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L’e-voting face à des vents contraires

10.07.2019 – Susanne Wenger

Les Suisses de l’étranger appellent le vote électronique de leurs vœux. Mais en Suisse, la méfiance croît vis-à-vis de ce canal de vote numérique.

D’après les sceptiques, ce type de vote ouvre la voie à toutes les manipulations. Sans parler des éventuelles conséquences négatives sur le processus démocratique. Les partisans arguent du contraire. Pour eux, ce nouveau canal facilite le vote et favorise la participation. Vous pensez que ces arguments proviennent des débats actuels sur l’e-voting? Que nenni: ils ont 25 ans. La Suisse introduisait alors le vote par correspondance, qui est aujourd’hui bien ancré dans les mœurs, puisque 80 à 90 % des votants l’utilisent. Seule une minorité de citoyens se rend encore au local de vote pour y glisser son bulletin dans l’urne.

C’est au tour du vote par ordinateur de faire l’objet de débats enflammés. Le scrutin électronique tient à cœur avant tout aux Suisses de l’étranger, qui sont 174 000 à être inscrits au registre électoral. Dans sa pétition lancée en 2018, l’Organisation des Suisses de l’étranger (OSE) a demandé que l’e-voting soit mis à la disposition de tous les Suisses de l’étranger d’ici à 2021. La Confédération et les cantons s’y préparent depuis 15 ans déjà. Dix cantons proposaient le vote en ligne jusqu’à il y a peu. Mais il n’est autorisé qu’à titre d’essai. Et provisoirement, d’après les informations reçues par la «Revue Suisse» peu avant sa mise sous presse. Le Conseil fédéral renonce pour l’instant à la révision de la loi initialement prévue, qui aurait permis d’offrir l’e-voting à tous les votants en Suisse et à l’étranger. Motif de ce revirement? Les partis politiques sont devenus plus méfiants. Et plusieurs éléments ont fait que le débat s’est durci récemment.

Les failles découvertes dans le système de vote électronique de la Poste constituent un âpre revers pour le canal de vote numérique. Photo Keystone

Pour la sécurité, contre la précipitation

Pour le gouvernement suisse, les avantages de l’e-voting sont clairs: les Suisses de l’étranger seraient assurés de pouvoir participer aux scrutins, et les citoyens en situation de handicap pourraient voter de manière autonome. Mais pour les sceptiques, comme pour certains partisans de l’e-voting, il faut d’abord clarifier des questions relatives au système, à la sécurité et au financement.

Un fait suscite l’inquiétude: le canton de Genève, pionnier en la matière, a annoncé qu’il renoncerait à son système de vote électronique pour des raisons de coûts. Avec Genève disparaît le dernier fournisseur d’État. Or même ses partisans sont nombreux à penser que l’e-voting doit être géré par l’État. Une exigence que le seul système de vote électronique restant, celui de la Poste, ne remplit pas: il est en partie programmé par une entreprise espagnole. Ce système a du reste été abandonné pour la votation du 19 mai, car des experts externes y ont découvert des failles de sécurité lors du test d’intrusion.

«Un risque pour la démocratie»

Des voix s’élèvent de toutes parts pour dire qu’il est temps de faire le point. Depuis le printemps, une large alliance allant des Verts de gauche à la droite conservatrice de l’UDC rassemble des signatures pour une initiative populaire exigeant un moratoire de cinq ans sur le vote électronique. Le texte de l’initiative n’exclut pas que celui-ci soit adopté un jour, mais au prix d’impératifs techniques stricts. Il faut s’assurer qu’aucune manipulation n’est possible, comme pour le vote manuscrit. En outre, les initiants exigent que les votants puissent vérifier les étapes essentielles du processus «même sans avoir de connaissances techniques particulières».

«Le vote physique et par correspondance est à la portée de tous», indique Nicolas Rimoldi, membre des Jeunes Libéraux-Radicaux de Lucerne et coordinateur de la campagne de l’initiative, «mais seul un petit nombre de spécialistes comprennent l’e-voting». Ce qui, d’après lui, va à l’encontre de la démocratie, le bien le plus précieux du pays. La Suisse doit donc faire preuve d’une grande prudence: «Le vote électronique représente un risque inédit en matière de sécurité et de confiance pour notre démocratie directe». Pour renforcer la participation politique de la «Cinquième Suisse», Nicolas Rimoldi recommande des solutions comme le vote décentralisé aux ambassades. Ou encore l’envoi électronique des documents de vote, comme le demande son co-initiant, le conseiller national UDC Claudio Zanetti (ZH).

Dans le canton de Genève, le système de vote électronique ne se passe pas totalement du papier: le code nécessaire pour voter est envoyé par courrier. Photo Keystone

L’envoi électronique, une solution bis?

Membre du Comité de l’OSE, Claudio Zanetti est farouchement opposé au vote électronique, même s’il concède que «l’insuffisance des services postaux dans les pays de résidence des Suisses de l’étranger est souvent un obstacle à l’exercice de leur droit de vote». L’envoi électronique permettrait au moins d’éviter l’un des deux trajets postaux. La conseillère nationale libérale-radicale Doris Fiala (ZH), membre du groupe parlementaire des Suisses de l’étranger, est quant à elle fondamentalement favorable à l’e-voting, qui «améliorerait et faciliterait grandement les choses» pour les votants de l’étranger.

La population se sert de plus en plus du numérique au quotidien. Ainsi, pour Doris Fiala, il faut «faire entrer la démocratie dans le XXIe siècle», mais elle note qu’avec l’e-voting, les développeurs sont confrontés à des problèmes informatiques ultra-complexes: «D’un côté, chaque voix doit être comptée correctement; de l’autre, il faut préserver le secret du vote.» Les failles identifiées dans le système de la Poste sont, dit-elle, «considérables». Elle aussi a conseillé ainsi de différer la révision de la loi.

