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  • En profondeur

Les médias suisses mis à l’épreuve

22.01.2018 – Jürg Müller

Attaque du service public par l’initiative No Billag, lutte de la presse pour sa survie, nouvelles approches modérées dans les médias en ligne: le paysage médiatique suisse est en plein bouleversement.

Il est encore difficile de savoir si l’initiative No Billag restera sans conséquence ou aura l’effet d’une véritable bombe nucléaire dans les médias. La forme abrégée du titre de l’initiative a été judicieusement choisie: la Billag, qui prélève les redevances radio et télévision, suscite à peu près autant la sympathie de la population que l’administration fiscale. Mais ce n’est pas la société Billag qui est concernée par l’initiative populaire: ce qui est en jeu, c’est n’est ni plus ni moins l’avenir du paysage médiatique suisse. Elle demande la suppression pure et simple des redevances radio et télévision. Son approbation le 4 mars signerait la fin de la diffusion des programmes. La Société suisse de radiodiffusion et télévision (SSR) perdrait son principal financement et 34 chaînes de radio ou de télévision privées seraient aussi largement affectées.

C’est un petit groupe soutenu par quelques jeunes membres de l’UDC et du PLR qui est à l’origine de cette initiative lancée il y a quelques années. Au début, personne ne les a pris au sérieux. Mais il est clair que ce petit groupe insignifiant au départ a finalement provoqué le débat le plus fondamental et le plus violent sur la politique médiatique que la Suisse ait jamais connu. Si le oui l’emportait, le système médiatique helvétique serait ébranlé jusque dans ses fondements. «Ce serait un désastre pour la Suisse», déclare Silke Adam, enseignante et directrice de l’Institut des sciences de la communication et des médias de l’Université de Berne, «car le journalisme de qualité en Suisse est déjà confronté à d’importants problèmes de financement.»

Le journalisme traditionnel en crise»

Ce débat sur la radio publique surgit au moment même où les médias suisses sont déjà soumis à rude épreuve. Pression des coûts, concurrence avec internet et chute des recettes publicitaires: la presse doit se réinventer. Selon Silke Adam, «le journalisme traditionnel connaît une crise profonde.»

Internet offre une abondance d’informations encore jamais égalée, mais il manque souvent une vue d’ensemble et un regard critique sur les sources. Chacun peut trouver sur la Toile ce qui lui plaît. Les internautes courent ainsi le risque de se perdre dans leur microcosme en ne lisant que des informations qu’ils choisissent précisément parce qu’elles confirment leur opinion. Cette situation met le discours démocratique en danger. Beaucoup de gens pensent qu’à une époque marquée par un flot d’informations débordantes et manipulables par des fake-news, on a besoin d’une autorité de régulation et de hiérarchisation engagée envers le public et non envers ceux qui ont le pouvoir. Des journalistes indépendants et bien formés pourraient jouer ce rôle de régulation, en fournissant des articles de fond, des reportages fouillés, des réflexions ainsi que des débats menés publiquement et en toute transparence. Silke Adam rappelle qu’il est indispensable dans une démocratie directe de proposer des discussions de ce type offrant une vue générale.

Pourtant, face à internet, les médias traditionnels sont en mauvaise posture. Les fonds publicitaires alimentent largement les médias sociaux et les plates-formes gérées par des algorithmes comme Google et Facebook. «La publicité comme principale source de revenus des éditeurs délaisse le journalisme. Aujourd’hui, il est difficile de refinancer des prestations journalistiques», explique Silke Adam. Parallèlement, les médias se battent aussi contre la culture de la gratuité ancrée chez les utilisateurs.

Les grandes maisons d’édition bouleversent le monde de la presse

Bien qu’il y ait toujours un grand nombre de journaux en Suisse, la diversité de la presse diminue et la concentration s’accentue rapidement. Les trois plus grands éditeurs suisses contrôlent aujourd’hui plus de 80 % du marché suisse alémanique. Tamedia détient le Tages-Anzeiger, le Bund, la Berner Zeitung, la Sonntags Zeitung, le gratuit 20 Minutes et plusieurs autres journaux; Ringier possède le Blick, le Sonntags Blick, le Schweizer Illustrierte ainsi que d’autres titres et stations de radio; quant au groupe NZZ, il contrôle la Neue Zürcher Zeitung, la NZZ am Sonntag, la Luzerner Zeitung, le St. Galler Tagblatt et quelques stations de radio.

Actuellement, Tamedia entreprend des changements particulièrement frappants. Ce conglomérat a le taux de pénétration le plus grand en Suisse. Avec «20 Minutes», le quotidien gratuit des pendulaires, il possède le média le plus lu de Suisse, dont la version imprimée touche à elle seule deux millions de lecteurs chaque jour. Ce succès attire naturellement la publicité. L’entreprise réalise aussi des profits importants avec le commerce d’adresses et les places de marché sur internet comme la plate-forme de vente Ricardo ou les sites d’annonces Homegate et Immostreet. En 2016, Tamedia a généré un bénéfice de 122 millions de francs, soit plus qu’aucun autre groupe médiatique.

