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Quel est l’état d’esprit du monde politique à l’égard de la «Cinquième Suisse»? Six réponses

31.01.2025 – Interview: Denise Lachat

La rédaction de la «Revue Suisse» a interrogé six responsables politiques sur l’état d’esprit du pays à l’égard de la «Cinquième Suisse». Vous trouverez ci-dessous la synthèse de leurs propos. Nous invitons également les lectrices et les lecteurs à participer eux-mêmes à ce débat en utilisant la fonction de commentaire à la fin de l’article.

Quel est l’état d’esprit du monde politique à l’égard de la «Cinquième Suisse»? Six réponses.

 

Elisabeth Schneider-Schneiter, canton de Bâle-Campagne, Le Centre, conseillère nationale

«Oui, l’état d’esprit de la Suisse vis-à-vis de ses citoyens de l’étranger s’est dégradé, et même beaucoup. Tant au Parlement, où je siège depuis déjà 14 ans, que dans la société. De plus en plus souvent, j’entends des déclarations comme ‹C’est bien de leur faute s’ils sont partis à l’étranger›. Depuis la pandémie de coronavirus surtout, je sens une forme de repli sur soi, une attitude du genre ‹moi d’abord›. Cela s’est vu aussi lors de la campagne sur la 13e rente AVS.

Le rejet de mon postulat sur l’assurance-maladie, même par les Vert’libéraux, reflète bien ce sentiment négatif. Pourtant, je suis certaine qu’à l’arrivée, on aurait même économisé de l’argent. Et naturellement, je trouve les projets de démantèlement de Swissinfo absolument inopportuns. Je m’y opposerai au Parlement. En ce qui concerne les rentes pour enfants, je suis plutôt critique. Il faut combattre systématiquement les abus, et je ne comprends pas pourquoi ces rentes ne sont pas adaptées au pouvoir d’achat des pays concernés.

Un autre exemple: dans la moitié des cantons, les Suisses de l’étranger ne peuvent pas participer à l’élection des conseillers aux États. Après en avoir parlé avec les cantons, je constate qu’ils n’ont pas la volonté de changer cet état de fait. Certains m’ont répondu que les expatriés n’avaient qu’à revenir en Suisse. Priver délibérément les quelque 800 000 Suisses qui vivent à l’étranger de leurs droits politiques est une évolution dangereuse.

Apparemment, les préoccupations des Suisses de l’étranger intéressent peu les responsables politiques. Pourtant, ces citoyens sont les meilleurs ambassadeurs de notre pays. Nous devons prendre soin de nos liens avec eux. Ils sont également importants pour l’économie: s’il devient de moins en moins intéressant de s’expatrier, les entreprises suisses à l’étranger ne trouveront bientôt plus de main-d’œuvre suisse. J’ai attiré l’attention de représentants de l’économie là-dessus lors de mon dernier voyage en Thaïlande et en Chine: ils devraient réellement s’intéresser à cette cause et s’investir davantage pour la défendre.»

Laurent Wehrli, canton de Vaud, Parti libéral-radical, Conseiller national

«Oui, je ressens une augmentation des sentiments négatifs envers les Suisses de l’étranger. Je trouve évidemment hautement choquant qu’on dise ou laisse entendre que les Suisses de l’étranger sont des ‹profiteurs›!

Les tensions ne sont jamais bonnes pour construire un bel avenir, favorable à toutes et à tous. Pourtant, je crois que malgré l’augmentation actuelle des tensions, de nombreuses personnes – à commencer au sein même des Suisses de l’étranger – considèrent encore aujourd’hui que les Suisses de l’étranger assument un rôle d’ambassadeurs.

J’imagine qu’un renforcement de la communication et des échanges entre les Suisses de «l’intérieur» et de «l’extérieur» pourrait favoriser une meilleure connaissance et compréhension mutuelle. Concernant les propositions d’économies qui touchent les Suisses de l’étranger, l’Organisation des Suisses de l’étranger (OSE) a adressé au Conseil fédéral un courrier détaillant les raisons de les refuser.»