La question outrepasse la technique

Être pour ou contre le vote électronique ne dépend pas de l’âge des personnes ou de leur attitude face au numérique. On trouve parmi ses opposants bon nombre de spécialistes de l’informatique. Le placement sur l’échiquier politique ne joue aucun rôle non plus. D’après Adrienne Fichter, journaliste technologique au magazine en ligne «Republik», c’est dû à l’ampleur de la question: «L’exemple de l’e-voting amène pour la première fois la technologie numérique au cœur du débat politique.» Et si certains arguments avancés rappellent ceux qui l’avaient été contre le vote par correspondance, les problèmes soulevés par l’e-voting sont bien plus importants: «Un pirate peut manipuler des dizaines de milliers de voix incognito». Le test d’intrusion de la Poste l’a montré. Adrienne Fichter, éditrice du livre «Smartphone-Demokratie», salue cependant l’émergence du débat, y voyant le début d’une «réflexion rationnelle» sur les opportunités et les risques de la démocratie numérique. Une réflexion urgente dont devraient s’inspirer d’autres pays aussi.

Le vote électronique n’est pas abandonné, mais il est ajourné. À la fin juin, l’OSE s’est déclarée «consternée» par cette récente évolution. Par communiqué de presse, elle a indiqué qu’on prive ainsi de fait les Suisses de l’étranger de leurs droits politiques.

Élections sans vote électronique

Le 20 octobre auront lieu en Suisse les élections pour le Conseil national et pour le Conseil des États. Aucun canton ne pourra proposer le vote électronique. C'est ce que l'on a appris durant la première semaine de juillet, peu après la mise sous presse de la «Revue Suisse». La raison: on ne dispose pour le moment d’aucun système de vote électronique. Suite au retrait du système genevois (voir le texte principal), le système de La Poste Suisse a également été suspendu. Comme elle l'a annoncé, La Poste Suisse reste toutefois un acteur du e-voting. Elle veut proposer aux cantons un système révisé pour une phase d'essai à partir de 2020. Lors des dernières élections nationales en 2015, il avait été possible de voter par Internet dans quatre cantons.
 

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Commentaires :

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    Walter Ruchet, France, Saleilles 05.10.2019 à 15:38
    je suppose que l'UDC va me rembourser les 4,20 euros de port pour nos deux enveloppes de votations ? Eh les gars, nous sommes en 2019, faut évoluer et vite
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    Catherine NL Castricum 13.09.2019 à 15:56
    so what now? will we turn to drop our finger in ink to prove we have voted? J'habite aux Pays-Bas et je trouve l'e-voting tres pratique.
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    Urs Moser, Portugal 28.08.2019 à 09:40
    Ich verstehe dieses ganze Tohuwabohu um das E-Voting nicht. Es ist doch ganz einfach: Für viele Auslandschweizer ist der Postweg zu lang, also müssen sie die Möglichkeit für das E-Voting erhalten. Jetzt gebt halt den Auslandschweizern die - trotz einem gewissen Sicherheitsrisiko - so abstimmen möchten oder müssen, einfach die freiwillige Möglichkeit zum E-Voting. Ich persönlich (wohnhaft in Portugal), werde auch weiterhin auf dem Postweg abstimmen. In der Schweiz ansässige Stimmbürger brauchen kein E-Voting. Die Idee von Claudio Zanetti, die Abstimmungsunterlagen elektronisch zu versenden finde ich sehr gut.

    Urs Moser, seit 1976 Auslandschweizer
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    Roland Senn, Holland / Zwolle 05.08.2019 à 16:11
    Ein E-voting-System kann auch mit dem Handy gemacht werden.
    Falls jemand Interesse hat zu erfahren, wie man das kann, dann werde ich das erklären.
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    Andrija Haramina, Kroatien 05.08.2019 à 11:23
    Ich bin schweizerisch-kroatischer Doppelbürger. Geboren wurde ich in Zagreb, Kroatien, in der Schweiz habe ich aber über 40 Jahre gelebt und als Ingenieur bei den Firmen BBC, Asea-BBC und Alstom gearbeitet. Seit 1977 bin ich Schweizer Bürger - und jetzt, als Rentner, lebe ich wieder in Kroatien.

    Ich bin sehr froh, dass ich auf elektronischem Weg abstimmen darf und kann. Ich erhalte alle Abstimmungsunterlagen, die ich sehr gerne durchlese. Darin sind die Argumente «für» und «dagegen» ausführlich beschrieben. Ich stimme der Aussage Ihres Leserbriefschreibers zu «... dass es falsch wäre, wenn meine Stimme zu Themen gehört würde, die mich nicht betreffen und nie betreffen würden».
    Aber: Man ist nicht gezwungen zu jedem Thema seine Stimme abzugeben! Das wäre nicht richtig und nicht ehrlich. Darum rufe ich im Zweifelsfall meine Kinder und sogar meine Enkelkinder an, die alle in der Schweiz geboren sind und dort leben, um zusätzliche Informationen oder Erklärungen zu erhalten. Erst dann entscheide ich, ob ich meine Stimme zu einem bestimmten Thema abgebe oder nicht.

