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  • En profondeur

Participer à la séance de la Commission depuis Rio?

16.03.2015 – Jürg Müller

Le nombre de Suisses vivant à l’étranger ne cesse de croître. Ils forment un électorat convoité par les partis politiques en période électorale. Une question se pose dès lors: la «Cinquième Suisse» doit-elle devenir le 27e canton?

C’était une première au Parlement suisse, à double titre: en plus d’être mariés à la ville, Ruedi et Stephanie Baumann avaient aussi la particularité d’être le premier couple de Suisses de l’étranger à siéger au Conseil national, lui pour les Verts et elle aux côtés des sociaux-démocrates. Jusqu’alors, aucun siège de l’Assemblée fédérale n’avait été occupé par un Suisse de l’étranger. Le fait est qu’au moment de leur élection, les Baumann vivaient encore en Suisse: Ruedi a siégé au Conseil national de 1991 à 2003 et Stephanie de 1994 à 2003. Ils n’ont déménagé qu’en 2001 dans le sud de la France, où ils ont lancé une nouvelle exploitation après avoir confié leur ferme bio à l’un de leurs fils. 

Au final, la «Cinquième Suisse» n’aura été représentée au parlement que durant deux années environ. Cela peut paraître d’autant plus surprenant que les entraves politiques ne cessent de s’atténuer. Aucune restriction juridique ne s’y oppose: par principe, les Suisses de l’étranger disposent du droit de vote et d’éligibilité. Seules conditions: être inscrits auprès de la représentation suisse à l’étranger et décider du lieu de vote – la commune d’origine ou la dernière commune de résidence. Quant au droit d’éligibilité à l’échelon fédéral, les Suisses de l’étranger en bénéficient depuis la fondation de l’État fédéral. Plusieurs Suisses de l’étranger ont été élus au Conseil fédéral – le dernier en date fut Friedrich Traugott Wahlen, en 1959.  

Des suffrages très convoités

Les voix des expatriés suisses sont de plus en plus prisées par les partis politiques. Et pour cause: la «Cinquième Suisse» continue de croître fortement. Actuellement, pas moins de 740?000 Suisses vivent à l’étranger, soit près d’un dixième de la population. Proportionnellement, la Suisse a plus d’émigrants que n’importe quel autre pays d’Europe. Le nombre de candidats résidant à l’étranger est également en constante augmentation: alors qu’ils n’y en avait que trois sur les listes électorales en 1995, et qu’un seul en 1999, ils étaient 15 en 2003, puis 44 en 2007 et 81 en 2011. Certains partis proposaient même des listes internationales à part, d’autres intégraient les Suisses de l’étranger dans leurs listes cantonales. Pour la première fois, en 2011, près de 22??000 Suisses de l’étranger ont pu voter par voie électronique dans le cadre d’un projet pilote dans certains cantons.

«Devoir de présence physique»

Des mesures sont donc mises en œuvre pour faciliter la participation des Suisses de l’étranger à la vie politique. Reste qu’assumer concrètement un mandat au Conseil national depuis l’étranger pose quelques difficultés, notamment en vertu du «devoir de présence physique». «Une obligation que les élus sont tenus de respecter pendant les sessions, mais également lors des séances des commissions», précise Mark Stucki, porte-parole des Services du parlement. «Même si cela ne concernait pas un Suisse de l’étranger, l’admissibilité d’une connexion vidéo pour participer à une séance de la Commission a un jour fait l’objet d’une requête, qui a abouti à un refus pour des motifs juridiques», ajoute M. Stucki. 

Ce devoir de présence peut donc s’avérer problématique. Pour Ruedi Baumann, le périple était long: de son petit village, il devait parcourir une centaine de kilomètres en auto pour ­gagner Toulouse, avant de rejoindre Genève et Berne en train de nuit. En revanche, l’envoi de documents ne posait pas problème selon l’intéressé. A l’ère d’internet, ces démarches devraient gagner en simplicité. Les frais de déplacement, assumés par l’État, entrent également en ligne de compte. Il faut savoir que le déplacement de chaque conseiller national jusqu’à Berne est pris en charge, quel que soit le lieu de résidence. «C’est aussi le cas lorsqu’un membre du Conseil habite à Rio de Janeiro», explique Mark Stucki. «On définit le trajet le plus judicieux jusqu’à la frontière, sachant qu’en Suisse, tous les parlementaires ont de toute façon l’abonnement général.»

Le manque de contacts

Stephanie Baumann, qui n’a transféré ses papiers en France que fin 2003, peu avant la fin de la législature, pointe un autre problème: si elle a pu s’organiser pour participer aux sessions et séances des commissions, elle n’a pu maintenir que par écrit tous les autres contacts qu’elle juge indispensables à un travail parlementaire sérieux, voire a dû se résoudre à faire sans. «Or, il est essentiel de maintenir les contacts avec les diverses parties prenantes, les réunions préalables avec les représentants des partis, les consultations de représentants des organisations d’intérêts concernées, etc.» Du reste, Stephanie Baumann ne s’est jamais considérée comme une représentante des Suisses de l’étranger. «Qui devrais-je représenter en tant que Suisse de l’étranger? Un banquier à Bangkok? Une rentière AVS de la Costa del Sol?» Rappelant qu’elle a toujours été une représentante de ses électeurs du canton de Berne, elle ajoute: «Pour pouvoir être crédible dans mes fonctions, j’avais besoin de l’ancrage dans la section de mon parti, mais aussi du contact avec les acteurs locaux et régionaux.»