Nicolas Walder, Canton de Genève, Les Verts, Conseiller national

«Oui, il s’agit d’une tendance négative alimentée par une idéologie considérant que le Suisse expatrié est un profiteur ou un nanti qui veut bénéficier des deux tableaux. Cette vision est bien sûr fausse, car elle nie le fait que souvent, l’expatriation résulte surtout d’un manque de moyens pour vivre une retraite décente en Suisse. Cette idéologie tend à considérer l’expatriation comme une trahison à l’égard de la Suisse. Autant dire que je suis en totale opposition avec cette vision.

Les propos tenus durant la campagne AVS 13 étaient choquants et dénigrants. Comme si l’argent versé en faveur des Suisses de l’étranger était de l’argent perdu!

Par ailleurs, les coupes prévues en matière de médias à travers Swissinfo sont scandaleuses. La cohésion nationale n’est pas du tout prise en considération et encore moins lorsqu’il s’agit de cohésion avec la Cinquième Suisse. Comme le nombre de citoyens suisses à l’étranger va croissant, les moyens mis à disposition de Swissinfo devraient au contraire augmenter.

Il y a une forte méconnaissance de la réalité sociologique de la Cinquième Suisse. Du fait de sa grande diversité, chacun fait une projection différente. L’UDC a développé une vision très nationaliste de la citoyenneté. Dès lors, vivre à l’étranger et surtout s’y établir pour une certaine durée est perçu négativement. Quant au PLR, il est en quelque sorte «obsédé» par les économies, avec pour seule boussole leur acceptabilité sociale. Et c’est vrai qu’il y a moins de réactions lorsque cela touche la Cinquième Suisse.

Si le climat à l’égard de la Cinquième Suisse se détériore, ce sera en particulier dommageable pour la deuxième génération qui pourrait encore plus rapidement perdre le lien avec la Suisse. Ce serait une perte de richesse pour notre pays. Pour inverser cette tendance, il faut utiliser tous les canaux pour faire entendre la voix des Suisses de l’étranger. Tous les relais en Suisse, cantons et partis politiques compris. Et continuer à sensibiliser les élus à ce sujet. Et puis, il faut que les Suisses de l’étranger votent bien plus massivement pour influer sur les décisions et sur les élus!»

Jean-Luc Addor, canton du Valais, UDC, conseiller national

«Je n’ai pas le sentiment qu’un fossé se creuse entre les Suisses de l’intérieur et ceux de l’étranger. Un vent mauvais souffle sur la politique financière, et tout le monde est concerné par les plans d’épargne de la Confédération. Toutefois, il faut faire attention à ne pas trop tirer sur la corde qui relie la Cinquième Suisse à la métropole, c’est-à-dire à la Suisse. La SSR doit par conséquent pouvoir conserver son offre pour l’étranger. Oui, je suis membre du comité de l’initiative ‹200 francs, ça suffit› et j’exige que la SSR se limite à son mandat de base. Mais l’offre à destination de l’étranger fait partie de ce dernier. Il ne faut donc pas y toucher. Tout comme il ne faudrait pas toucher aux dépenses ayant une portée symbolique: ne plus envoyer de munitions aux sociétés de tir à l’étranger serait une erreur à mes yeux.

Je suis plus sceptique en ce qui concerne d’autres projets, par exemple le vote électronique, même si je trouve intolérable, bien sûr, que les gens reçoivent leur matériel de vote par la poste après la votation ou l’élection. Les documents devraient pouvoir être envoyés par e-mail.

En tant que membre de l’UDC, je défends d’abord les intérêts des Suisses, c’est évident. Mais il ne faut pas oublier que dans l’expression ‹Suisses de l’étranger›, il y a le mot ‹Suisses›. Les Suisses de l’étranger ne sont ni des demi-Suisses, ni de mauvais Suisses. Certains articles dans les médias donnent l’impression que les retraités suisses mènent une vie luxueuse à l’étranger. Mais on oublie que de nombreux retraités doivent s’expatrier, hélas, parce qu’ils n’ont pas les moyens de vivre en Suisse.

Abolir le droit de vote de la Cinquième Suisse serait une folie et une telle proposition me choque. La Suisse serait le seul pays à procéder ainsi. Je plaide au contraire pour la création d’une circonscription dédiée aux Suisses de l’étranger pour l’élection du Conseil national. Nous devrions examiner comment nos citoyens qui veulent garder des liens avec la métropole pourraient être mieux représentés dans nos institutions politiques.