    Aber mein Wahlverhalten in Kroatien ist nicht anders, als es in der Schweiz war. Aus der Ferne sieht man manche Sache klarer und verständlicher und mit anderen Augen. Je länger ich nicht mehr in der Schweiz lebe, desto mehr schätze ich ihre Gesetze, ihre Institutionen und auch die Sorge für die eigenen Schweizer Bürger in Ausland.
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    Maja & Matthias Lie-Burri, Australien 01.08.2019 à 13:25
    Sehr geehrter Herr Rimoldi: Unsere Vermutung, dass das E-Voting-Moratorium dazu diene, im Ausland lebenden Schweizern das Wahl- und Stimmrecht zu erziehen, ist alles andere als absurd.
    Die Abstimmungsergebnisse der Auslandschweizer scheinen einigen Politikern zu missfallen, und dies ist eine einfache Strategie, um vielen Schweizern das Abstimmen zu verunmöglichen.
    Ihr Lösungsvorschlag, dezentral auf den Botschaften abzustimmen (Schweizer Revue 4/19), ist ein klarer Angriff auf das Wahl und Stimmrecht vieler im Ausland wohnender Schweizer.
    Für uns bedeutete das eine gut 5000 Kilometer lange Reise, andere Schweizer müssten ähnliche oder noch weitere Distanzen zurücklegen dafür, was einem faktischen Ausschluss von der Möglichkeit das Stimm- und Wahlrecht auszuüben gleichkommt.
    Nur das E-Voting ermöglicht den meisten, rechtzeitig an den Abstimmungen teilzunehmen, per Briefpost wird das für uns manchmal und für andere nie möglich sein.
    Unsere Familie ist nach wie vor mit der Schweiz sehr verbunden, (wir denken dies gilt für die meisten im Ausland lebenden Schweizer, die regelmässig abstimmen), und wir haben bisher bei allen E-Votings teilgenommen. Es ist gut möglich, dass wir in Zukunft wieder in der Schweiz leben werden und daher logisch, dass wir an der Gestaltung der zukünftigen Schweiz mitarbeiten wollen.
    Zuerst die Auslandsschweizer - und wer als nächster? Vielleicht die Basler und Genfer?
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    Bruno Hug, Portugal 22.07.2019 à 12:45
    Zeitersparnis 1: Abstimmungsunterlagen als PDF per E-mail versenden, wer's unbedingt ausdrucken will, kann das tun.
    Zeitersparnis 2: Zwingend E-voting für Auslandschweizer.
    Falls das nicht möglich ist, ist das Stimmrecht für Auslandschweizer eine reine Farce. Aber innerhalb dieses Jahrhunderts wird das E-voting sicher kommen (wenn es dann die Schweiz noch gibt).
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    Christine Meichssner, Vancouver, Kanada 22.07.2019 à 07:58
    E-voting ist in meiner Ansicht der einzige Weg, heutzutage wählen zu können. Zwar lebe ich in Kanada und in der Regel wird die Post relativ schnell zugestellt, aber in welchem Jahrhundert leben wir denn?
    Ich denke es geht hier nicht nur um uns Auslandschweizer, es geht doch bestimmt auch um die junge Generation in der Schweiz. Wird diese junge Generation brieflich abstimmen oder ins Stimmlokal gehen? Ich jedenfalls bezweifle das. Ich hoffe doch sehr, dass die Schweiz ihre Demokratie aufrecht erhalten kann und allen eine faire Chance zum Mitbestimmen gibt.
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    Maja & Matthias Lie-Burri, Australien 21.07.2019 à 07:59
    Wir haben bisher nur beste Erfahrungen gemacht mit E-Voting, ohne dass wir IT-Experten wären.

    Wenn Politiker mit der Anwendung von E-Voting überfordert sind („...E-Voting wird nur von wenigen Spezialisten verstanden...“ „...wesentliche Schritte müssen ohne besondere Sachkenntnisse überprüfbar sein...“) wie sollen sie dann in der Lage sein, komplexe Gesetzesvorlagen auch nur ansatzweise zu verstehen?

    Generell bergen alle online Aktivitäten ein gewisses Sicherheitsrisiko, aber es wurde aus Problemen gelehrt und sehr sichere Systeme entwickelt (bis jetzt hat noch kein Politiker davon geschwatzt, dass jeglicher elektronischer Bankverkehr mit sofortiger Wirkung zu unterbinden sei). „Sicherheit vor Tempo“ in allen Ehren, aber 5 Jahre? Ernsthaft??

    Per Postverkehr wird das Einhalten des Abstimmungstermins für uns selten bis nie möglich sein, und dezentrales Abstimmen auf der Botschaft würde für uns eine Reise von je zweieinhalbtausend Kilometer hin und zurück bedeuten.

    Uns beschleicht der Verdacht dass es sich bei der Initiative um einen Versuch handelt, 174 000 schweizer Bürgern die politischen Grundrechte faktisch zu entziehen. Es geht hier nicht „nur“ um das E-Voting, sondern um ein sehr viel wertvolleres Gut, nämlich die direkte Demokratie.
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      Nicolas A. Rimoldi, Luzern, Kampagnenleiter der eidg. Volksinitiative "Für eine sichere und vertrauenswürdige Demokratie (E-Voting-Moratorium)" 24.07.2019 à 15:38
      Ein absurder Verdacht. Unsere Initiative dient einzig der Direkten Demokratie.

      Zudem hat Claudio Zanetti, Mitglied des Initiativkomitees, den Nationalrat davon überzeugen können, Abstimm- und Wahlunterlagen zukünftig elektronisch ins Ausland zu versenden. Die politischen Rechte der Auslandsschweizer müssen gestärkt werden, doch ist unsicheres E-Voting hierfür der falsche Weg. Es existieren bessere, günstigere und vorallem sicherere Alternativen.
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    Roger Banccioli, Luzern 16.07.2019 à 00:23
    Was für eine Möglichkeit für die Schweiz, für einmal ein Vorbild zu sein! E-Voting ist aus technischen Perspektive nicht trivial, aber eine gelungene Implementierung wäre weltweit wegweisend... Anderseits, wir können immer auf Nummer sicher gehen, wie z.B. mit dem Beitritt zur UN!
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    Ariane Rustichelli, Direktorin der Auslandschweizer-Organisation (ASO) 15.07.2019 à 17:14
    Verschiedene Kommentatoren deuten an, die Auslandschweizer-Organisation (ASO) bewirke in Sachen E-Voting wenig bis nichts. Diese Einschätzung, weisen wir dezidiert zurück. Die ASO kämpft permanent dafür, dass Auslandschweizerinnen und Auslandschweizer politische Rechte haben und diese auch ausüben können. Dass den im Ausland lebenden Bürgerinnen und Bürger seit 1992 überhaupt politische Rechte gewährt werden, ist einer der ganz grossen Erfolge der ASO.