Alors que certaines activités de Tamedia sont extrêmement lucratives, le secteur des quotidiens traditionnels va mal. Ce groupe connu pour viser le profit maximum n’investit presque plus dans le journalisme. Au lieu d’injecter les bénéfices dans des projets médiatiques innovants, il ne cesse, depuis 20 ans, de supprimer des postes pour faire face à la baisse des abonnements et des recettes publicitaires. Cela a conduit à la forme de concentration de la presse interne la plus spectaculaire jamais vue. Les 14 titres de Tamedia existent certes toujours, mais la politique nationale, l’actualité étrangère, l’économie, la culture, la société, les sujets de fond, les sciences et le sport sont réunis dans deux rédactions centrales, l’une en Suisse alémanique et l’autre en Suisse romande, qui imposent à tous leurs journaux la même mise en pages prédéfinie. Les quotidiens bernois de Tamedia en subissent de plein fouet les conséquences: le Bund et la Berner Zeitung qui avaient jusqu’à présent des profils très spécifiques ne se différencieront plus que par leurs pages locales.

Un milliardaire avide de pouvoir

À la faveur de cette évolution, un multimilliardaire occupe une place de plus en plus grande dans les médias suisses; il s’agit de l’entrepreneur, vétéran de l’UDC, et ancien conseiller fédéral Christoph Blocher. L’année dernière, il a fait main basse sur l’éditeur Zehnder. Zehnder? Cet éditeur quasi inconnu est pourtant puissant, avec ses 38 titres et près de 800 000 lecteurs. Ces hebdomadaires sont surtout répandus en Suisse orientale, de Zurich aux Grisons, mais aussi dans les régions de Lucerne, Zoug, Entlebuch, Emmental, Berne, Haute-Argovie et Argovie. Christoph Blocher acquiert ainsi non seulement des journaux, mais aussi un réseau de distribution qui peut si nécessaire être aussi utilisé à des fins politiques.

Il y a longtemps que Christoph Blocher œuvre à la construction de son empire médiatique. Il possède sa propre chaîne de télévision Teleblocher et contrôle la Basler Zeitung depuis plusieurs années. Il a tenté et tente régulièrement par différents moyens de mettre la main sur de grands éditeurs et journaux, comme la Neue Zürcher Zeitung et le tabloïd Blick.

Cependant, de nouvelles approches viennent renouveler le paysage médiatique, des approches pour ainsi dire venues «d’en bas» qui tentent de donner un nouvel élan au journalisme suisse: les médias entièrement numériques. Outre des sites relativement petits comme Infosperber et Journal 21, Republik vient de se lancer, affichant de grandes ambitions et de belles paroles: «Le journalisme est un enfant des Lumières. Il a pour mission de critiquer le pouvoir. C’est pourquoi le journalisme doit être plus qu’une activité comme une autre au sein d’un grand groupe.» Republik veut être un magazine numérique indépendant qui met l’accent sur la hiérarchisation des informations et des recherches approfondies. Il compte se passer d’annonceurs et se financer uniquement grâce à ses lecteurs. L’abonnement annuel coûte au moins 240 francs.

Son lancement a eu un écho spectaculaire grâce à un financement participatif organisé en avril 2017. Jamais auparavant une action de crowdfunding pour un projet médiatique n’avait connu un tel succès. Les fondateurs de Republik voulaient récolter 750 000 francs en un mois. Ils ont eu la surprise de recueillir 1,8 million de francs dans les 24 premières heures, avant même la parution du premier article.

«Le quatrième pouvoir» arrive au cinéma

Pour le réalisateur bernois Dieter Fahrer, cet enthousiasme montre que le besoin d’information, de hiérarchisation des informations et de journalisme existe toujours. Il s’est intéressé pendant près de trois ans aux médias suisses et a réalisé un documentaire intitulé «Die Vierte Gewalt» (le quatrième pouvoir) qui sort en salles mi-février. Ce film présente des journalistes dans leur travail quotidien, les interroge sur les possibilités et les limites de leur métier, sur les changements fulgurants dans l’économie de l’attention et les répercussions sur l’opinion publique et le discours démocratique. Dieter Fahrer serait heureux que ce documentaire contribue à faire prendre conscience aux gens qu’un journalisme de qualité requiert du temps et de l’argent.

Le fait que l’on tourne des films sur la question des médias souligne l’urgence et l’importance de ce sujet. Pour la première fois, le débat sur les médias n’est plus abstrait, il devient quelque chose de concret qui ne laisse personne indifférent: on pourra se prononcer dans les urnes pour le démantèlement de la radio et la télévision suisses, ou s’engager pour le maintien de la SSR. Beaucoup verront dans leur journal de prédilection comment se manifeste le démantèlement de la presse, notamment par une uniformisation accrue.

«Dans une démocratie, l’information doit être accessible à un large public», comme l’a écrit la spécialiste des médias Silke Adam sur la plate-forme d’information Infosperber. «Les personnes diplômées auront toujours accès à l’information, mais il faut veiller à maintenir le seuil d’accès à l’information relativement bas.» Silke Adam n’a pas de solution miracle face aux défis actuels de la presse: «Mais je pense qu’on ne peut pas se passer du service public. Une étude récente montre que dans les pays où les médias sont financés par le marché, la différence entre l’information des personnes les plus et les moins formées est plus importante que dans les pays disposant d’un système médiatique subventionné par une redevance.»