Les Suisses de l’étranger restent des ambassadeurs de la Suisse, et ils constituent aussi des points de contact. Par exemple, j’aime beaucoup célébrer le 1er août à l’étranger avec des Suisses de l’étranger. Ce sont des moments où l’on sent très bien que ce sont des Suisses.»

Barbara Gysi, canton de Saint-Gall, PS, conseillère nationale

«On imagine souvent, hélas, qu’avec les moyens dont ils disposent, les Suisses de l’étranger ont un meilleur niveau de vie à l’étranger qu’en Suisse. On oublie souvent que nombreux sont les retraités qui partent s’installer à l’étranger par manque de moyens, et qu’ils ont payé des charges sociales en Suisse pendant toute leur vie professionnelle. À mon avis, ce sentiment négatif est renforcé par la situation financière tendue de la Confédération et de certaines assurances sociales.

Je trouve que les propositions qui touchent aux moyens d’existence et aux assurances sociales sont particulièrement choquantes, comme ce serait le cas avec la réduction des rentes. Si les prestations en faveur des Suisses de l’étranger sont sous pression, on tentera probablement de restreindre leurs droits. Selon moi, un démantèlement de l’information destinée aux Suisses de l’étranger de l’ampleur qui vient d’être proposée est également problématique: ce sont des économies réalisées au mauvais endroit.

Dans le monde politique, ce sont les partis centristes et de droite qui veulent ce démantèlement. Globalement, je dirais toutefois que le peuple ne pense pas tellement à la Cinquième Suisse. Je connais bien ce sujet, entre autres parce que mon frère vit à l’étranger.

Les Suisses de l’étranger sont-ils encore les ambassadeurs de la Suisse? Je pense que cela dépend des cas. C’est probablement moins vrai qu’auparavant, et plus on vit longtemps à l’étranger, moins c’est le cas. Nous devons approfondir l’information et les échanges pour éviter que la situation ne se détériore.»

Andrea Caroni, canton d’Appenzell Rhodes-Extérieures, PLR, président du Conseil des États en 2025

Andrea Caroni a fait ces déclarations à la «Revue Suisse» en novembre 2024, c’est-à-dire avant d’être élu président du Conseil des États. Durant l’année de sa présidence, il ne se prononcera plus sur les questions politiques concrètes. Cette réserve est d’usage en Suisse.

«J’ai peu de choses à dire sur une tendance générale. Mais la technologie de l’information a évolué, c’est certain, de sorte que certains médias d’État destinés aux Suisses de l’étranger perdent leur raison d’être. Les économies proposées à Swissinfo me semblent donc logiques. Idem pour les écoles suisses, qui sont en grande partie fréquentées par des élèves non suisses. Elles ne peuvent donc pas être une charge pour l’État, financée par nos contribuables.

Je suis également critique à l’égard du droit de vote à vie, et j’ai déposé plusieurs interpellations à ce sujet. On observe un grand écart entre le droit de vote et le degré d’implication. Les extensions de l’AVS en sont un exemple éclatant.

J’ai moi-même vécu à l’étranger et je comprends donc les préoccupations des Suisses de l’étranger, surtout en cas de mobilité internationale à court terme. Mais il ne faut pas non plus avoir des revendications exagérées, parfois à vie, vis-à-vis d'une collectivité dans laquelle on ne vit pas et à laquelle on ne contribue pas, financièrement parlant, au même titre que la population du pays.»

Vous trouverez l’article complet sur l’état d’esprit du monde politique à l’égard des Suisses de l’étranger ici.

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Commentaires :

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    Alex Hauenstein, Schweiz 11.03.2025 à 11:03

