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Actualité Banque cantonale de Zurich novembre 2023

Blog Banque Cantonale de Zurich 28 novembre 2023

D'une ville argovienne à une mégapole japonaise: une expatriée livre son témoignage

S’expatrier et travailler pendant un certain temps dans un autre pays figure parmi les souhaits de nombreux Suisses et Suissesses. Patrizia Rigassi a saisi cette chance et a quitté Spreitenbach en Argovie pour Tokyo au Japon pour assumer de nouvelles responsabilités professionnelles.

 

Son impression après les premiers mois: «Dans l’ensemble, la culture japonaise présente de nombreuses similitudes avec la Suisse. Comme chez nous, le respect, l’amabilité, la ponctualité et l’observation des règles sont très importants. Mais en même temps, il y a beaucoup de différences. La carte de visite et le titre du poste sont très importants dans le quotidien professionnel. En Suisse, nous aimons brainstormer sur différents thèmes et projets avant de passer à la mise en œuvre – au Japon, le brainstorming est plutôt inhabituel. Et lorsque les membres de mon équipe rentrent de vacances, ils me remercient de les avoir laissés partir en vacances.»

Commençons par le commencement: quels sont les aspects qui vous semblent importants dans une relation bancaire?

J’apprécie une relation ouverte, rapide et transparente. De plus, il est important pour moi d’avoir un conseiller ou une conseillère personnel(le), ils doivent m’assister pour toutes les questions financières et être joignable facilement et rapidement. En outre, un e-banking simple et clair est essentiel pour moi.

Vous dirigez une équipe au Japon pour votre employeur. Quel est le plus grand changement pour vous?

La langue, sans aucun doute. Au Japon, peu de gens parlent anglais, toute la communication se fait en japonais. Que ce soient les cartes de menu dans les restaurants, les lettres officielles, les appels téléphoniques à la banque locale ou au médecin, ou même le clavier de l’ordinateur. Heureusement, il y a «Google Image Translate».

Quelles différences culturelles avez-vous constatées?

Dans l’ensemble, la culture japonaise présente de nombreuses similitudes avec la Suisse. Comme chez nous, le respect, l’amabilité, la ponctualité et l’observation des règles sont très importants. Mais en même temps, il y a beaucoup de différences. La carte de visite et le titre du poste sont très importants dans le quotidien professionnel. En Suisse, nous aimons brainstormer sur différents thèmes et projets avant de passer à la mise en œuvre – au Japon, le brainstorming est plutôt inhabituel. Et lorsque les membres de mon équipe rentrent de vacances, ils me remercient de les avoir laissés partir en vacances.

Avez-vous envisagé depuis longtemps d’émigrer dans cet État insulaire ou aviez-vous d’autres destinations en tête au départ?

Comme je pratique beaucoup de sports nautiques, mes destinations de rêve étaient à l’origine l’Australie et le Portugal. Mais après avoir pu participer à un programme de leadership en Inde, j’ai réalisé que je serais très tentée de partir dans un pays plus lointain pour me développer, connaître un marché complètement différent et redécouvrir le marketing. Et puis l’opportunité du Japon s’est présentée.

Qu’est-ce qui vous a surpris dans votre expatriation?

Comme les Japonais sont très prévenants, ils parlent plutôt à voix basse, ce qui fait que Tokyo, la plus grande ville du monde, est malgré tout très calme et ordonnée. Cela m’a extrêmement surpris.

Votre expatriation ne remonte qu’à quelques mois (juillet 2023). Parlez-nous un peu plus de votre nouveau quotidien.

Pendant la semaine, j’alterne entre le travail à domicile et le travail au bureau. Comme les menus de midi dans les restaurants sont relativement bon marché – souvent moins cher que si l’on cuisinait soi-même – je mange souvent à l’extérieur à midi. Le soir, j’aménage mon nouvel appartement ou je découvre un nouveau quartier de Tokyo. Et le week-end, je vais surfer à la plage! Malheureusement, les tremblements de terre et les typhons font aussi partie du quotidien de temps en temps.

Avez-vous un conseil à donner sur la manière de travailler avec succès avec des personnes d’autres cultures?

Il faut prendre le temps d’écouter et d’apprendre à connaître les différentes personnes. Il faut être ouvert aux gens et à la nouvelle culture et s’adapter sur des points importants tout en restant fidèle à soi-même. Il peut être très utile d’avoir une autre personne étrangère de confiance à qui demander conseil. Et souvent, une bonne dose de patience aide aussi.

Qu’est-ce qui vous manque déjà de la Suisse?

Le bon pain.

Quels conseils pouvez-vous donner aux autres expatriés qui s’installent au Japon?

Dernière question: qu’est-ce qui caractérise avant tout la ZKB?

Depuis des années, je me sens entre de bonnes mains à la ZKB. Les demandes sont toujours traitées très rapidement, sans complication et de manière professionnelle. J’apprécie beaucoup le contact personnel avec mon conseiller bancaire et ce soutien a extrêmement simplifié mon expatriation.

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Banking pour les Suisses de l’étranger: jusqu’à l’autre bout du monde

Dans quelle mesure pouvez-vous soutenir les Suisses de l’étranger lors d’un transfert de domicile à l’étranger?

Silvan Köchli:

Le départ à l’étranger entraîne de nombreux changements importants, y compris bien sûr sur le plan financier. Il est important d’obtenir des solutions complètes, sur mesure et individuelles, adaptées à sa propre situation de vie. Sur demande, nous proposons à nos compatriotes de l’étranger, en plus d’une large palette de produits et de services, un conseil global avec des solutions dans les domaines des paiements, de l’épargne et des placements ainsi que des financements immobiliers pour des objets en Suisse – tout cela d’un seul tenant, tout au long de la vie, même en cas de nouveau changement de domicile.

Vous avez également travaillé sur le marché suisse en tant que conseiller à la clientèle. En quoi le Private Banking International se distingue-t-il des activités suisses?

Silvan Köchli:

La situation personnelle de mes clients vivant à l’étranger est bien sûr différente de celle des affaires suisses. C’est une tâche gratifiante de pouvoir accompagner de près nos clients lors de leur départ à l’étranger et de répondre à leurs besoins financiers et personnels, malgré parfois des milliers de kilomètres de distance. En plus de ma passion pour la banque, les histoires variées et passionnantes des gens m’ont toujours beaucoup inspiré. En outre, il existe bien sûr des particularités juridiques et réglementaires par rapport aux activités locales en Suisse, ce qui représente des défis passionnants.

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