Débat parlementaire sur la circonscription électorale spéciale

Des initiatives sont régulièrement menées pour consolider la position des Suisses de l’étranger au parlement. Récemment, le PS est beaucoup intervenu en ce sens. En 2007, le conseiller national PS zurichois Mario Fehr dépose une motion en faveur d’une ­«Représentation directe des Suisses et Suissesses de l’étranger à l’Assemblée fédérale», qui se soldera par un échec. En 2009, une initiative parlementaire du conseiller aux États PS genevois Carlo Sommaruga connaît à peu près le même sort. Il demande la création de sièges garantis pour les Suisses de l’étranger au Conseil national et au Conseil des États – sous quelque forme que ce soit. En 2008, le Conseil national y répond favorablement – contre l’avis de la Commission –, tandis que le Conseil des États la rejette. Aucune suite n’est donnée à l’initiative.

La représentation directe des Suisses de l’étranger au sein des deux Chambres aurait nécessité une modification de la Constitution: il aurait fallu réserver un ou deux sièges pour les Suisses de l’étranger au Conseil des États, et créer une circonscription électorale à part avec un nombre donné de sièges garantis pour les élections au Conseil national. Les opposants ont fait valoir que les Suisses de l’étranger bénéficieraient ainsi du même traitement que les citoyennes et citoyens d’un canton. Pour Ruth Humbel (PDC), porte-parole de la Commission, le canton est «une structure étatique liée à un territoire», ainsi qu’elle l’a défini lors du débat parlementaire. «Or, il n’est pas possible de l’assimiler avec un groupe de personnes disséminées de par le monde et dont le seul point commun est de vivre en dehors des frontières de leur pays. Suivant leur pays d’expatriation, les Suissesses et les Suisses de l’étranger ont des conditions de vie très différentes, ce qui ne justifie pas la constitution d’une circonscription électorale». Au Conseil des États, ­Hansheiri Inderkum (PDC) estime qu’une telle circonscription serait «extrêmement problématique d’un point de vue politico-juridique».

Les partisans de l’initiative de Carlo Sommaruga soulignent que les Suisses de l’étranger, «même s’ils vivent sous diverses latitudes, partagent les expériences spécifiques au quotidien vécu loin du pays d’origine». Pouvoir intégrer davantage un point de vue extérieur serait bénéfique au travail parlementaire, d’après eux. La conseillère aux États genevoise Liliane Maury Pasquier (PS) évoque l’augmentation de la mobilité professionnelle chez les Suisses. Cette richesse culturelle et intellectuelle ne pourrait que profiter au parlement. Son collègue tessinois Filippo Lombardi (PDC), également en faveur de l’initiative, ajoute que la réglementation actuelle rend quasiment impossible toute élection d’un Suisse de l’étranger.

Trois États de l’UE ont des circonscriptions pour électeurs à l’étranger

Stephanie Baumann est également sceptique s’agissant d’une représentation des Suisses de l’étranger au parlement: «Je ne vois pas l’intérêt de créer un contingent fixe de sièges au Conseil national pour les Suisses de l’étranger», confie-t-elle. Et son mari, Ruedi Baumann, d’ajouter: «Mener une campagne électorale auprès des Suisses de l’étranger serait une aberration. Les seuls candidats susceptibles d’être élus seraient ceux disposant déjà d’une notoriété en amont ou de grands moyens financiers.»

Une vision qui n’est manifestement pas partagée au parlement. En septembre 2014, le Conseil national a chargé le Conseil fédéral d’établir «un rapport présentant les modèles appliqués par différents États européens ou dont la mise en place est actuellement envisagée par ceux-ci en ce qui concerne les droits politiques et la représentation politique de leurs citoyens qui vivent à l’étranger». S’il faudra encore attendre un peu pour en connaître les conclusions, on sait déjà que l’Italie, la France et le Portugal disposent de circonscriptions électorales et donc d’une représentation directe de leurs ressortissants, avec des sièges garantis au parlement. Sur les 577 membres de l’Assemblée nationale française, onze députés ont été élus, pour la première fois à l’occasion des élections de 2012, dans des circonscriptions électorales hors de France. En 2006, les ressortissants italiens à l’étranger pouvaient déjà élire certains représentants du parlement dans des circonscriptions électorales spéciales. Sur les 945 sièges de la Chambre des Députés et du Sénat, 18 étaient affectés à des Italiens de l’étranger. D’ailleurs, le parlement à Rome compte trois Italiens résidant en Suisse.

Jürg Müller est rédacteur à la «Revue Suisse» 

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Commentaires :

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    Arye Ophir 17.04.2015 à 11:54
    Die Frage als solche ist im eigentlich schon "neben der Spur".Das Parlament ist, genau genommen, politisches Eigentum allesr Schweizer die ein Wahlrecht habe. Die Auslandschweizer? In dem Sinne nicht mehr und nicht weniger als eben noch ein Kanton, auch wenn ein externer. Ohnehin wird eine gewaehlte Person ihren Wohsitz wieder in ie Schweiz verlegen muessen. Also, wo genau liegt das Problem? Eine intelligente Antwort wuerd mich freuen.
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    Godi 17.04.2015 à 07:02
    Die im Ausland lebenden Schweizer von den viele RS etc und andere Dienste in der Alten Heimat geleistet haben, ihren verdienten Ruhestand an der Sonne verbringen ohne der Heimat zur last zu fallen , brauchen ein Sprachrohr in der Heimat sonst beseht die Gefahr das sie ins Hintertreffen geraten, zu Bürgern 3 Klase werden, und das deren Anliegen wie z B Recht auf CH Bankkontogleichheit etc nicht würdig und fair vertretet werden
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    Jean-Pierre Bornand 02.04.2015 à 18:04
    Je voudrais aviser les Suisses qui se trouvent à la retraite dans une
    grande pauvreté. Si ils ont payé leur AVS pendant 30 ans et qu'ils
    touchent le minimum 1200 fr. pour les deux, ils doivent premièrement
    apprendre l'espagnol (argentin, si possible ) .
    Vivant en Argentine, ils vont recevoir environ 10'000 pesos par mois,et, comme la situation économique est au plus bas, et est loin de s'améliorer,leurs ressources ne vont pas baisser, ils vont avoir
    chaque mois cette somme, qui doit normalement suffire à une famille de deux époux avec 2 enfants.
    Il feront déposer leur AVS dans une banque et retireront leur AVS avec
    une carte de débit Maestro, qui est plus économique que la carte de débit.