    Der Bericht zeigt mir einmal mehr, wie wichtig aktive Vereine im Ausland sind, wie wichtig auch aktive ASO-Direktmitglieder sind. Gerade die aktuellen Wahlen zum Auslandschweizerrat zeigen wie wichtig Auslandschweizer für das Ausland sind. Ihre Arbeit in ihren Wohnländern sind ein wichtiger Beitrag zur Präsentation von Swissness, Präzision, Verlässlichkeit und «Behavior». So erlebt an der Online-Wahlveranstaltung der ASO Deutschland am Sonntag, 9. März. Viele der Kandidierenden arbeiten in Deutschland nicht nur für dort niedergelassene Schweizer Unternehmen. Sie sind teilweise in leitender Funktion für Deutsche Unternehmen oder gar selbstständig tätig. Sie bringen sich dort mit ihrem in der Heimat erworbenen Arbeits- und Kulturgut prägend ein. Und deren Arbeitgeber – sofern sie nicht selbstständig arbeiten – erlauben/ermöglichen ihnen ihre Kandidatur sogar gerne, weil sie den unternehmerischen Benefit sehen. Und den genau sehen die Inlandschweizer Bürger:innen und Politiker:innen eben nicht. Weil sie nicht hinschauen, sich nicht informieren und sich auch nicht wirklich dafür interessieren. «Pfläschterlipolitik» ist in der Schweiz schon immer beliebt. Wenn ich dann z.B. auch noch sehe, welche enorme Ehrenamtsarbeit viele Auslandschweizer:innen – nicht nur innerhalb der ASO, der Vereine oder auch beispielsweise in der Stiftung Auslandschweizerplatz – weltweit leisten, dann stellen sich mir die Nackenhaare auf. Und genau darum ist und bleibt die Auslandschweizer-Organisation mit SwissCommunity und der «Schweizer Revue» so enorm wichtig. Wenn auch deren Leistungen «wegbrechen» sind weit über 800'000 Landsleute von der Heimat «abgeschnitten» und werden nur noch von den Konsularischen Diensten betreut. DAS genügt auch im digitalen Zeitalter keinesfalls. Auslandschweizer:innen sind in erster Linie Menschen und kein Verwaltungsgut. Hier müssten auch die Internationalen Ableger der Schweizer Parteien viel kräftiger «ins Horn blasen» und ihre Aufgaben als politisches Sprachrohr noch stärker wahrnehmen. Nicht nur im Ausland auf Stimmenfang für Wahlen gehen.

    Alex Hauenstein, Präsident Stiftung Auslandschweizerplatz, ehemaliger ASO-Delegierter für Deutschland und Vorstandsmitglied der GLP International, Mitglied (und ehemaliger Präsident) beim Schweizer Club Aachen 1891 e.V.

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    Karin Unkrig, München, Deutschland 16.02.2025 à 08:43

    Die Auslandschweizer:innen erfahren seit Jahren Benachteiligungen. Als ich 2017 von Winterthur aus nach München zu meinem Mann übersiedelte, wurde ich von den Winterthurer Behörden - insbesondere dem Steueramt - wie eine Steuerflüchtige behandelt… Ich kann nur in Ausnahmefällen ein Bankkonto in der Schweiz eröffnen, die Hinterlegung meines nach Schweizer Recht abgefassten Testaments glich einem Spießrutenlauf: Die Notariate meines Heimatortes schoben sich‚ das “heisse Eisen” gegenseitig zu.

    Umso erfreulicher sind die Veranstaltungen und Empfänge durch das Generalkonsulat in München, die auch eine gewisse Wertschätzung zum Ausdruck bringen, gerade gegenüber Menschen, die lange in der Schweiz/für die Schweiz gearbeitet sowie bei der Erbregelung soziale Lösungen für die Mieter:innen von Mehrfamilienhäusern in einer Großstadt gefunden haben.

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    Elsbeth Friedli, San Miguel de Allende, Mexico 07.02.2025 à 17:57

    Ich lebe seit 46 Jahren in Mexico. Meine Meinung ist ganz bestimmt, dass Schweizer Bürger, die im Ausland leben, kein Stimmrecht haben sollten. Wir können doch gar keine Meinung abgeben, wenn wir nicht in der Schweiz leben. Saludos, Elsbeth Friedli

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      Arye-Isaac Ophir, Israel 09.02.2025 à 10:26

      Da haben Sie teils recht, gerade wenn es sich um Fragen wie Autobahn und dergleichen handelt. Aber bei manch einer Abstimmung ist die Frage sicher längst keine typisch schweizerische, sondern eine Frage von allgemein weltlichen Zivilisationswerten, und, meine ich, da hat das Mitreden sicher seinen Sinn.