Des médias entièrement financés par le marché ou un service public?

Le débat sur l’avenir de la radio et de la télévision publiques qui agite actuellement la Suisse n’a jamais été aussi âpre. La suppression de la redevance radio et télévision, comme le demande l’initiative No Billag, diminuerait de 75 % les revenus des diffuseurs de programmes radio et télévision concessionnaires. Sur leur site Web, les initiants arguent que «l’obligation de payer des redevances pour la radio et la télévision limite la liberté de choix de chaque individu». Chaque personne doit pouvoir décider de la manière dont elle souhaite dépenser l’argent durement gagné. C’est pourquoi les partisans de No Billag veulent mettre fin au «quasi-monopole» de la SSR et le remplacer par une concurrence entre les médias.

Les initiants souhaitent un paysage médiatique qui «obéit à une pure logique de marché», écrit le Conseil fédéral dans son message sur l’initiative populaire. Il met en garde contre la disparition d’offres comparables et de qualité dans toutes les régions linguistiques et ajoute que ce serait la fin du service public, que la diversité de l’offre et des opinions à la radio et à la télévision diminuerait et qu’il serait difficile de maintenir un journalisme de qualité. Il rappelle que le système actuel garantit en revanche des médias électroniques qui contribuent au bon fonctionnement de la formation démocratique de l’opinion et de la volonté ainsi qu’au développement culturel et qu’en tant qu’association indépendante des intérêts politiques et économiques, la SSR est tenue de garantir dans ce contexte une offre variée tenant aussi compte des intérêts des minorités.

Violente prise de bec au Parlement

Comme le Conseil fédéral, le Parlement s’oppose aussi catégoriquement à l’initiative. Les déclarations favorables émanent jusqu’à présent uniquement de l’UDC. Le conseiller national UDC Lukas Reimann parle «d’arnaque», son homologue Claudio Zanetti reproche à la SSR d’être fidèle au gouvernement, favorable à l’UE et trop à gauche dans ses informations. Enfin, l’UDC Thomas Müller qualifie la SSR de «fabrique d’opinions financée par la redevance».

La large coalition des opposants pense exactement le contraire. La conseillère nationale PDC Ida Glanzmann déclare que si les médias étaient exclusivement contrôlés par des groupes privés, l’opinion serait influencée et manipulée. Le PS Matthias Aebischer met même en garde contre une «Berlusconisation» de la Suisse, soit contre une concentration des médias entre les mains des milliardaires. Le président du groupe PS Roger Nordmann explique que si l’initiative était approuvée, la SSR serait moins attractive pour la publicité, car son public serait moins large. Selon lui, cela profiterait aux fenêtres publicitaires des télévisions étrangères, à Google et à Facebook. Pour la présidente des Verts, Regula Rytz, cette initiative est «purement destructrice» et va à l’encontre de la démocratie directe. La conseillère nationale PDC Viola Amherd juge pour sa part qu’il s’agit d’une question qui touche à l’essence même de la Suisse: l’initiative menace non seulement l’indépendance de l’information, mais aussi la compréhension mutuelle entre les régions linguistiques et entre les villes et les campagnes. Les régions périphériques et les minorités linguistiques sont particulièrement concernées.

Cet argument est capital: aucune entreprise médiatique privée ne pourrait couvrir dans toutes les régions les coûts de production de programmes radio et télévision de qualité dans ce petit pays fortement morcelé linguistiquement et culturellement. Seule la SSR en est capable, car si elle perçoit 70 % de la redevance en Suisse alémanique, elle n’en réinvestit que 45 % dans cette région. Le reste est utilisé comme subvention croisée en Suisse romande, italienne et romanche. Les recettes sont réparties de manière à ce que les minorités profitent de la majorité: l’offre proposée en Suisse romande, italophone et romanche est ainsi similaire à celle de la Suisse alémanique. C’est la traduction dans le journalisme de l’idée de nation née d’une volonté politique commune.

Disparité des opposants à la SSR

Les partisans de l’initiative No Billag reprochent à la SSR d’être devenue trop puissante dans le paysage médiatique et de ne laisser que peu de place aux prestataires privés. En réalité, à l’échelle suisse, la SSR est un géant. Depuis sa création en 1931, elle s’est énormément développée, compte aujourd’hui 6000 employés et exploite 17 stations de radio et sept chaînes de télévision, ainsi que des services en ligne et Swissinfo en 10 langues. C’est donc la plus grande entreprise de médias électroniques en Suisse. Elle génère un chiffre d’affaires annuel de 1,65 milliard de francs et se finance à 75 % avec la redevance et à 25 % avec les activités commerciales.