    Jean-Pierre Bornand

    Pedro J. Frias 325, Bo. Paso de los Andes, 5000 CORDOBA, Argentine

    adsl250kbps@ciudad.com.ar
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    Herbert Stäheli 30.03.2015 à 04:00
    Es wäre absolut notwendig eine Behörde zu haben, die die Anliegen der Auslandschweizer entgegennimmt und diese auch im Parlament vertritt. Bundesrat Berset hatte in seiner 1. Augustrede in Thailand betont, wie wichtig Auslandschweizer für die Schweiz wären und was für Leistungen Auslandschweizer für die Schweiz erbringen würden. Da stellt sich aber die Frage: Was tut die Schweiz für die Auslandschweizer?
    Ich stellte einmal die Frage per E-Mail an das EDA (Bundesamt für auswärtige Angelegenheiten, weshalb Auslandschweizer keine Krankenkasse auf der Basis der Grundversicherung in der Schweiz abschliessen können. Als einfache Antwort wurde mir beschieden, dass ich mich halt an eine Private Versicherung wenden müsse (2,5 - 3 x teurer).
    Ich bin nicht nur dieser Antwort wegen enttäuscht, sondern auch über die vorher erwähnte Abzocke von Banken und Postfinance "nur weil man im Ausland wohnt", ohne eine Gegenleistung zu erhalten.
    Deshalb nochmals: eine Vertretung im Parlament, die die Anliegen der Auslandschweizer entgegennimmt und ernsthaft vertritt tut dringend Not.
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    Edward Girardet 27.03.2015 à 22:57
    I am a journalist and editor and an Auslandsschweizer born in NY of Vaudois and Balois parents. The Swiss proper ignore the Swiss abroad and do so to their detriment. The same goes for the way so many, particularly in the more rural cantons, treat their foreigners who live and work in Switzerland, ensuring that our economy thrives.

    And yet, there is no real debate. See article in The Essential Edge (www.essentialgeneva.com) on: "The Swiss need to value their foreigners more." A deliberately provocative piece, this was initially offered in German to the NZZ and then the Tagesanzeiger. Neither took the piece because it 'disturbed' or represented an unwelcome outside point of view, despite being written by a Weltschweizer.

    Swissinfo ran it as a Point of View (an Oped for the AngloSaxon press) but then pulled it after six hours. We ran it on The Essential Edge and the World Radio Switzerland site. It received over 20,000 hits within 48 hours on the Essential Edge site. Readers, including Swiss, were shocked, some utterly astonished that these issues continue to be ignore and with such arrogance. Time to leave the comfort zone for real debate, my friends. Or is that at all possible? I am yet to be convinced.
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      Elizabeth Riordan-Grundlehner 30.03.2015 à 21:25
      Outstanding commentary. I was born in New York City to a Swiss father and American mother, and gave tient a substantial portion of my life in Switzerland. Swiss must learn to be more open and less insular. Swiss can be ugly.
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      Elizabeth Riordan-Grundlehner 30.03.2015 à 21:25
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    Felix Roshardt, Gmunden 24.03.2015 à 20:41
    Ich bin schon sehr erstaunt, dass sich viele Auslandschweizer benachteiligt fühlen als "Inner-Schweizer". Aber: ist es nicht so, dass wir die Schweiz verlassen haben um irgendwo auf der Welt unser Leben einzurichten? Sind wir nicht dahingezogen, weil wir ein "anderes" Leben wollten als in der Schweiz? Nun zu verlangen, dass wir "de föifer und s weggli" haben wollen, finde ich schon etwas vermessen. Ich finde es schon sehr schön, dass ich Wählen und abstimmen darf und so etwas mitreden kann in der Schweiz. Die Demokratie zu leben, ist was sehr schönes. Das lernt man erst zu schätzen, wenn man es nicht mehr hat. Einen Rat der Auslandschweizer würde mir genügen, wo man sich um die einbezahltn Beträge der AHV, der AV etc. kümmern würde... alles andere habe ich mit meinem Auszug aus der Schweiz aufgegeben.... so ist es nun mal. Ich habe mich mit dem Land und den Gebräuchen in meinem Gastland auseinander zu setzen. Das wars...sonst muss ich wieder zurück in die Schweiz... so einfach ist das.
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      CStauss 29.03.2015 à 11:10
      Ich glaube nicht, dass es sich lediglich um ausgewanderte Schweizer (und deshalb Wahlheimaten) handelt.

      Natürlich fügt man sich am neuen Ort ein und lebt nach dortigen Sitten und Gebräuchen.- Und trotzdem ist man dort ein Ausländer und wird im Vergleich zu Einheimischen oft nachteilig behandelt. Vorallem stimmt dies für viele junge Leute (wie ich), die derzeit einige Jahre im EU-Raum arbeiten.

