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  • Éditorial

Le peuple va devoir clarifier les choses

14.08.2014 – Barbara Engel

La fièvre du football gagne le monde entier. Des millions de personnes ont les yeux rivés sur le Brésil où aura lieu la finale de la Coupe du monde de football le 13 juillet.

Cet événement sera marqué par la dernière grande apparition de l’entraîneur de l’équipe nationale suisse, Ottmar Hitzfeld. Comme nous avons pu le constater, son équipe est principalement composée de Suisses de l’étranger. Sur les 23 joueurs sélectionnés,16 vivent à l’étranger dans les pays mentionnés sur l’illustration de la couverture. Nous publions à cette occasion un portrait de cet entraîneur sur le départ dans la rubrique Sport, page 22. Bien qu’il compte parmi les meilleurs du monde, il est toujours saisi de doutes et de peurs.

Actuellement, la politique d’immigration suscite en Suisse une forte incertitude et beaucoup de craintes. Après l’approbation de l’initiative contre l’immigration de masse en février, il est de plus en plus manifeste que les exigences visant à limiter l’immigration contenues dans l’initiative de l’UDC pèsent négativement sur nos relations avec l’étranger. Le Conseil fédéral tente anxieusement et inébranlablement de redéfinir les relations avec l’Union européenne. Toutefois, comme l’a expliqué début mai le ministre des Affaires étrangères, Didier Burkhalter (PLR), un ajustement des accords bilatéraux avec l’UE n’est pas si facile. Le peuple devra donc bientôt décider dans les urnes s’il souhaite l’isolement ou si la Suisse doit poursuivre la voie bilatérale. Mais auparavant, nous allons devoir nous prononcer une fois de plus sur des restrictions de l’immigration à travers l’initiative d’Ecopop qui sera probablement soumise au vote cette année. Elle pourrait jouer un rôle particulier pour les Suisses de l’étranger. En effet, lancée par les milieux écologiques, elle demande une stricte limitation de l’immigration annuelle à 0,2% de la population résidant en Suisse, ce qui représente environ 16?000 personnes par an aujourd’hui. En pratique, cela signifierait que même des Suisses de l’étranger ne pourraient plus revenir dans leur pays d’origine si le contingent est atteint. Notre article «En profondeur» page 8 présente les promoteurs de cette initiative et explique les tensions politiques autour de l’immigration.

Barbara Engel

Nous communiquons pour finir que nous prenons congé de notre collègue Alain Wey. Après 10 ans à la rédaction de la «Revue Suisse», il souhaite désormais se lancer dans de nouvelles activités. Faisant preuve d’un vif intérêt pour les montagnes, d’une ­affinité pour la scène culturelle et de liens particuliers avec le milieu sportif, il a rédigé un grand nombre d’articles inédits pour la «Revue Suisse», contribuant ainsi fortement à la diversité des sujets abordés. Nous le remercions très chaleureusement pour son engagement et lui souhaitons plein succès dans ses nouvelles activités. Nous avons le plaisir d’accueillir un nouveau collègue au sein de la rédaction en la personne de Stéphane Herzog, journaliste genevois qui bénéficie d’une expérience dans plusieurs ­médias.

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