    Zugleich ist der Schutz dieser Rechte für die ASO zur Daueraufgabe geworden: Das Erreichte muss permanent verteidigt werden, denn die politischen Rechte der 5. Schweiz werden – in innenpolitischen Debatten – regelmässig in Frage gestellt. Bislang war die ASO dabei erfolgreich.

    Was das Abstimmen und Wählen betrifft, so fordert die ASO einen für alle zugänglichen, verlässlichen Stimmkanal. Ein gutes E-Voting-System könnte diese Forderung erfüllen. Aus diesem Grund hat sich die ASO in den letzten Jahren für die Einführung der elektronischen Stimmabgabe eingesetzt. Sie hat im November 2018 auch eine breit abgestützte Petition zu diesem Thema eingereicht.

    Gegenüber anderen Wegen, den Auslandschweizerinnen und -schweizern die politische Partizipation zu garantieren, ist die ASO aber offen: Absolut zentral ist für sie, dass die politische Partizipation überhaupt möglich ist. Die Wege und Mittel dazu sind eher sekundär. In keiner Weise zutreffend ist die Schlussfolgerung, die ASO nehme die laufende Entwicklung einfach hin. Im Gegenteil: Nach den Entscheiden des Kantons Genf, der Bundeskanzlei und zuletzt der Schweizer Post hat die ASO klar Stellung bezogen.

    Die ASO wertet die jüngste Entwicklung als schweren Rückschlag für die Auslandschweizerinnen und -schweizer. Ein bedeutender Teil der im Ausland lebenden Schweizer Stimmberechtigten kann jetzt gar nicht an den nahenden Nationalratswahlen teilnehmen. Für die Betroffenen bedeutet dies eine weitreichende Abwertung ihrer politischen Rechte. Die ASO sieht dabei ganz klar die Bundesbehörde in der Verantwortung: Ihr Engagement bei der Entwicklung eines verlässlichen, vertrauenswürdigen und finanziell gesicherten elektronischen Stimm- und Wahlkanal ist und bleibt entscheidend.