L’image nostalgique des anciens émetteurs nationaux Beromünster, Sottens et Monte Ceneri appartient depuis longtemps au passé. Être aujourd’hui aussi grand que la SSR, c’est s’attirer des ennemis. Le refus clair et net de l’initiative No Billag au Parlement est donc en aucun cas un indicateur fiable de l’opinion générale, qui est pour le moins ambivalente. Si les programmes de la SSR sont généralement bien notés dans les classements et les sondages et bénéficient d’un large soutien, surtout les chaînes d’information, l’initiative No Billag pourrait malgré tout profiter d’une opposition très hétéroclite. Il y a entre autres l’UDC, qui entretient une relation ambiguë avec la SSR. Elle la considère, tout comme la droite bourgeoise, ancrée à gauche. La SSR est non seulement sous le feu de critiques politiques, mais aussi économiques. Elle agace certaines maisons d’édition, qui exigent notamment qu’elle soit redimensionnée et renonce aux offres spécifiques à internet.

Jeter le bébé avec l’eau du bain

Les programmes de la SSR sont suivis chaque jour par des millions de personnes. Ces dernières ne sont évidemment pas toutes d’accord avec l’ensemble de ce qui leur est proposé à la radio et à la télévision. Critiquer les contenus médiatiques est non seulement légitime, mais aussi nécessaire et favorise la qualité. La votation sur l’initiative No Billag pourrait inciter beaucoup d’électeurs à exprimer leur mécontentement à l’égard de certaines chaînes en glissant un bulletin favorable dans l’urne et jeter ainsi le bébé avec l’eau du bain. N’oublions pas non plus tous ceux qui se laisseront facilement convaincre par l’argument des «redevances obligatoires», en particulier les jeunes qui s’informent souvent exclusivement sur internet et qui ont grandi avec les médias gratuits.

Dans le contexte actuel de la lutte de la presse pour sa survie, un oui à l’initiative provoquerait un séisme dans la politique médiatique. La Suisse serait le seul pays de toute l’Europe sans radio publique. Les initiants déclarent certes qu’ils ne visent pas la SSR, mais la suppression des redevances Billag obligatoires. La SSR n’est pas mentionnée dans le texte de l’initiative. Elle devrait pouvoir continuer à produire et à diffuser des émissions, même en cas de suppression de la redevance Billag. Mais elle devrait se financer seule, comme la majorité des entreprises. Or, il est illusoire de croire qu’il serait possible de financer l’offre variée et de qualité que propose actuellement la SSR en faisant uniquement appel au marché. La réalité serait sûrement différente: la suppression des redevances, et donc le démantèlement de fait de la SSR dans sa forme actuelle, faciliterait l’accès au marché de groupes médiatiques financièrement solides, notamment les géants d’internet ayant leur siège à l’étranger.

À l’instar des États-Unis, on peut déjà esquisser les contours d’un système audiovisuel non basé sur les redevances: la radio et la télévision y sont commercialisées et politisées à outrance et sont bien souvent de vraies chaînes de propagande. Cela favorise la polarisation de la société et sape la recherche de consensus, sur laquelle se fonde la démocratie. L’ancien directeur général de la SSR Roger de Weck a déclaré l’année dernière que cette situation menaçait aussi la Suisse, faute d’un financement suffisant du journalisme. Selon lui, il en résulterait un paysage politique dans lequel de plus en plus de forces politiques ne défendraient plus les valeurs fondamentales des Lumières et seraient tentées de prendre le contrôle des médias qui soutiennent encore ces valeurs.

Les groupes AZ Medien et NZZ fusionnent leurs titres régionaux

La nouvelle nous est parvenue à la dernière minute: AZ Medien et le groupe de médias NZZ ont annoncé qu’ils allaient regrouper leurs titres régionaux et créer une société qui réunira sous un même toit 20 titres payants dans 13 cantons. Les deux groupes souhaitent faire de la nouvelle société le numéro un du marché en Suisse alémanique. Et si on considère l’ensemble des titres régionaux des deux éditeurs, ils couvrent effectivement une grande partie de la Suisse alémanique, depuis sa partie orientale jusqu’à Soleure, en passant par la Suisse centrale. La fusion doit encore être approuvée par la Commission de la concurrence.

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Commentaires :

  • user
    fstassen 03.02.2018 à 19:23
    Eh oui, la SSR devrait se financer seule, comme la majorité des entreprises. J'aimerais bien, moi aussi, qu'on me donne de l'argent public pour financer et faire fonctionner mon entreprise. Il ne faut pas confondre besoin de financement et démocratie. Sans la redevance, la radio et la télévision devront trouver eux-mêmes de quoi se financer - comme toutes les autres industries.
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  • user
    Rolf Müller 26.01.2018 à 21:23
    Sehr geehrte Damen und Herren

    Die Taktik ist auffallend gleich wie beim Brexit: Panik verbreiten.

    Warum wundert sich jemand über eine solche Initiative? Schon lange werden die Informationen vom Mainstream manipuliert. Warum sind sie erstaunt darüber, dass immer mehr Leute erwacht sind, weil sie gemerkten haben, dass die Presse heute entweder eine "Lückenpresse" ist, weil sie wichtige Informationen einfach weglässt, oder in noch extremeren Fällen sogar gedrückt lügt?

    Das ist keine Verschwörungstheorie mehr, sondern in dutzenden von Fällen bewiesen und bestätigt.