      Dabei handelt es sich nicht um eine Wahlheimat, sondern eine temporäre Auslandzeit, da Arbeitsmöglichkeiten anderswo besser sind!

      AHV dürfen wir nicht mehr freiwillig (!!) einzahlen und sind somit gezwungen Lücken zu machen, um nach ein paar Jahren im EU Raum in die CH zurück zu kehren und das ganze Leben lang dafür zu büssen??

      Wäre es dem Staat denn lieber, dass gut ausgebildete junge Menschen auf ALV und Sozialgelder zählen um ja nicht ins Ausland abzuwandern? Nein, die sind froh, wenn wir Arbeit finden- aber einsetzen für unsere Rechte tut sich dann doch niemand.

      Ich finde, man kann nicht immer alles so verallgemeinern. Wir müssen zeitgemäss denken, und daher sind auch kurzfristige Auslandschweizer je länger die Norm!

      Eine Unterscheidung bzw. zwei verschiedene Vertretungen (EU und nicht-EU) wie vorgeschlagen in einem anderen Kommentar, fände ich sehr wertvoll.

      Ich finde es schön so viele verschiedene (und trotzdem sehr einheitliche) Meinungen zu hören- es klingt ganz dannach als wäre es etwas, dass eben nicht im Keim erstickt werden sollte.
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      Philipp Schlegel, Panamá 29.03.2015 à 15:56
      Ich kann die Meinung von Felix Roshard nicht teilen. Nicht alle im Ausland lebenden Schweizer haben der Schweiz definitiv den Rücken zugekehrt. Viele sind nur temporär im Ausland und wollen irgendwann zurück. Für sie wäre es wichtig, sehr wichtig, mitbestimmen zu können.
      Abgesehen davon müsste die Schweiz eigentlich auch daran interessiert sein, möglichst viele Expats wieder zurückzuholen, um von ihren Erfahrungen und einer echten Aussensicht lernen und profitieren zu können. Ich habe die Erfahrung gemacht, dass gerade Menschen mit viel Auslanderfahrung häufig bewusstere Patrioten sind ...
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    Amo Fuchs 24.03.2015 à 18:51
    Ich lese fast täglich die NZZ online, aber verpasse meistens die Abstimmungsdaten. Ich merke es erst ein Tag danach das es Wahlen gegben hat. Nun gut.
    Wir kommen jedes Jahr in die Schweiz, in Graubünden, auch das wird schwieriger. Altersmäss können wir nicht mehr ein Auto mieten, und die SBB hat sich gewaltig zurückentwickelt. Früher konnte ich das Gepäck aufgeben und es am anderen Ende fast gleichzeitig kriegen, heut braucht es 3 Tage von Kloten nach Davos. Meine Frau (75) hat noch eine Freundin vom Kindergarten! und von der Berufschule, was macht man? Und ich habe noch ein Freund von der Schule. Gut dass es Internet gibt.
    Man muss sich zufrieden geben mit was man hat.
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  • user
    Rudolf 23.03.2015 à 16:38
    P.S. etwas zum allgemeinen Layout der Schweizer Revue:

    Schon mal was von modernen webfonts oder "mobile friendly" Textgroessen gehoert oder gelesen??

    Beides ist bei euch eine KATASTROPHE .. aber vielleicht geht es euch ja primaer darum dass ihr gar nicht wollt dass irgedwer diese kleine Schrift in einem schwer leserlichen Font ueberhaupt lesen moechte??
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  • user
    Rudolf 23.03.2015 à 16:35
    Zuallererst mal mit der Abzocke von Auslandschweizern anfangen bitte.
    Die Banken sowie der Bund ueber die Postfinance sind doch in's gute alten Eaubritterzeitalter zurueck verfallen mit all den Extragebuehren gegen Auslandschweizer, obwohl die meisten im Zeitalter von Online banking den Banken keinen kleiner Rappen mehr an Kosten verursachen als Hr. Hinz und Fr. Kunz dies in der Schweiz selber tun.

    Vielleicht verschwinden aber auch immer mehr Schweizer in's Ausland weil die Heimat von Fremden ueber rannt wurde weil die Politiker in Bern (welche davon nicht direkt betroffen werden) die stupide Idee vom Bevoelkerungszuwachs aus dem Ausland als neue Steuerqulle erfunden haben anstatt endlich mal das machen was selbst ein Putin kuerzlich beschlossen hat, sich selber und all den Verwaltungsappartsangestellten endlich die Loehne Volksvertraeglich abzuspecken und dabei den gesamten Luxusverwaltungsapparat gleich auch Steuerzahler gerechter zu verringern.
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  • user
    Philipp Schlegel, Panamá 23.03.2015 à 12:42
    Schwierig, aber deshalb nicht weniger notwendig. Ein Schweizer, der für die Sessionen physisch in der Schweiz anwesend sein muss, ist zwar nach meiner Meinung kein 'richtiger Auslandschweizer' mehr, eine direkte Vertretung der rund 10% im Ausland lebenden Schweizerinnen und Schweizer wäre aber trotzdem richtig und wichtig.

    Es gibt nicht bloss Unterschiede wischen den Anliegen von Expats in Thailand und Südafrika oder Mexiko. Es gibt durchaus auch Themen, die alle Auslandschweizer gleichermassen betreffen. Ein gutes Beispiel dafür ist die Frage, die wir eben jetzt miteinander diskutieren, nämlich wie die Interessen der Auslandschweizerinnen und Auslandschweizer im Parlament vertreten werden könnten. Weitere Themen wären zum Beispiel die Abschaffung der Kommunikationshürden für Expats mit Schweizer Banken, die Erleichterung der Stimmabgabe bei Abstimmungen und Wahlen usw. Das sind zwar Themen, die immer mal wieder von in der Schweiz lebenden Politikern aufgegriffen, aber auch schnell wieder fallen gelassen werden, weil sie in der Schweiz Lebenden im Alltag eben doch nicht begegnen und deshalb keine grosse Relevanz für sie haben. Ein eigener Wahlkreis für im Ausland lebende Schweizerinnen und Schweizer wäre damit gerechtfertigt.