    Wer von der ASO die praktische Lösungen punkto E-Voting erwartet, blendet einen wichtigen Punkt aus: Die E-Voting-Debatte zeigt nämlich auch, wie wichtig es ist, dass der Staat – und nicht Private, Firmen oder Interessengruppen – die Hoheit über die Ausgestaltung und den Betrieb von Stimmkanälen behalten. Gefordert ist und bleibt also die Bundesbehörde.
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    Patrick Seemann, Zürich 15.07.2019 à 10:11
    So sehr ich die Situation der Auslandschweizerinnen und -schweizer verstehe: Fakt ist, dass keine der momentan verfügbaren eVoting-Lösungen sicher genug sind, um eine zuverlässige, unverfälschbare und anonyme Stimmabgabe zu garantieren. Es ist daher nicht mehr als folgerichtig, dass die Bundeskanzlei hier die Konsequenzen zieht und eine Forcierung des eVoting-Kanals vorerst mal aussetzt. Zu begrüssen wäre, wenn alternativ nach Wegen gesucht würde, wie speziell für die Auslandschweizerinnen und -schweizer die Partizipation erhöht werden könnte ohne gleichzeitig die Sicherheit des Abstimmprozesses insgesamt zu gefährden.
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    Franz Baumann, Sydney, Australien 15.07.2019 à 00:47
    E-voting ist die Lösung. Einfach, schnell und die einzige Alternative für die 5. Schweiz.
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    Markus Immer, Philippinen, Cebu 14.07.2019 à 12:30
    Der "kühle Wind" weht nicht wegen "Sicherheitbedenken", die wäre durchaus lösbar, ABER es gibt starke Kräfte in der Schweiz, die das Verdikt der Auslandschweizer fürchten! Man mag oder schätzt sie generell nicht, diese "5. Kolonne", und dies spüren wir deutlich bei Politik, Botschaften, Konsulaten, wie den Gesetzen und Praktiken die Auslandschweizer betreffen.
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    Kurt Stauffer, South Africa 13.07.2019 à 17:40
    Ohne E-Voting sind wir Schweizerinnen und Schweizer in Südafrika vom Abstimmen in der Schweiz ausgeschlossen! Denn das Stimmmaterial erhalten wir sehr knapp vor der Abstimmung, so dass es zum Rücksenden des ausgefüllten Stimmmaterails per Post nicht mehr reicht! Somit hat man in der Schweiz, wohl das erreicht was man schon lange anstrebt! Die Meinung, dass Auslandschweizer und Auslandschweizerinnen nicht mehr das Recht haben sollten an Abstimmungen in ihrem Heimatland teilzunehmen, ist für viele in gewissen Länder Wohnende Tatsache geworden!
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    Etienne Jaeger, St-Barthélémy, Antilles Françaises 13.07.2019 à 17:07
    Je suis résident dans les Antilles. Les enveloppes de vote avec le code arrivent la plupart du temps un mois après l'envoi, donc bien après la date limite. Cela ne change donc rien..! Il nous est tout aussi impossible de voter que ce soit par internet ou par la poste. La première chose à faire serrait d'adresser le matériel de vote au minimum deux mois avant la date du scrutin. Bien cordialement.
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    Martina González, Spanien/Santa Marta de Tormes 12.07.2019 à 23:15
    Die "Schweizer Revue" flattert schon länger nicht mehr per Post zu mir. Aus ökologischen und ökonomischen Gründen ist es sinnvoller, dass sie per Internet zugestellt wird. Dasselbe sollte auch für das Stimmmaterial gelten. Würden diese Kosten in den meisten Fällen wegfallen, könnte die Ressourcen für ein gut funktionierendes E-Voting verwendet werden.
    Dass es Leute gibt, denen es schwerfällt, ihre Stimme elektronisch abzugeben, und dass man das E-Voting daher nicht beibehalten soll, ist eine billige Ausrede des Jungfreisinnigen Nicolas Rimoldi. E-Voting werde nur von wenigen Spezialisten verstanden, soll Herr Rimoldi geäussert haben. Ich bin wahrlich keine Computerspezialistin, hatte bis anhin aber noch nie Probleme meine Stimme per Internet abzugeben.
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    Malik Berkati, Allemagne 12.07.2019 à 22:48
    Avant la possibilité de voter par internet, je participais aux principales votations et élections, mais les considérations de temps et de coûts (payer 5 € pour exercer ses droits plusieurs fois par an, il faut quand même être motiver). Mais depuis que je peux voter par internet, je crois que je n'ai pas raté une seule votation. Il faut dire ce qu'il en est: c'est pratique. On ne peut pas faire comme si nous étions à la même enseigne que les citoyens des autres pays qui ne votent qu'une fois tous les X années et peuvent se permettre de se déplacer/payer une fois de temps en temps. Nous c'est minimum 4 fois par an dans les années maigres...
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    Evan Xander, California 12.07.2019 à 22:26
    This is nothing short of stupidity. E-filing is the future, does Switzerland want to be stuck in the past? So many things in Switzerland are already outdated and behind the curve, this new is just so much more depressing in the face of a very different future than the Swiss in Switzerland seem to realize. Wake up and smell the Raclette, it's 2019. Having to file paper tax forms to Zurich simply because I left the country is barbaric! Why punish me because I like to explore?
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    Holger Giroldelli, Arembepé Bahia, Brésil 12.07.2019 à 18:25
    Chez moi le courrier n’est pas livré à la maison. J’ai une boîte postale et mon courrier arrive bien avent les votations. Le vote électronique est fantastique. Je trouve vraiment dommage que on ne peux plus utiliser.
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    Mario Beusch, Namibia 12.07.2019 à 15:40
    Ich habe dasselbe Problem. Stimmzettel kommen, wenn überhaupt, viel zu spät an. Kann mein Stimmrecht nicht mehr ausüben!
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    Heinz Bart, Puerto de la Cruz, Tenriffa, Spanien 12.07.2019 à 15:10
    Mit Stolz habe ich hier meinen nicht schweizerischen Kumpels immer erzählt, wie toll und unkompliziert es ist, an den kantonalen und eidgenössichen Abstimmungen teilzunehmen! Die Post hier ist nicht die schnellste. Müsste ich brieflich abstimmen, wäre eine Teilnahme nicht mehr gesichert! Und was ich ganz sicher nicht tun würde, wäre nach Madrid oder Barcelona zu fliegen, um meine Stimme abzugeben! Aber vielleicht wäre das einigen seltsamen Polit-Figuren ja ganz recht? Wer weiss das schon? Selbst die Fähre nach Gran Canaria zu nehmen wäre mir zu viel. Teneriffa hat keine CH-Vertretung! Fazit: DAS E-VOTING MUSS BLEIBEN! Es hat wunderbar funktioniert, danke Genf!
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    Fernand Bolay, Nairobi , Kenya 12.07.2019 à 12:40
    L’envoi électronique est une solution bis?
    Avant que tous se mettent d’accord sur le vote électronique,
    je suis d’accord avec la proposition de M. Zanetti pour envoyer les documents par mail et répondre par envoi postal. Cela permettrai d’éviter l’un des deux trajets postaux, et que le courrier retour envoyé par la poste arrive à temps ..
    Au Kenya , l’envoi par la poste arrive toujours à temps .
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    Beatrice Hochstrasser, Krumbach, Österreich 12.07.2019 à 12:23
    Ich lebe in Österreich und erhalte glücklicherweise die Post frühzeitig.
    Mein Bruder in Südafrika bekommt seit längerem keine Post mehr und könnte ohne E- Voting überhaupt nicht an einer Abstimmung
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    Éric Goldinger, France, Nice 12.07.2019 à 12:01
    Je considère le vote électronique comme une avancée extraordinaire et exemplaire qu'il conviendrait de développer dans d'autres pays comme la France où je réside, bien plus en retard dans l'offre de votes par correspondance ou par procuration.
    Je cite très souvent comme un modèle à suivre le processus de votation helvétique et je déplore très sincèrement cette interruption.
    Il faut rapidement retrouver une solution sécurisée et garantie comme telle par le pouvoir fédéral.
    Être précurseur en ce domaine est très valorisant pour la Confédération.
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    Jean-Marc Born, Thailand 12.07.2019 à 11:50
    Auslandschweizer sind in vielen Belangen nur "Zweitklass-Schweizer", nicht nur betr. E-Voting. Meine Stimmunterlagen erhalte ich in Thailand jeweils 2-3 Tage vor Stimmabgabe, manchmal auch später, weshalb der Postweg utopisch ist. Auch bezüglich Krankenversicherung und Bankverbindung werden uns Steine in den Weg gelegt. Ich denke da spielt Futterneid eine grosse Rolle. Die ASO gibt es zwar, sie wird sogar vom Bund (mit)finanziert, sie kann jedoch überhaupt nichts bewirken. Genauso wie die UNO oder andere internationale Hilfswerke und Organisationen.
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      Ariane Rustichelli, Direktorin der Auslandschweizer-Organisation (ASO) 15.07.2019 à 17:08
      Die Kritik, die ASO bewirke in Sachen E-Voting «überhaupt nichts», weisen wir dezidiert zurück. Die ASO kämpft permanent dafür, dass Auslandschweizerinnen und Auslandschweizer politische Rechte haben und diese auch ausüben können. Dass den im Ausland lebenden Bürgerinnen und Bürger seit 1992 überhaupt politische Rechte gewährt werden, ist einer der ganz grossen Erfolge der ASO.

      Zugleich ist der Schutz dieser Rechte für die ASO zur Daueraufgabe geworden: Das Erreichte muss permanent verteidigt werden, denn die politischen Rechte der 5. Schweiz werden – in innenpolitischen Debatten – regelmässig in Frage gestellt. Bislang war die ASO dabei erfolgreich.