    Und wir sollen das ganze noch finanzieren? Nein Danke, wir haben die Nase gestrichen voll.
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    • user
      Erwin Balli-Bautista 29.01.2018 à 17:54
      Sehr geehrter Herr Müller
      Je nach Standpunkt kann jede Berichterstattung als lügenhaft u/o
      fehlerhaft bezeichnet werden. Was sagten bereits die alten Römer

      Gustibus no discutandum est (über den Geschmack soll man nicht streiten)
      Mehr noch, alles lässt sich beweisen, sofern, eben der Standpunkt stimmt.
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    • user
      Rolf Müller 10.02.2018 à 10:57
      Sehr geehrter Herr Bautista

      Ein klares Beispiel, die beiden Irak Kriege. Die 1,5 mio toten dort sind nicht am Geschmack und an ihrem Standpunkt interessiert. Sie sind tot.

      Die weltweite Presse - Inclusive Schweizer öffentlich Medien - haben die News von AP und Reuters übernommen und verbreitet und dadurch den Krieg ermöglicht. Das ist nur eines der Beispiele.

      Ich habe nur eine Frage auf Ihre Antwort: und?....?
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  • user
    Klemens Graf 26.01.2018 à 09:50
    Gruezi liebe Eidgenossen,
    die No-Billag-Initiative ist abzulehnen.
    Die Medienvielfalt und Unabhängigkeitist von Rundfunk und Fernsehen ist für eine Demokratie lebenswichtig. Das ist ein Bereich in dem eine rein marktwitschaftliche Ausrichtung gefährlich ist. Milliardäre wie Blocher und Berlusconi streben die Kontrolle über die Medien an um ihre rechtspopulistischen Ansichten ungefiltert zu verbreiten und dabei Profit um des Profit willens zu machen. Die Behauptung, dass Wettbewerb und Marktwirtschaft immer die bessere Lösung sei, ist eine Lüge. Wettbewerb und Marktwirtschaft begünstigt immer und überall zuerst den wirtschaftlich Starken, da sind wir dann wieder bei Blocher, Berlusconi und Co.
    Übrigens wurde die Eidgenossenschaft als Solidargemeinschaft gegründet.
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    • user
      Arye Ophir 29.01.2018 à 17:23
      Ja, das sagen Sie dem Prinzipe nach richtig. Leider aber haben die oeffentlichen Meinungsbildner schon viel zu lange eine korrekte Informationsauswertung verschlafen und haben an Glaubwuetdigkeit schwer eingebuesst. Ein "JA" oder "NEIN" sind in diesem Falle keine echte Alternative zur Mangelbehebung.
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    Erwin Balli-Bautista 25.01.2018 à 17:49
    Meine sehr geehrten Damen und Herren