    Der Prozess ist angestossen. Nun sind Kreativität und konstruktive Vorschläge gefragt. Ich könnte mir zum Beispiel sogar vorstellen, dass nicht EIN, sondern ZWEI Wahlkreise für Auslandschweizerinnen und Auslandschweizer sinnvoll wären: einer für in EU-Ländern Lebende und einen für Schweizer Bürgerinnen und Bürger in Nicht-EU-Ländern. Was spricht dagegen?
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    Andreas Bürki 22.03.2015 à 22:33
    Ich denke, wenn wir über die Demokratie in der Schweiz nachdenken ist das Wichtigste, dass erst einmal alle ständigen Einwohner der Schweiz das Recht haben, mitzubestimmen, was im Land geschieht. Leider sind über 20% der ständigen Wohnbevölkerung der Schweiz von der politischen Mitbestimmung ausgeschlossen weil sie, aus welchen Gründen auch immer, kein kleines, rotes Büchlein besitzen. Dies ist nun ein ungemein gravierenderes Problem als jenes, dass Auslandschweizer eine Vertretung im Parlament verdienen. Ich hoffe, dass gerade wir als Auslandschweizer diese Verletzung der politischen Rechte von Einwohnern (wie sie einige von uns sicher auch selber in ihrer Wahlheimat erleben) beenden möchten. Ich denke, in diesem Punkt wäre es noch wichtiger, aktiv zu werden.
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      CStauss 15.04.2015 à 09:55
      Zur Info... Trotz 'roten Büchleins' darf ich aber nicht in der EU stimmen. Ich lebe in England und gerade jetzt wo die 'general elections' anstehen, ist es besonders ärgerlich, dass man als Schweizer nicht stimmen darf!

      Ich 'darf' hingegen weiterhin in der Schweiz abstimmen (was ich auch schätze).

      Von den über 700'000 Auslandschweizern leben über 400'000 davon im EU-Raum!
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    René Gusset Brasil 22.03.2015 à 22:25
    Auch ich bin der Meinung die Auslandschweizer sollten als Ansprechspartner einen Auslandschweizer Rat haben, wo man per email seine Anliegen vorbringen kann. Ist es nicht auch so, dass wir Auslandschweizer auch die Schweiz im Ausland vertreten, verkaufen oder auch verteidigen und erklären, wie z.B. problem mit dem Bankgeheimnis, etc. Ich wohne in Brasilien und da die Schweiz hier relativ präsent ist werde ich immer wieder von Brasilianern über dies und jenes gefragt. Somit denke ich wäre es angebracht das wir eine Vertretung als direkte Ansprechspatner hätten.
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    Irene Keller-Bachmann 22.03.2015 à 17:27
    Ich freue mich über diese vielseitigen Kommentare. Das Anliegen besonders der Auslanschweizer Ratsmitglieder ist es, den im Ausland lebenden Mitbürgern möglichst zu ihren Rechten zu verhelfen und kümmert sich speziell darum, dass wir keine weiteren Rechte verlieren. In den 33 Jahren, die ich bereits im Ausland lebe, habe ich mehrfach die Einschränkung meiner Rechte, wohlverstanden, als zahlende und ihren Pflichten nachkommende Bürgerin, erfahren müssen. Zur Erinnerung: Kündigung der Krankenkasse, Kündigung der Pensionskasse (in diesem Fall infolge Verkauf an eine ausländische Firma), Kündigung des Schweizer Bankkontos und dazwischen auch eine Zzeitlang die Furcht vor der Kündigung der AHV-IV.
    Es braucht unbedingt eine Vertretung der Auslandschweizer als solche, die unserer aller Anliegen und Bedürfnisse in der Schweizerischen Politik wahrnimmt, weil nur diese einen direkten Bezug dazu haben und wissen, was unser Leben im Ausland beeinflussen kann. Der Auslandschweizerrat ist in meinen Augen DER Vertreter für uns. Er kennt die Bedürfnisse und setzt sich seit langen Jahren dafür ein, dass wir nicht weitere Rechte verlieren und dass man uns Gehör schenkt auch wenn wir weit weg leben. Die Schweiz ist unser Heimatland und nur wer im Ausland gelebt hat und lebt, kann unsere tiefe Beziehung verstehen.
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    Stephan Knecht 22.03.2015 à 15:48
    Als heute bald 70 jähriger Schweizer habe ich jahrelang in Asien, Südamerika in den USA und in Europa gelebt und dazwischen auch einige Jahre wieder in der Schweiz. Ich bin stolz, dass ich meine Erziehung inklusive Militärdienst in der Schweiz vollbringen konnte. Dies half mir stets in meiner Berufskarriere in Multinationalen Unternehmen. Ich finde dass es den Schweizern in der Schweiz und für die Schweiz gut tut, ab und zu einen Weitblick und Meinungen und „feed-backs“ aus dem Ausland zu erhalten, ist doch die Schweiz nach wie vor stark vom Ausland abhängig. Seien es Schweizer, die Artikel schreiben und in Schweizerzeitungen publizieren oder sei es durch Auslandschweizer die ihre Sicht und Anliegen durch einen Sitz im Bundeshaus weitergeben können. Die Offenheit und die Fähigkeit der Schweizer konstruktive Kritiken positiv zu verarbeiten hat die Schweiz stets weitergebracht und die Schweiz auf hohen Niveau gehalten.
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    Urs Laeuchli 22.03.2015 à 10:36
    Ich bin in den USA waehrend der letzten 25 Jahre. Ich treffe immer wieder Schweizer, hier und in andern Erdteilen. Sicherlich gibt's einige Huerden wegen unserer Verstreutheit ueber die Welt.
    Das sollte uns allerdings nicht entmutigen, Auslandschweizer-Anliegen anzupacken. Zusaetzlich zu den von Claudia Strauss erwaehnten AHV-Angelegenheiten betrifft uns die Fiskal- und Wirtschafts-Aussenpolitik besonders. Wie unsere Regierung auf die begehrliche Steuerpolitik der Amerikaner, speziell i.b.a. Konten bei Schweizer Banken und Versicherungsgesellschaften reagiert, ist bedeutend und folgenreich.