      Was das Abstimmen und Wählen betrifft, so fordert die ASO einen für alle zugänglichen, verlässlichen Stimmkanal. Ein gutes E-Voting-System könnte diese Forderung erfüllen. Aus diesem Grund hat sich die ASO in den letzten Jahren für die Einführung der elektronischen Stimmabgabe eingesetzt. Sie hat im November 2018 auch eine breit abgestützte Petition zu diesem Thema eingereicht.

      Gegenüber anderen Wegen, den Auslandschweizerinnen und -schweizern die politische Partizipation zu garantieren, ist die ASO aber offen: Absolut zentral ist für sie, dass die politische Partizipation überhaupt möglich ist. Die Wege und Mittel dazu sind eher sekundär. In keiner Weise zutreffend ist die Schlussfolgerung, die ASO nehme die laufende Entwicklung einfach hin. Im Gegenteil: Nach den Entscheiden des Kantons Genf, der Bundeskanzlei und zuletzt der Schweizer Post hat die ASO klar Stellung bezogen.

      Die ASO wertet die jüngste Entwicklung als schweren Rückschlag für die Auslandschweizerinnen und -schweizer. Ein bedeutender Teil der im Ausland lebenden Schweizer Stimmberechtigten kann jetzt gar nicht an den nahenden Nationalratswahlen teilnehmen. Für die Betroffenen bedeutet dies eine weitreichende Abwertung ihrer politischen Rechte. Die ASO sieht dabei ganz klar die Bundesbehörde in der Verantwortung: Ihr Engagement bei der Entwicklung eines verlässlichen, vertrauenswürdigen und finanziell gesicherten elektronischen Stimm- und Wahlkanal ist und bleibt entscheidend.

      Wer von der ASO die praktische Lösungen punkto E-Voting erwartet, blendet einen wichtigen Punkt aus: Die E-Voting-Debatte zeigt nämlich auch, wie wichtig es ist, dass der Staat – und nicht Private, Firmen oder Interessengruppen – die Hoheit über die Ausgestaltung und den Betrieb von Stimmkanälen behalten. Gefordert ist und bleibt also die Bundesbehörde.
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    Catherine SERRAT-CARBALLO, L'Estartit (Girona) Espagne 12.07.2019 à 11:48
    Mon époux, nos enfants, ma maman et moi-même vivons depuis plus de 12 ans en Espagne, mais, ayant la chance d'être tous bi-nationaux, je trouve regrettable de ne pas pouvoir participer aux élections de notre pays, autrement que par courrier, et de surcroît payant! Lorsque nous vivions en Suisse, étant inscrits auprès du consulat général d'Espagne de Genève, comme citoyens espagnols de l'étranger, à chaque votation, le gouvernement espagnol nous faisait parvenir notre matériel électoral avec une enveloppe-réponse affranchie. Ce qui doit quand-même engendrer des frais non-négligeables au gouvernement, si l'on considère que l'Espagne compte près de 50 millions d'habitant, et qu'il y a plus de 2'5 milions d'esopagnols résident à l'étranger.
    Je ne comprend donc pas pourquoi, pour une fois (puisque généralement c'est l'inverse), la Suisse, qui est quand-même un pays riche et qui compte moins d'immigrés, ne pourrait pas prendre exemple sur ses voisins. Celà nous permettrait, à nous, habitant de la 2ème Suisse, de rester en contact avec la vie de notre belle patrie, sans poser de problèmes aux sceptiques du vote électronique.
    Personnellement, à une époque où presque tout se fait à travers Internet, (même si à mon avis parfois c'est exagéré), si les choses sont bien faites, je ne pense pas que cela soit particulièrementr risqué,mais, c'est mon opinion, et cela n'engage que moi.
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    Guy Walch, Belgique, Rixensart 12.07.2019 à 11:23
    Pour les Suisses de l'étranger, c'était pratique et très facile à utiliser. Voter par courrier est plus cher (les enveloppes sont hors standard européen et exigent un affranchissement pratiquement double). Voter à l'Ambassade est difficile. Il n'y a plus d'Ambassade en Belgique. Il faut aller à la Haye en train ou en voiture.
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    Raymond Studer, Belgique 12.07.2019 à 10:39
    Suisse de l'étranger vivant en Belgique, je partage totalement la position de l'OSE. Mon épouse, mes enfants et moi-même renonçons bien souvent à exprimer notre opinion lors des votations pour des raisons purement pratiques. Les bureaux de poste sont de plus en plus rares et les horaires d'ouverture ne permettent plus à des personnes qui travaillent de s'y rendre.
    Quant aux problèmes de fiabilité de l'outil qui sont exposés plus haut ils peuvent être résolus pour peu qu'on y consacre les moyens nécessaires. Si ce n'était le cas, toutes les solutions bancaires existantes auraient été abandonnées depuis bien longtemps !
    La question est donc à mon sens clairement politique. Souhaite-t-on que la Cinquième Suisse puisse s'exprimer et influencer plus ou moins profondément les choix de société ?
    Il me semble que poser la question c'est y répondre.
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    Jacques de Félice, France, Haute-Savoie 12.07.2019 à 09:33