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      Alex Hauenstein, Schweiz 11.03.2025 à 11:09

      Grüezi Frau Friedli
      Bei allem Verständnis für Ihre persönliche Situation darf Ihr Votum nicht generalisiert werden. Es gibt im weltweiten Ausland sehr viele Schweizer, denen das Geschehen in der Heimat - auch nach langen Auslandjahren (ich selber war 20 Jahre in Deutschland beheimatet) - sehr wichtig ist. Denn sie sind und bleiben Schweizer Bürger und schon daher müssen sie das Recht haben ihre Stimme 'zuhause' geltend machen zu können.
      So betrachtet, kann ich auch dem Kommentar von Arye-Isaac Ophir nur bejahend zustimmen. Die Auslandschweizer bringen ihre Sicht auf das internationale Geschehen mit ihrer Stimme in der Schweiz ein. Die Schweiz ist 'keine Insel'.

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    Thomas Hehlen, Thailand 06.02.2025 à 09:45

    Ich bin 66 Jahre alt und lebe nun seit 2 1/2 Jahren in Thailand, im Isaan, zirka 2 Autostunden östlich von Udon Thani. Ich bin mit einer Thailänderin verheiratet, die 7 Jahre jünger ist, also 59. Was mich stört ist die Tatsache, dass ich als Schweizer nicht in einer Schweizer Krankenkasse versichert sein darf. Was mich ebenfalls stört, dass auf meine Rente eine Quellensteuer von 7% abgezogen wird. Wozu? – Steuern darf ich bezahlen, aber keine Krankenkasse in der Schweiz haben. Für im Ausland Lebende könnte eine reduzierte Krankenkasse erlaubt sein, immerhin sind die Kosten für Spital etc. um ein Vielfaches günstiger. Man fühlt sich als Schweizer 3. Klasse, man hat sein Leben lang bis zur Pensionierung Steuern bezahlt und hat nun keinerlei Gegenleistungen.

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    Manuela Brendler 06.02.2025 à 02:48

    Als alleinerziehende Mutter und dadurch teilzeitarbeitende (als Geschäftsleitung-Assistentin in mittelgrossen Konzernen) wäre es mir trotz AHV, Pensionskasse und zwei 3. Säulen nicht möglich gewesen als Rentnerin ohne Ergänzungsleistungen durchzukommen. Geld vom Staat anzunehmen, versetzt einen Menschen in eine unwürdige Position. Das wollte ich mir ersparen. Bitte schauen Sie sich doch auch an, was an den Ausgewanderten gespart wird. Der Preis, den wir alle bezahlen, ist die Sehnsucht nach Kindern, Enkeln, Freunden und das Heimweh nach der Schweiz. Ist das nicht schon genug? Beim Thema Abstimmen bin ich der Meinung, wer das Land verlassen hat und keine Steuern mehr bezahlt, soll auch nicht mitbestimmen können, wohin die Steuergelder fliessen.

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    Friedl Paierl, Thailand 06.02.2025 à 01:48

    Ich lebe seit der Pensionierung im Ausland, weil ich mir die teure Schweiz nicht mehr leisten kann! Nur mit der AHV und ein wenig von der 2. Säule erreiche ich nicht einmal das Existenzminimum! Noch Fragen? Ich habe immer brav in die AHV einbezahlt und nun sollen auch für solche Leute noch Angebote gestrichen werden.

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      Siegfried Schudel, Ubon Ratchathani, Thailand 08.02.2025 à 01:47

      Ja Friedl, bei mir ist es exakt gleich! Make the very best of it :-)

      > An die lieben Neider in der Schweiz: Ich vermisse die schönen Schweizer Berge zum Wandern und Skifahren, ich vermisse meine Töchter, ich vermisse die schönen Schweizer Städte und die Streetparade. Wir sind hier für die Behörden nur geduldete Ausländer, weil wir Devisen bringen.

      > Wer geht nach Deutschland billiger einkaufen? RICHTIG! Welche Firmen produzieren im Ausland, weil es dort billiger ist? RICHTIG! Wer bestellt online aus China? RICHTIG! Und auch wir Auslandschweizer haben ein Recht auf freie Wahl.

      > Bin SEHR froh um die 13. AHV-Rente, denn sie geht grad wieder drauf mit der neuen Thai Steuer für Ausländer.

      > Wir wären gerne bei einer Schweizer Krankenversicherung versichert. Die Schweizer Neider verbieten das - eine lose-lose-lose-Situation.