    Die Handhabung anderer gesetzgeberischer und Ausgaben-Prioritaeten sprechen fuer direkte und damit effektivere Vertretung von uns Auslandschweizern.
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      Ruth Zahnd 07.04.2015 à 18:28
      Von der USA. Ich bin der Meinung dass wir Auslandschweizer kein Bankkonto in der Schweiz haben können ist traurig. Dass die Schweiz dies zugelassen hat und mit der USA einverstanden ist ist abscheulich. Wen n ich meiner Mutter ein Geschenk machen will zu ihrem 96 Geburtstag muss ich der Bank zweimal ihre Spesen bezahlen.
      Dass, Social Security USA mir bis zu $450 pro sFr.1000 per Monat von meinem monatlichen Einkommen abziehen kann, nur weil ich ein wenig AHV erhalte von der Schweiz. Dass ein solches Abkommen unterzeichnet wurde von der Schweiz is abscheulich.
      Ja, ich denke einen Vertreter wäre gut aber wer bezahlt seine Spesen_
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    Fredy Reutlinger 22.03.2015 à 03:16
    Wir leben in Phuket Thailand und sind hier stark mit den ansässigen Eidgenossen verbunden, betreiben ein Schweizer Café Restaurant mit vielen Helvetischen Produkten und haben täglich Besuch von Expats die gerne auf einen Schwatz und ein gutes schweizer Kafi (Chicco d'Oro)und ein Gipfeli oder Butterzöpfli vorbeikommen und gleichgesinnte treffen! Ich kann mir durchaus vorstellen das die Auslandschweizer vertreten sein sollten und zwar durch Personen aus allen teilen der Welt, so sollten Vertreter aus allen Kontinenten für uns zum Sprachrohr werden! Machbar ist alles wenn man will!
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    Hugo Studhalter 21.03.2015 à 18:35
    Ein sehr heikles Thema,, das nicht so einfach beantwortet werden kann.
    Bin aber der Meinung, dass vielleicht anstatt einer Vertretung im National/Staenderat ein Auslandschweizer Rat geschaffen wird, der die kollekriven Interessen der Auslandschweizer vertritt, und dessen Anliegen von beiden offfiziellen Kammern, sprich Staende/Nationalrat in Umflauf gebracht werden.
    In anderem Worten, die jetzige Organisation der Auslandschweizer, die jedes Jahr in der Schweiz zusammenkommt, wuerde von ihrer freiwilligen Taetigkeit zu einer ganzjeahrigen oeffentlichen Angelegenheit mit ersichtlichen und durch die Presse getragene Funktion.
    Unabhaengig vom Standort des Auslandschweizers in dieser Welt ist unsere Beziehung mit der Schweiz die selbe, aber unsere Stimme waere um einges besser hoerbar haetten wir eine solche exklusive Beteiligung.
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    Claudia Stauss 21.03.2015 à 09:12
    Ich bin selbst Auslandschweizerin und arbeite in England. Auch ich gehöre keiner Partei an.- Ich stimme regelmässig ab und informiere mich stetig über Schweizer Belange, aber auch Schweiz-Europa Angelegenheiten. Ich glsube sogar, einen viel besseres Bild zu haben als viele in der Schweiz lebenden Genossen!
    Die Schweiz ist keine Insel und sozusagen als Herz Europa's Herz und Mitte erscheint es mir doch immer wieder sehr isoliert, und kurzsichtig.
    Ich verstehe zwar, dass Auslandschweizer in Thailand andere Anliegen haben als Auslandschweizer in Uruguay, England oder sonst wo. Europapolitik und Aussereuropäische Politik unterscheiden sich stark. (Z.B. Darf ein Auslandschweizer im EU Raum ab dem 30 Altersjahr nicht mehr freiwillig AHV einzahlen- sie werden gezwungen Lücken in ihre AHV zu machen. Ausserhalb des EU Raums darf weiterhin freiwillig eingezahlt werden. Für den Auslandschweizer im EU Raum resultiert dies in stark gekürzten Renten!)

    Für Schweizer im EU Raum sehe ich deshalb absolut einen Bedarf im Parlament bzw Nationalrat vertreten zu sein. Was in der Schweiz funktioniert, ist oft im Gegensatz (und gar nachteilig) für uns Auslandschweizer im EU Raum.

    Heutzutage ist es sehr normal, vorallem für junge Leute (30-40 Jahren) einige Jahre im EU Raum zu arbeiten.
    Ich glaube nicht, dass sich diese Zahl ausschlieslich auf Doppelbürger bezogen hat. Ich bin mir ziemlich sicher, dass ein sehr grosser Anteil davon junge Arbeitskräfte im Ausland sind.- und nicht nur Rentner oder Doppelbürger.