    Da bleiben doch nur zwei Fragen,

    Woher weht der Wind?
    Was ist bis jetzt aus dieser Richtung gekommen?
    Und schon legt man vernünftigerweise ein nein in die Urne.
    Und damit hat es sichs
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  • user
    Gygax 25.01.2018 à 15:38
    Wir Auslandschweizer sind sogar nur auf den Sender 3SAT angewiesen, wenn wir zu nachtschlafender Zeit einmal die Nachrichtensendung 10vor10 sehen wollen, wobei dann auch noch die Hälfte des Bildes mit Untertiteln verbraucht wird...
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    Augustin 25.01.2018 à 07:51
    Die Auslandschweizer werden die Geprellten sein, denn wir haben keine Möglichkeit lokale Fernsehsender zu bekommen, wir sind auf die SRG angewiesen.
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    Gilles BERANGER 24.01.2018 à 15:00
    le contrôle de l'information est une arme aux mains de dirigeants peu scrupuleux. L'époque actuelle qui donne au sensationnel une place majeure au dépens de la réflexion donne aux médias une place d'influence majeure. Par ailleurs le manque d'objectivité et le fatras d'informations venant des réseaux sociaux entretiennent un flou quant à vérité et dissimule parfois le dessous des cartes. Un pays démocratique doit avoir une source d'information fiable qui DOIT ETRE CONTROLEE par un organisme INDEPENDANT de l'état et des groupes financiers, le maintien d'une taxe finançant cette information fiable doit continuer.
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    elvana indergand 24.01.2018 à 08:41
    Ganz klar nehme ich no billag an. Was im Parlament stimmt,stimmt noch lange nicht im Volk. Und das Argument vom unbeeinflussbaren Qualitätsjournalismus, den es zu bewahren gelte oder der Objektivität von Tagesschau und Co. ist lächerlich: noch nie waren diese beiden so oberflächlich wie in den letzten 20 Jahren. Da ist der Satz von de Weck wegen "Aufklärung" reiner Zynismus. Die Wirtschaft ist innovativ und findet neue Wege, die ja teils schon eingeleitet sind. Und die Journalisten jeder Couleur sollten eigentlich noch Platz haben in ihren nur halb gefüllten Hirnrinden. Ich war lange genug bei dieser Gilde dabei, darum weiss ich das.
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      Klemens Graf 26.01.2018 à 10:27
      Auffallend ist, dass ALLE rechtsnationalen Parteien (im Volksmund "Populisten" genannt) in Europa die Abschaffung des öffentlich-rechtlichen Rundfunks forden. Die SVP in der Schweiz zähle ich ausdrücklich zu diesen dazu. Diese "Populisten" werden massiv aus Russland unterstützt, auch direkt mit Geld. Cui bono? (lateinisch für „Wem zum Vorteil?“)
      Nur zur Erinnerung:
      In Deutschland wurden 1933 zuerst die Presse und den Rundfunk gleichgeschaltet.
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      Arye Ophir 05.02.2018 à 11:54
      Nein Herr graf, ich glaube nicht so ganz dass der Streit um Billag oder Nein Billag in Links oder Rechts eingestuft werden kann. Die Frage ist doch viel mehr ein Hilferuf nach QUALITÄT! Wo und wie? Die Antwort liegt doch ganz sicher zum Grossteil im personell gestalteten Monopolbereich auf Informationsauswertung, und das ist zu Vielen einfach satt zum Ueberdruss und fordert eine Reaktion.
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    Philippe MOSER 24.01.2018 à 08:39
    Excellent article ! Brings to the fore the reality of the situation that, if economical profit is the ONLY consideration, all media will be pushed exclusively towards advertising and thus detrimental to free speech and lateral thinking.
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    Arye Ophir 24.01.2018 à 07:45
    Interesssnter Artikel, interessanntes Problem. Stimmt, die Masse an Information alleine garantiert keine Qualitaet. Aber ob die heutige Situation besser ist? Schliesslich erleben wir alle, dass die Informationsaufbereiter in den Mediensendungen im Grossen und Ganzen zu politzensoren geworden sind die bei weitem keine Qualitaet'sinformation garantieren.
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    A. Hausler’ 24.01.2018 à 02:01
    Beware what you wish for! A ‘Fox News Blocher’ would be the be the beginning of right-wing if not downright fascist propaganda. All you need to do is look westward! Money and populism corrodes freedom of thought!
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    Michael Jindra 23.01.2018 à 21:17
    Re the statement: "Radio and television stations there are highly commercialised and political and in many cases outright propaganda machines"
    I don't' think that statement is accurate at all. The major networks NBC, ABC, CBS and public PBS are not politicized (though right wing argues they are politicized, similar to accusations toward SBC).
    What is polticized is Fox News, a popular cable channel but that is only one of many. (It is watched by less than 1% of total population). Most newspapers are not politicized much, except for their editorial columns. There is stronger politicizaton on radio stations.
    The USA has actually had the among least politicized presses relative to other countries throughout the world.
    What is more problematic is the internet, where many get their news, through Facebook and the algorithms that determine what people see. This is where you find higher polarization.
    I do like the SBC and wish it the best.
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    Clara Franceschetti Cancline 23.01.2018 à 19:57
    Je voterai contre No Billag.
    Je ne tiens pas à ce que la Suisse devienne un pays aussi polarisé que le sont les Etats Unis actuellement. Je tiens à la vrai démocratie et au droit d'être informés par des média qui sachent respecter l'éthique du journalisme et les spécificités régionales.
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    pierre egloff 23.01.2018 à 19:05
    le problème est mondial. Je vis en Bulgarie oú la presse et les médias sont controlés par des oligarches sinon mafias, cela est bien connu.