      > Ja, ich bin ein Schweizer, habe den Schweizer Pass und dazu gehört auch, dass ich wählen und abstimmen kann. Wer mir das wegnehmen will, soll sich schämen!!!

      > Es ist sooo schön hier in Thailand, die allermeisten Thais sind wirklich herzlich. Zwei Seelen wohnen ach in meiner Brust :-)

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    Lorli French-Tuescher, USA 05.02.2025 à 23:33

    Wohnhaft seit über 60 Jahre im Ausland, beteilige mich an allen Schweizer Aktivitäten. Schaue nur Schweizer Fernsehen, so gut es geht. Mit Stolz bei jeder Abstimmungen dabei, ausser bei Nationalratswahlen. Nach meiner Meinung sind Auslandschweizer sehr verbunden mit der Heimat. Kalifornien zeigt dies mit seinen über 20 Swiss Clubs.

    Mein Schweizer Sohn und seine Familie war noch nie bei Abstimmungen dabei. Es kommt wie es kommt, sechs Wochen Ferien gibt es sowieso und der dreizehnte Lohn auch. Lese den “Bund” oder die “Berner Zeitung” täglich. Abonniere die “Annabelle” seit über 40 Jahre. Die Aussagen bezüglich der Fünten Schweiz von gewissen Parteien sind unter der Gürtellinie. Sorry about my faulty German…

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    Mark Gasche, Portlaoise, Irland 05.02.2025 à 17:38

    Als "Leserbriefschreiber der Nation" (laut BZ) muss ich zugeben, dass die Zeiten und damit auch die Gesellschaften sich immer schneller ändern! Die Welt ist zum Dorf mutiert. Immer mehr Informationen führen zu immer mehr Verwässerungen und damit zu Fehlentscheiden. Wir nehmen uns die Zeit immer weniger, zu Ende zu denken! Was kommt nach der Dekadenz? 

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    Arye-Isaac Ophir, Israel 05.02.2025 à 17:06

    Also bin ich ein Parasit? Wenn dem also nach gewissen Meinungsbildnern so ist - ein gutes Gefühl!

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    Christian Schneider, Linden, Deutschland 04.02.2025 à 22:43

    Zu Ihrem Artikel „Fünfter Schweiz weht kühle Brise entgegen“ möchte ich zwei Anmerkungen machen. 

    Ich lebe seit 50 Jahren in Deutschland. Davor wuchs ich in der Schweiz auf. Nach der Schule absolvierte ich eine Lehre, Rekrutenschule, militärische Wiederholungskurse (WK) und arbeitete in meinem Beruf einige Jahre in der Schweiz. Dabei entrichtete ich u.a. Steuern und Sozialabgaben. Nach dreißig Jahren in Deutschland überlegte ich aus familiären und beruflichen Gründen, in die Schweiz zurück zu kehren. Interessant war damals die Reaktion, einiger, der in der Schweiz lebenden Familienangehörigen, Freunde und Bekannte. Sie vermittelten mir, ohne es verbal auszudrücken: Bleib lieber in Deutschland, wir sind gar nicht so erpicht, dass Du wieder zurückkommst. Du hast uns verlassen, so ein bisschen bist Du ein „Verräter“! Ich habe es tatsächlich vermisst, dass niemand sagte: „Ja, klar. Ich helfe Dir.“ Dieses Gefühl war ein wesentlicher Grund, nicht wieder in die Schweiz zurückzukehren. Eine Anmerkung dazu: Ich bin Mitglied im Schweizer Verein Mittelhessen. Habe mehrfach mit anderen Mitgliedern über dieses Thema gesprochen. Viele der Gesprächspartner hatten das gleiche erlebt.

    Der zweite Aspekt zum Thema: Es ist bekannt, dass Menschen, die zeitweise im Ausland leben, ein offeneres Verhältnis zu anderen Kulturen empfinden, als Personen, die das ganze Leben lang in der gleichen Umgebung leben, denen es wichtig ist, immer ihren Kirchturm sehen zu können. Demzufolge ist es nicht überraschend, dass Wahlergebnisse in der Fünften Schweiz eher liberal, sozialdemokratisch, grün ausfallen. Dass dies bei konservativen Kräften in der Schweiz nicht gut ankommt, ist, denke ich, einer der wesentlichen Gründe für deren Zorn auf die Auslandschweizer!