    Ich wäre sehr froh, wenn meine Interessen und Rechte besser vertreten wären.
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      Bawidamann, USA 23.03.2015 à 17:15
      @ Claudia Strauss, ich stimme ganz zu! Auslandschweizer brauchen eine aktive Vertretung im Parlament. Es ist nicht genug mit den Auslandorganisationen oder im Wahl teilzunehmen. Doch ist es wahr, dass die Anliegen in Frankreich unterschiedlich mit denen von Brasilien sein könnten, gibt es aber vielen Anliegen, die gleich allen oder meist Auslandschweizer betreffen. Z. B. AHV-IV Teilnahme und denen Obligienheiten und Rechten als Auslandschweizer, eine gute Frage dort wäre, ist es richtig für uns, dass um wir im System bleiben zu können, nur ein Jähr nach Ausreise zum Entscheid gegeben wird! Ist es richtig, dass wir zur AHV-IV doppelt zahlen müssen? Wir haben da ganz klar, unterschiedliche Behandlung gegen Inlandschweizer. Und bezüglich Krankenversicherungen gibt es auch viel Arbeit noch zu tun, die gleich mir in den USA, wie denen in Brasilien auch betrifft, und zwar, dass wir werden anders als Inlandschweizer betrachtet: wenn man in der Schweiz wohnt, man Recht zur Grundkrankenversicherung ohne Fragen und ohne Ablehnung für vorexistierendend Krankheiten hat, aber im Ausland ist es anders. Auslandschweizerorganisationen bieten die Krankenversicherung an nur auf Basis Fragenbogen wo man abgelehnt werden kann wenn die Gesundheit nich perfekt wäre oder wenn man nicht so jung wäre. Deswegen, in dieser 2 Anliegen: AHV-IV und Krankenversicherung habe ich schon in meiner nur 4-jährige Leben als Auslandschweizer schon unterschiedliche bzw.. negativen Chancen als Inlandschweizer gefunden. Ich kann auch sagen oder mindestens ich erlebe es manchmal so, dass man 'gebüsst' wird als Grund die Schweiz verlassen zu haben. Ich will nicht sagen, dass wir diskriminiert sind aber doch, dass wir eine bessere Vertretung und Darstellung im Parlament unserer Interessen und Bedürfnisse brauchen.
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    Baumann 21.03.2015 à 09:03
    Ein Auslandschweizer Wahlkreis finde ich sinnvoll nur so werden die Anliegen der Auslandschweizer bemerkt.
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      Thomas Gantenbein 23.03.2015 à 19:33
      Ein Auslandschweizer Wahlkreis finde ich sinnvoll nur so werden die Anliegen der Auslandschweizer bemerkt....da bin ich ganz Ihrer Meinung Herr Baumann. Darum habe ich mich entschlossen als Auslandschweizer zur Nationalratswahl zu Kandidieren in der SP des Kanton Schaffhausen. Denn wir Auslandschweizer haben anliegen und mir ist es wichtig diese zuvertreten und nicht nur immer eine Faust im Sack machen.
      Ich lebe in Deutschland und bin auch Mitglied im Schweizer Verein Stuttgart.
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    Rainer Eisch 20.03.2015 à 10:25
    Ruedi Baumann gebe ich mit seiner Einschätzung recht, dass ein Wahlkampf zur Farce werden könnte. Trotzdem können die Erfahrungen der Auslandschweizer fürs Parlament wertvoll sein. Statt einem Sitz in den Räten könnte ich mir vorstellen, dass man diesen Informationstransfer mit Fachausschüssen oder regelmässigen Tagungen löst.
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    Marcel Senn 19.03.2015 à 21:27
    Als in der Nähe von Nueva Helvecia (Colonia Suiza) in Uruguay lebend und fast tagtäglich irgendwie mit der Schweiz in Berühung kommend (sei es über Autoaufkleber mit CH Kreuz, die ausgiebigen 1.Augustfeiern in Nueva Helvecia (gleich 5x an 4 Sonntagen plus am 1.8. mit Tanz, Trachten und Hudigägeler) oder das auf vielen Produkten Calidad oder Tecnologia Suiza steht (auch wenns nicht immer stimmt).
    .
    Da ich den den letzten Jahren ausgiebig die volkswirtschaftlichen, aber auch Sozial- und Raumplanungsstatistiken des BfS, Seco etc. studiert und auf Excel in neue Zusammenhänge und Relationen gebracht habe, weiss ich vermutlich einiges mehr über die CH als viele der aktuellen Nationalräte und könnte mir einen solchen konstruktiven Input für die Schweiz im Parlament durchaus noch vorstellen. Mit den modernen Kommunikationsmedien muss man (ausser bei den Sessionen) ja nicht immer in die CH kommen.
    .
    Aber da ich keiner Partei angehöre, würde so eine Kandidatur schwierig, dazu auch sehr kostenintensiv und mit relativ geringen Chancen. So gebe ich weiterhin meine Kommentare und Erkenntnisse teilweise in Online-Kommentaren der CH Tageszeitungen ab und kennen noch ein paar Nationalräte und einen Stadtrat, denen ich gelegtentlich einen Hinweis geben kann.
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    Daniel Gilliéron 19.03.2015 à 13:14
    Ich bin Auslandschweizer. Ich finde, das Stimmrecht genügt. Es braucht keinen Auslandswahlkreis.
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      Bruno Koeb Thailand 20.03.2015 à 05:07
      Es wäre vielleicht noch interessant, wenn man in allen Kantonen bei kantonalen Wahlen und Abstimmungen mitbestimmen könnte.
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      Kurt und Maggie Stauffer 21.03.2015 à 10:12
      Richtig Daniel.wir leben in Südafrika und haben über Internet täglich Kontakt zum Heimatland!Wir sind auch der Meinung dass eine Auslanschweizervertretung im Parlament sehr schwierig zu realisueren ist,zu sehr sind die Auslandschweizer verstreut auf der ganzen Welt!!
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      Marianne Wright 23.03.2015 à 12:57
      Ganz meiner Meinung, ich stimme ab und das reicht mir. Moechte aber hinzufuegen, dass ich als Auslandschweizerin, seit 1975 in Norwegen, viel besser Bescheid weiss in der schweizerischen Politik als meine Schwester,die nie im Ausland gewohnt hat!!!
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    Walter Bopp 19.03.2015 à 08:32
    Ich gehe vollständig einig mit Bruno Koeb in Thailand. Weiter möchte ich anfügen, dass die Zahl der Auslandschweizer irreführend ist. Darin eingeschlossen sind die Hunderttausende von Doppelbürgern, die seit mehreren Generationen in aussereuropäischen Ländern leben und die, teilweise, keine unserer Landessprachen sprechen und von der Heimat ihrer Vorfahren ein antiquiertes Bild haben. Ich zweifle daran, dass solche Bürger ein Interesse haben, in Bern vertreten zu sein. Für diejenigen,die glauben, ihre Stimme einbringen zu müssen, können dies via Auslandscheizer Organisation tun.
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      Ernst Ruetimann , Trang 21.05.2017 à 09:27
      Walter Bopp da gehe ich mit Ihnen einig , dass die Zahl von ueber 700'000 Auslandschweizer relativiert werden muss . Es gibt auch zehntausende von Schweizer , welche nur kurzbefristet sich im Ausland aufhalten ( Monteure , Austauschstudenten , EDA Angestellte , und andere ) Als Auslandschweizer sollte nur gelten , wer staendigen Wohnsitz im Ausland nimmt , und den Lebensmittelpunkt sieht den Rest ihres Lebens da zu verbringen .-
      Da die meisten Expats sich im EU Bereich befinden waere eine Aufteilung in EU Gebiet und den Rest der Welt angesagt .
      Ich persoenlich stimme nicht ab , da ich den groessten Teil meines erwachsenen Lebens im Ausland verbrachte , und somit keine Beziehungen mit der Schweiz habe . Das letztemal war ich im 2008 in der Heimat .
      Ich habe auch im vorherigen Jahr schweren Herzens mein letztes CH Bankkonto gekuendigt , da ich nicht mehr gedenke in die Schweiz zu kommen .-
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    Mauro Mattioli 19.03.2015 à 04:46
    Ein und eine Schweizer(in) bleiben ein Schweizer(in).Somit ist die Vertretung im Parlament von Auslancheizer richtig.
    Ich kann mich nicht gut vorstellen , dass 10% der Schweizer Bevölkerung von der Politik nicht mit den gleichen Rechten behandelt werden .
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      Bruno Koeb Thailand 19.03.2015 à 05:47
      Nur frage ich mich, was ein Kandidat, der in Frankreich lebt, mir bringen kann. Die Auslandschweizer in der EU haben andere Sorgen als wir hier in Thailand oder jemand in Brasilien.
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    Guenter Adolf Guth 19.03.2015 à 04:42
    Guten Tag Herr und Frau Schweizer