    Pour m'informer je lis des revues sur mon ordinateur par inscription sur internet (9 ou 19 revues françaises ou étrangères payantes au choix), et je m'informe grâce à Euronews, et des tv comprises dans une offre française TNT avec plus de 25 chaines en Français, dont la superbe Arte. Sans oublier Mezzo !.
    Ayant vêcu dans divers pays, les contacts par réseaux sociaux m'apportent des informations régionales/locales que je ne pourrais trouver ailleurs.
    Il me semble que la presse imprimée peut difficilement vivre sans se spécialiser sur les infos de PROXIMITE, alimentée par des publicités locales.
    Je pense que des chaines NATIONALES PAYANTES de type françaises ont leurs raisons d'exister si elles visent la qualité, la culture, sans trop être dépendantes de la pub...
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    Hans 23.01.2018 à 14:22
    Toll jetzt wird endlich die Medienlandschaft durchgerüttelt. Es kann doch nicht sein das sich etliche eine goldene Nase verdienen ohne grosse Leistungen zu erbringen. Es ist doch viel besser wenn ich für das wo ich konsumieren will bezahle, dieses anschauen kann ohne laufend mit Werbung gestört zu werden. Mich z.B. Interessiert der Fussball überhaupt nicht also schaue ich Hockey, Formel 1 usw. Wenn ich im Internet bei verpasste Sendungen etwas auswähle, kann ich das Ganze ohne Werbung anschauen.Ich werde zustimmen.
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    Prof. Dr. Jürg Stenzl 23.01.2018 à 12:46
    Besten Dank für diesen umfassend orientierenden Text mit dem genau das realisiert wird, um das es geht: Bestmöglichen Journalismus.
    Prof. Dr. Jürg Stenzl, Wien
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    Ettinger Jürg 23.01.2018 à 12:00
    Wir stimmen NEIN
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    Alexandre Medawar 23.01.2018 à 10:12
    L'initiative No Billag est une prise en otage la population suisse car l'Etat et la SSR se refusent à présenter des alternatives crédibles. Et certains éléments ne sont jamais évoqués dans le débat. Pourquoi une taxe et pas un impôt ? Pour ne pas avoir à passer chaque année par une négociation dans le budget de l'Etat : la redevance garanti plus d'indépendance par rapport au politique, mais évite aussi toute discussion sur son contenu. Pourquoi une entreprise privée et pas l'Etat pour le prélèvement de cette taxe ? Pour pouvoir justement financer des médias privés considérés comme service public. Mais personne ne nous dit sur quels critères l'octroi de cette aide s'effectue. Comment est géré le budget de la SSR et qui décide des programmes... mystères et copinage, comme dans n'importe quelle autre entreprise, si ce n'est qu'ici, c'est la population qui la finance. Les obligations du service public définies par le politique sont très large : il y a le soutien à la culture, évidement, mais aussi aux événements sportifs. Les jeux du cirques ont-ils besoin du soutien financier du peuple ? Que dire ensuite des informations ? La plupart du temps, ce sont les dépêches de l'ATS qui sont reprises, in extenso, comme chez nombre d'autres médias privés, dont ceux de Tamédia. Où est alors la diversité d'opinions et de points de vue prônées par les défenseurs de la taxe ? Il y a clairement une large partie des programmes et des chaînes de la SSR qui ne répondent pas aux cahier des charges imposé par la Confédération. Elle pourrait sans peine se réformer, enlever le gras inutile et gagner en notoriété. C'est à ce prix – financé par le contribuable – que la SSR donnerait une meilleure impression d'elle-même.
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    tito bassi 23.01.2018 à 08:46
    Je regrette ne pas pouvoir ecrire parfaitement en francais. Ma langue maternelle, l´italien c´est langue nationale m´ai j´ai prouvé que on la li pas beaucoup. Moi j' etait un simpatizante des medias estatales mais, aujourd´hui j´ai changé d´idée parce que j´ai souffert le judgement partialisé de moyen estatale que se defendent eux meme avec des commissions investigatives formée par eux memes. Cet a dire dans des querelles ils conduite ´investigation parmi des collegues pas de juges independentes. La Suisse en generale est entreine de former le federal dans un classe entouchable y fermé. On le voi aussi apres le media, dans le relations etrangeres, la defence etc. Par exemple on est fiére que le peuple vote pour le prix de la benzine mai pour donner 1100 mmillon a la UE c' est suffisent la decision du conseil federale y autres......
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    Pascal Prévost 23.01.2018 à 07:57
    " Cela favorise la polarisation de la société et sape la recherche de consensus, sur laquelle se fonde la démocratie".
    Monsieur , la démocratie ce n'est pas imposer la pensée unique comme le souhaitent et le font de manière omni-présente les partis politiques pro-UE dans les media suisses.
    Or la redevance ne sert qu'à ces gens là et donc à l'UE .
    En tant que Suisse je pense et ne dis qu'une chose :vive la Suisse libre !
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    Helmut Jenne 23.01.2018 à 05:30
    Der sogenannte "Service public" ist doch heute nur mehr ein links/grüner Propaganda Sender des politischen Establishments und hat absolut nichts mit Wahrheit und Realität zu tun. Wenn Herr und Frau Schweizer jeden Tag die selben Unwahrheiten hören wird es halt zur Wahrheit und die Abstimmungsresultate der letzten Jahre zeigen ja die Misere deutlich. Das Meinungsdiktat wurde perfektioniert, ob es das Thema "EU", "Klima" oder "illegale Wirtschaftsmigranten" sind - kaum jemand traut sich mehr kritische Fragen zu stellen.
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    Fritz Stingelin 23.01.2018 à 03:18
    Vielleicht ist dem Autor des Artikels entgangen, dass sich die Schweiz in der Tat verändert hat. Mitarbeiter aus der Industrie und die Bauwirtschaft wissen das seit längerer Zeit, wo die staatlich Intervention sich darauf beschränkt hatte, die zu der Zeit verschrienen Arbeitsscheuen mit der Arbeitslosenkasse zu unterstützen. In jüngerer Zeit ist nun die Servicebranche mit den Banken und Versicherungen im Umbruch. Wieso sollte es bei den Medien also anders sein?