    Ingénieur informaticien, Suisse de l’étranger, vieux, je refuse le 'vote électronique' car je sais qu'il n'est pas fiable. Il ne peut pas en l'état de l'informatique, matériel et logiciel, de l’espionnage généralisé, des compétences des informaticiens, de l’irresponsabilité des fabricants de logiciel et de matériel, ...
    Je prends un exemple pour illustrer la chose : si le plus grand fabricant d'avions au monde ne sait pas programmer correctement ses avions au point de les crasher et donc provoquer des morts néfastes à ses ventes (de ceci, on peut douter), comment imaginer qu'une application qui est de très loin moins risquée puisse être de qualité suffisante pour assurer d'être sans faille maîtrisable ? Quand bien même ces deux types d’applications n'ont rien en commun sinon des industries immergées dans la guerre de la rentabilité et beaucoup d’intérêts financiers. Quand on voit tous les jours des failles dans tous les systèmes, l'espoir d'un vote électronique aussi sûr que le papier est à écarter pour pas mal de temps. Ce matin encore le navigateur Firefox - version 60 et 250 millions d’utilisateurs - reçoit un correctif pour 10 failles de sécurité.
    Le système de vote de La Poste : des gens bien intentionnés (entreprise et salariés), sachant les enjeux, ont créé un produit non conforme ! Le politique et l’économique sont deux mondes très différents, les rapprochements sont ‘délicats’. Il y a encore loin entre l’exigence sociale attendue et la qualité de production économique, deux mondes aux intersections dangereuses.
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    Katia Herbulot, France 12.07.2019 à 09:05
    Nous habitons à 35 km de Genève, en "France voisine" depuis 7 ans et avons participé à toutes les élections et référendums par le e-voting par internet, sans aucun problème.
    Mais il est vrai que le matériel pour voter arrive par la poste et ce sont toujours de grosses enveloppes...Peut-être ce matériel pourrait-il effectivement être envoyé par mail et en pièces ajoutées.
    En tout cas nous n'irons pas jusqu'à Lyon, à plus de 100 km, pour continuer à participer aux votations.
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    Andamon Slawinski 12.07.2019 à 08:28
    Ich habe zwar keine große Probleme mit der Post in Polen, das kann sich aber schnell ändern. Ich habe gerne E-Voting gemacht und bin sehr dafür, in einer ausgereifter Form. Inzwischen gibt es neue Technologien, die auf "Blockchain" basieren, die hier angewendet werden können. So wie Cryptocurrency, kann es auch "Crypto-Voting" geben. Diese neue Technologien, zusammen mit Quantenkryptographie u.s.w. sind schon da und werden von einigen Firmen und Staaten, wie China, angewendet. So wie die Sicherheit der Systeme wichtig ist, ist auch die "Kontrolle". Vielleicht ist das noch ein Thema, das nicht genug transparent bei E-Voting ist. Und das macht Angst. Bei mir auch wenn ich durch Japanische Doku-Reportage erfahre was schon an "Krypto-kriegen" zwischen USA und China gibt. Ich beobachte aber auch die Entwicklungen in anderen Ländern wie z.B. Estland, wo die "Digitalisierung" sehr fortgeschritten ist. Ich habe dort E-Residency beantragt und bekommen. Jetzt warte ich auf die Übergabe bei der Botschaft eines E-Readers mit ID-Karte. Angeblich kann ich dann 99% offiziellen Sachen online erledigen.
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    Christoph Schwegler, Thailand 12.07.2019 à 06:52
    Zur Zeit einfachste & günstigste Lösung: postalischer Versand der Unterlagen ins Ausland mindestens 2 oder 3 Monate vor Abstimmungstermin!
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    Markus Flury, Thailand 12.07.2019 à 05:26
    In Stellungnahmen von Schweizer Leserbriefschreibern sehe ich vermehrt,dass Auslandschweizer zur Politik in Ihrer Heimat nichts zu sagen haben. Denn wir zahlen ja keine Steuern und geben kein Geld in der Schweiz aus. Das ist wohl auch die Haltung vieler Politiker. Eine falsche Haltung wie ich meine, denn die Schweiz als Exportnation profitiert enorm von den Kontakten der Auslandschweizer. Aber vielen, die die Schweiz höchstens mal für Ferien verlassen, fehlt der dazu nötige Weitblick.
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    Walter Böhlen, Prasat, Thailand 12.07.2019 à 04:22
    Herr Claudio Zanetti spricht von unzulänglichen Postdienstleistungen und da hat er völlig recht. Nur leider betrifft dies auch die Schweizer Post - und dies bei diesen Preisen. Habe schon einige Male Post aus der Schweiz kommend mittels Aufgabedatum und Erhalt geprüft. Und siehe da, wenn ich meine Post abgehend aus Thailand mittels Tracking verfolge, stelle ich einfach fest, dass diese Post innert kürzester Zeit in der Schweiz ankommt.
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    Susanne Cook, USA 12.07.2019 à 01:30
    I am always impressed by the complex security measures that come with both the mail voting option and the electronic one. I mostly choose the e-voting now. Being an older voter, I find it a bit of a challenge to do all the steps correctly. But, in turn, that helps my trust the security of the process.