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      Verena Kleinadel, Ratingen, Deutschland 07.02.2025 à 11:56

      Hallo Christian, ich kann dich sehr gut verstehen. Auch ich lebe nun fast 45 Jahre in Deutschland, bin davor 27 Jahre in der Schweiz gewesen und auch dort geboren. Der Blick von aussen ist einfach erfrischend, sieht man doch alles durch eine andere Brille und hat doch etwas mehr Weitblick gewonnen, als die in der Schweiz gebliebene Schweizer. Bin mir sicher, dass man mich auch nicht mehr dort haben will. Aber was soll ich dort, meine Familie lebt hier. Mein Zuhause ist hier, aber die Heimat ist und bleibt die Schweiz, egal wie kritisch ich inzwischen alles sehe!

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    Jean-Luc Praz, Coronel, Chili 03.02.2025 à 17:47

    Est-ce vraiment une surprise qu'un groupe, que je crois trés réduit, considère les Suisses qui vivont à l'étranger comme des mauvais Suisses, ou des demi-Suisses? Je ne le crois pas, car de plus en plus le status d'étranger d'un pays rend la vie difficile. Dans le pays où je vis cela commence à ligéférer en pointant du doigts les résidents étrangers et donc qu'en Suisse on veuille faire de même pour les citoyens helvétiques ayant choisi une autre voie ne me surprend pas du tout.

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    Orlando Govi, Londrina/PR, Brésil 03.02.2025 à 04:40

    Cinquième Suisse… On ne saurait mieux faire à Berne, semble-t-il. Bien sûr, les Suisses à l'étranger sont une catégorie moins importante quoi, ils sont moins suisses que les suisses, non? Ceux qui quittent la Suisse pour l'étranger semblent moins Suisses que ceux qui quittent l'Étranger pour arriver en Suisse. Alors, pour améliorer notre budget il suffira de couper. Il vaut mieux dépenser l'argent des contribuables pour entretenir les migrants étrangers illegaux ou pour soutenir un apparat burocratique comme l'UE, qui nous dit quel doit être le diamètre des courgettes. Ou pour soutenir nos soldats dans un peace-keeping à l'étranger qui n'a pas de sens et qui mine profondément le peu qui restait de cette neutralité, qui il-y-a 40 ans encore était un "status" convoité et apprécié par le monde entier. Arrivera-t-on à penser que le passeport des Suisses à l'étranger n'a plus raison d'ètre? Pour certains de nos "Suisses", les Suisses à l'étranger ne sont plus des Suisses à part entière.

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    Serge Pellegrini, France 02.02.2025 à 09:56

    Que pensez-vous des frontaliers qui travaillent en Suisse sans y dépenser de l’argent et y payer peu d’impôts?

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      Friedl Paierl, Thailand 06.02.2025 à 01:52

      Das ist eine sehr gute Frage, worauf sie aber leider keine Antwort bekommen werden.

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    Claude-Alain Guyot, France 01.02.2025 à 23:46
    Expatrié depuis 27 ans, passionné de politique et d'actualité, mais je ne vote pas en Suisse! Il est déjà difficile de se faire une opinion lorsque l'on vit au pays, alors quand on en est loin, malgré les moyens d'information modernes, c'est vraiment compliqué! D'autre part, j'ai la chance d'avoir eu ma retraite à 60 ans en France, aurais-je voter pour porter celle des Suissesses à 65 ans? Voter pour des décisions qui ne nous seront pas appliquées, c'est vraiment délicat.
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    Guillermo Gobet, Argentina 31.01.2025 à 15:24

    Lamentable el sentimiento adverso, de los suizos hacia nosotros, los que vivimos en el extranjero. Mi abuelo llegó de Suiza en 1886 desde Bulle, Argentina lo recibió con los brazos abiertos , formó su familia, compro campo, fabricaba queso Gruyere, viajo a Suiza en más de una oportunidad y eligió volver. Aclaro que vino de Suiza expulsado por la pobreza de aquellos años como muchos suizos en la Argentina. Creo que la ignorancia, el sentimiento hermético y el egoísmo, invade el sentimiento de los suizos allí y de los políticos en particular. Gracias por permitirme expresar, un sentido saludo a todos, esperando un cambio en la sensibilidad y solidaridad de los suizos.

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