    Die letzten unberührbaren Bastionen sind Agrarwirtschaft und eben die Presse. Selbst das Militär hat Federn gelassen.

    Wäre es deshalb nicht an der Zeit, dass gerade die Presse, die Stimme und das Gewissen des Volkes, eine Neuerung durchläuft? Ich vermisse in der Tat ein frischer Wind, eine unabhängige Meinung, ein Wegweiser in die Zukunft. Nein, die Medien sind so übel geworden, dass ich verdonnert bin die WOZ und das SAC Heft zu lesen und mein Fernsehkonsum auf Netflix zu beschränken.

    Ein weiterer Grund die BILLAG in Frage zu stellen ist die ungeheure Rechtsunsicherheit. Bis dato ging es darum die Gebühr zu bezahlen, wenn ein Empfangsgerät betrieben wurde. Ein SMART Phone oder einen Computer als Empfangsgerät zu bezeichnen, welches eine NETFLIX oder YOUTUBE APP installiert hat scheint mir, gehört in das Feld der Abzockerei. Seit der Volksabstimmung vom Juni 2015 hat sich nicht viel geändert, da die Einführung eines solchen Gesetzes noch eine gute Weile braucht.

    Es ist Staatsauftrag zu informieren. Dies ist ein Bring-Prinzip! Es ist nicht erklärbar weshalb dies Kosten dafür irgendwo im Bereich von 1.2 Milliarden liegen sollen und noch weniger, dass der Weg ins Paradies via einer 400CHF/Jahr Gebühr erhoben wird. Es sind nicht nur die Reibungsverluste, es ist auch der Mangel an einem Konzept, dass der heutigen Zeit angepasst ist.

    Es ist mir klar das DRS und Lokalsender die am Millionen Tropf hangen um ihre Existenz bangen. Erfahrung zeigt aber, dass selbst mit der heftigen BILLAG Gebühr es nicht verhindert wird, dass die Gratispresse und die unvermeidbaren Werbepausen die Presse-Landschaft verseuchen.
    Solange wir als mit aller Kraft an dem uralten Model Gebühren Modell festhalten wird sich nichts verändern, ausser eben, dass der Journalismus nicht mehr ernst genommen wird zB. "Fake News. Anstatt, dass sich die Medien für die Zukunft wappnen, betrauern sie die guten alten Zeiten.

    Die Billag ist mir auch wegen der Pressefreiheit ein Dorn im Auge. Nach dem Prinzip: "wessen Brot ich esse dessen Lied ich sing" ist es absurd etwas zu finanzieren, dass als Kontrollinstrument vom Staat benutzt wird. Ich ziehe es deshalb vor, mich in einer Echokammer zu verlieren als mich von DRS oder noch schlimmer einem Blocher Kanal einzulullen zu lassen.
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    leonis 23.01.2018 à 01:33
    No-Bilag ist aus verschiedenen Gründen so eine populäre und gerechte Forderung geworden.

    1. Die Gebühren sind buchstäblich horrend. Es gibt kein Land auf der Welt, das solch überrissene Radio / TV Gebühren hat. Einer der Gründe für die hohen Kosten ist, dass Billag eine Filiale der Swisscom ist, das heisst eine private profit-machende Firma innerhalb eines privaten, profitmachenden Grossunternehmens. Beide haben sie administrative Kosten und ein Profit-Motiv.
    2. der zweite Punkt gilt ganz allgemein für die schweizerische (und westliche) Medienlandschaft. Immer mehr Leute die Nachrichten und Information suchen und erhalten wollen, vor allem internationale, wachen auf – sie merken wie die SRG und „mainstream“ Zeitungen lügen und betrügen und die Nachrichten den westlichen Interessen, sprich vor allem USA und ihrem europäischen Hampelmann, der EU in Bruxelles, anpasst. Also genau sie, die ‚mainstreamer‘, wie SRG, Tagi, NZZ und wie sie alle heissen, produzieren „fake news“. Diese ‚mainstream‘ Medien, die das Internet und andere Untergrund Quellen fälschlich beschuldigen ‚fake news‘ zu verbreiten, sind die Sünder.
    Es ist klar, dass die Befehle ‚fake news‘, also Lügen oder manipulierte Halbwahrheiten zu verbreiten von sehr weit Oben und von Aussen kommen. Und wer nicht gehorcht muss büssen, mit sogenannten „Sanktionen“. Das ist aber kein Grund für ein neutrales Land wie die Schweiz ihre Integrität aufzugeben. Im Gegenteil, da läge unsere Stärke.

    Deshalb suchen sich immer mehr Leute die Nachrichten auf Internet. Internet mag seine Tücken haben, aber die die suchen und an der Wahrheit interessiert sind, haben schnell mal rausgefunden welche Quellen glaubwürdig und integer sind. Und es gibt inzwischen jede Menge. Und das ist gut so. Und weil es so ist, greifen bereits Google, Facebook und andere ‚social medias‘ im Dienste von Washington, ein um Internet zu zensurieren – und dies ist bereits seit einiger Zeit im Gang.
    Also ein Grund mehr für die Wahrheit suchenden Bürger um auf die Barrikaden zu gehen und die Wahrheit zu verlangen, besonders wenn sie gegen die Interessen der Grossen und Mächtigen – der Korporationen, Kriegs- und Finanzwelt gehen.
    Bilag braucht es dazu nicht.
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    Marco Maria 22.01.2018 à 21:49
    Darf man erfahren was sich der Autor dabei gedacht hat, dass sie sich in der Argumentation gegen die Billag-Initiative auf 2/3 des Artikelplatzes über den Zeitungsmarkt auslässt? Was hat das mit der Abgabe für Radio und Fernsehen zu tun? Und - wenn schon - was ist das für ein Journalismus, der eindeutig für eine Partei ergreift, droht, diffamiert und sichtbar versucht, Sachverhalte zu maskieren?
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