    Having this right to vote is one of the main bonds to Switzerland and fuels my sense of pride in the country.

    I do feel some concern for Swiss abroad who are not agile with electronic communication although they can still avail themselves of the printed version especially if it were sent early enough to reach them and return their voting materials.
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    Philippe Kellerhals, Costa Rica, Alajuela 12.07.2019 à 01:14
    Ben, plus de possibilité de vote électronique pour nous à l'étranger...donc plus de vote de notre part...payer 6$ pour juste donner son avis...pas la peine...
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    Silvia Haug, Bogotá, Kolumbien 12.07.2019 à 01:03
    Ich lebe seit 15 Jahren in Kolumbien. Vor 25 Jahren war ich für die Stadt Baden als Stimmregisterführerin in einer Kommission bezüglich E-Voting. Man stelle sich das mal vor. Vor 25 Jahren! Und man ist noch keinen Schritt weiter. Wie oft habe ich mich an die ASO, die Staatskanzlei Aargau und mir bekannte Parlamentarierinnen gewandt! Es fehlt eindeutig an politischem Willen. Und immerhin machen wir gut 10% der Schweizer BürgerInnen aus. Wir interessieren uns für die Vorgänge in der Schweiz und wollen eine Stimme haben. Kurzfristig bliebe wohl nur der Weg über die Vertretungen vor Ort, denn vermutlich wird es nochmals 25 Jahre dauern. Dann sieht die Welt wieder ganz anders aus, und die Eidgenossenschaft wird die Entwicklung einmal mehr verschlafen haben.
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    Lucienne Nicolay, Canada, Gatineau (Qué) 11.07.2019 à 21:28
    Je suis une personne âgée. Je trouve le vote électronique formidable. Je peux voter rapidement et dans les temps voulus. Auparavant, il m’est arrivé à plusieurs reprises de ne pouvoir voter, car je recevais l’enveloppe trop tardivement . Mon vote serait arrivé trop tard. Maintenant, même si l’enveloppe arrive tard, je peux voter à temps et sans me déplacer! J’espère ne pas devoir voter par l’ambassade, car je ne me vois pas me déplacer et faire 10 km en plein hiver canadien ( entre 0 et -28C) pour aller voter. Si un jour je ne conduis plus, ce sera plusieurs heures de déplacement en autobus! Alors, adieu les votations!
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    Philipp Kaufmann, Ñuñoa, Santiago de Chile 11.07.2019 à 21:10
    Als Auslands-Aargauer konnte ich E- Voten. Das Problem daran war, das 90% der Abstimmungen, das Abstimmungsmaterial bis zu einem Monat nach der Abstimmung oder gar nicht ankam. Daher schlage ich vor, die Logistik des Stimmmaterials über die Schweizer Vertretungen und der Lokalen Post, oder auf elektronischem Wege zu senden und das Abstimmen per Urne in der Vertretung oder bei elektronischer Identitätsfeststellung.
    Ich kann von hier aus meine Schweizerischen Banksachen per Internet erledigen, aber nicht abstimmen????
    Das riecht nach fehlendem politischem Willen.
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    Alexander Kauz, Deutschland/ Waldkirch im Elztal 11.07.2019 à 20:55
    Lassen wir doch bitte die Kirche im Dorf. All jene welche Bedenken haben, Stimmen wie gehabt klassisch im Wahllokal.
    Ich bin von der Sicherheit überzeugt und stimme gerne elektronisch.
    Eine Abschaffung würde ich äußerst bedauern.
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    Peter Koenig, Lima, Peru 11.07.2019 à 18:25
    In Peru kommt das Wahlmaterial, wenn überhaupt - meistens zu spät an. Und wenn es ankommt, und wir jetzt per Post wählen müssen, dann haben wir buchstäblich keine Stimme mehr. Punkt. Die Post funktioniert nicht, oder nur sehr, sehr langsam.
    Ich bin mit dem Vorgänger aus Tenerife völlig einverstanden - was für die Banken funktioniert, sollte auch fürs Wählen funktionieren.
    Oder ist da etwa ein anderer Gedanke dahinter - eine Art Zensur der Auslandschweizer? - Sind wir dafür bekannt eher links zu wählen, weil wir in der "grossen Welt" eine andere Sicht entwickelt haben?
    Wie dem auch sei - es ist sehr komisch. Ich weiss sehr wohl, wenn die elektronische Abstimmung zurückgezogen wird, betrifft es auch die Schweizer in der Schweiz, aber für die gibts eine vertrauenswürdige Post und letztlich der Urnengang, während wir die wir in sog. Entwicklungsländern leben so gewissermassen der Stimme beraubt werden.
    Danke den Behörden für ein neues Überdenken der Eletronik - und bitte orientieren Sie sich and den Banken.
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      Jim Young, New Zealand 12.07.2019 à 05:59
      I agree Peter. To me this looks more like an unwillingness to give the Swiss abroad any more political influence than they already have. I get the feeling they'd rather we had less influence, not more.
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      Christine Passavant, Chile 14.08.2019 à 12:45
      Absolut einverstanden ! Dasselbe geschieht in Chile, die Post funktioniert nicht bzw viel zu langsam... und das E-banking von auch kleinen Banken beinhaltet viel mehr schützenswerte Informationen als eine Stimme... sollte doch kein Problem sein....
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    Karl Emanuel, Spanien, La Orotava, SC de Tenerife 11.07.2019 à 15:46
    Es ist schon befremdlich, dass der Bund mit Unsummen Bankenrettung betreiben kann, aber ein Übermittlungssystem, das mit dem der Banken vergleichbar wäre, ist offenbar nicht beschaffbar. Aber jede Kleinbank hat es. Dabei muss das System weniger können als das der Banken: Personalien (sind vorgegebenund werden beim Versand verschlüsselt), Ve­ri­fi­ka­ti­ons-Code, Ja, Nein, Enthaltung - in vier Landessprachen.
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      Lorenz King, Deutschland 12.07.2019 à 20:42
      . . . . dass der Pionierkanton Genf das von ihm entwickelte E-Voting-System aus Kostengründen eingestellt hat.
      Kaum zu glauben, da fehlt es an Geld um ein gut funktionierendes System weiterzuführen!
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      Nicolas A. Rimoldi, Luzern, Kampagnenleiter der Volksinitiative "Für eine sichere und vertrauenswürdige Demokratie (E-Voting-Moratorium)" 24.07.2019 à 15:54
      E-Banking und E-Voting sind 0 vergleichbar. Mit dem heutigen Stand der Technik ist keins sicheres E-Voting-System zu bauen. Hierin sind sich alle Experten einig.

      Unsicheres E-Voting gefährdet die Sicherheit unserer Demokratie. Deswegen muss es gestoppt werden. Die politischen Partizipationsmöglichkeiten der Auslandschweizer müssen gestärkt werden. Hierfür existieren genügend, wie die Erfahrung aus diversen Ländern zeigt, Alternativen. Unsicheres E-Voting ist keine.

      Warum E-Voting heute keine gute Idee ist, ist auf e-voting-moratorium.ch ausführlich erläutert.
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    Peter Wolf, Südafrika 11.07.2019 à 15:02
    Meine Frau und ich wohnen in Südafrika. Bei uns kommt das Stimm- und Wahlmaterial regelmässig zwei bis drei Wochen nach dem Urnengang an, wenn überhaupt. Ich fände es eine gute Lösung, uns das Abstimmungsmaterial wenigstens per e-Mail zuzustellen, oder falls mit der Post, dann mindestens acht bis zehn Wochen vor dem Urnengang.
    Freundliche Grüsse, Peter Wolf
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