    Wir leben nicht mehr im Jahre 1950
    jede global vernetzte Firma haelt regelmaessig Video- und Telefonkonferenzen ab es ist gar nicht mehr anders moeglich noch viel weniger halten wir von Gesetzen welche eine physische Anwesenheit bedingen das ist alles weit ueberholter Kram
    die Damen und Herren Schweizer Stuehlerucker welche mit den Ausland und den modernen Kommunikationsmoeglichkeiten immer noch auf Kriegsfuss stehen sollten sich von der Export Wirtschaft beraten lassen und das verstaubte Bundeshaus auf Vordermann bringen das braechte Ansehen und anerkennendes Kopfnicken im Ausland
    ausserdem sollten Sie Sich Gedanken machen WARUM 732000 von 6 Millionen Schweizern im Ausland leben und arbeiten wollen trotz der aeusserst guten sozialen Bedingungen speziell fuer Arbeitnehmer in der Schweiz
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      Thomas Luginbühl 07.05.2015 à 08:48
      Herr Guth
      Wir kehren gerade von Australien nach Hause wegen Familiären Gründen. Muss aber mit schrecken festellen wie hinterblieben die Schweiz im Sozalwesen ist. Fange mich aber an zu fragen ob es vielleicht damit zu tun hat, dass andere Länder mit den Sorcen die sie produzieren auch ein sicheres soziales Umfeld schaffen können. Was die Schweiz ja nachweislich nicht kann. Denn vor 20 jahren habe ich der Schweiz den Rücken gekehrt weil diese System mangelhaft ist und weil die Politker nur auf den Gehaltsscheck warten aber fürs Folk nichts mehr machen. Da bin ich überzeugt dass die meisten Ausslandschweizer genau dass aus Grund angeben. Doch was es bring liegt ja auch schon auf der Hand. Die Auslandschweizer sind sicher lich dafür, mit der Hoffnung etwas zu ändern. Und die zurück geblieben meinen was wollen die Auslandschweizer wohnen ja nicht mehr hier. Selbst mit über 70000 Abroads würden wir nichts bewegen. MFG Thomas Luginbuehl Deutschland
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