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Le droit de vote des Suisses de l’étranger remis en question

20.03.2019 – Jürg Müller

Les détenteurs d’un passeport suisse vivant à l’étranger peuvent voter en Suisse, et même se porter candidats à un siège au Parlement. Mais au sein du pays, des voix s’élèvent contre les droits politiques étendus de ce qu’on appelle la «Cinquième Suisse».

Depuis la fondation de l’État fédéral en 1848, les Suissesses et Suisses de l’étranger ont dû attendre précisément 167 ans jusqu’à ce que l’un des leurs soit élu pour la première fois au Conseil national. C’était en 2015: l’ancien diplomate Tim Guldimann (PS), domicilié à Berlin, fut le premier «vrai» Suisse de l’étranger à entrer au Parlement. Il y a des raisons à cette maigre présence de la «Cinquième Suisse» à l’Assemblée fédérale: contrairement à Tim Guldimann, qui jouissait d’une certaine popularité en Suisse alémanique, la plupart des candidats sont largement inconnus tant en Suisse qu’à l’étranger. Malgré cet obstacle, l’intérêt des Suisses de l’étranger à effectuer un mandat au Parlement va croissant. En 1995, seuls trois Suisses de l’étranger étaient candidats; en 2015, leur nombre s’élevait déjà à 56. On s’intéresse également de plus en plus aux élections et aux votations dans son pays d’origine: en 2018, les votants inscrits sont passés de 172 000 à 174 000 sur une population totale de 752 000 expatriés.

Problèmes après l’élection

En tant que citoyenne ou citoyen suisse de l’étranger, il y a quelques problèmes à résoudre une fois qu’on a été dignement élu au Conseil national. Ils commencent avec l’article 10 de la loi sur le Parlement: «Les députés sont tenus de participer aux séances du conseil et des commissions dont ils sont membres.» Et ce, personnellement et physiquement. Impossible de participer aux débats de l’Assemblée ou à une séance de commission par Skype, même si l’on habite en Australie. Les frais de voyage sont conséquents, et sont à la charge de l’État, qui rembourse à tous les membres du conseil national le voyage à Berne indépendamment de leur lieu de domicile, même s’il s’agit de l’Amérique latine. Le trajet est remboursé jusqu’à la frontière suisse. Dans le pays, tous les membres du Parlement bénéficient de toute façon de l’abonnement général.

Mais il y a encore un autre problème lorsqu’on souhaite effectuer un mandat parlementaire en Suisse depuis l’étranger: il n’est pas simple de vivre dans un pays et de faire de la politique dans un autre. Tim Guldimann résume le dilemme ainsi: «On ne voyage pas de la même façon dans un tram à Zurich que dans le métro berlinois.» Lui-même n’a que partiellement réussi à être présent dans sa circonscription électorale zurichoise, et a quitté son siège deux ans seulement après son élection de 2015.

Des sièges fixes pour les Suisses de l’étranger?

Et pourtant, on observe régulièrement des tentatives visant à assurer de manière institutionnelle la présence de la «Cinquième Suisse» au Parlement. Il y a près de dix ans, deux parlementaires ont proposé sans succès de garantir des sièges aux Suisses de l’étranger au Conseil national et au Conseil des États. À l’échelle européenne, cette solution est plutôt rare: seuls la France, l’Italie, la Croatie, le Portugal et la Roumanie possèdent des sièges parlementaires fixes pour la diaspora.

La question de savoir si l’on devrait réserver un nombre de sièges garanti au Parlement pour les citoyennes et citoyens de l’étranger, ressurgira tôt ou tard dans les débats. D’après Ariane Rustichelli, directrice de l’Organisation des Suisses de l’étranger (OSE), un groupe de travail est en tout cas en train de plancher sur le sujet. Son rapport, contenant bilan et recommandations, devrait être prêt dans le courant de 2019.

Des politiques veulent limiter le droit de vote des expatriés

Dans le système politique suisse, certains souhaitent toutefois plutôt limiter le droit de vote des ressortissants suisses de l’étranger que l’étendre. Le conseiller aux États PLR Andrea Caroni a déclaré à Swissinfo qu’il ne trouve «pas normal que des personnes qui n’ont jamais vécu en Suisse et n’ont pas l’intention de s’y établir un jour aient le droit de voter tandis qu’un étranger très bien intégré en Suisse n’a pas voix au chapitre sur des questions qui le concernent». Le conseiller national UDC Peter Keller, quant à lui, s’attaque aux privilèges des doubles-nationaux: ceux-ci devraient, à son avis, décider où et comment ils souhaitent voter. «C’est valable tant pour les Suisses jouissant de la double nationalité et vivant ici que pour les Suisses de l’étranger possédant deux passeports: eux aussi ne devraient pouvoir voter que dans un pays», a-t-il argué l’an dernier dans le cadre d’une interpellation.

La question de la double citoyenneté occupe aussi la Commission fédérale des migrations (CFM) qui, dans une étude de décembre 2018, souligne le fait que près de trois quarts des Suissesses et des Suisses vivant à l’étranger possèdent également une autre nationalité: «Sous l’angle de la politique démocratique, on peut considérer comme particulièrement problématique que la reconnaissance de la double nationalité contribue à ce qu’un nombre croissant de personnes soient formellement ressortissantes d’un pays avec lequel elles n’ont pas ou peu de liens outre la nationalité. Ce problème est particulièrement prégnant en Suisse, dans la mesure où les Suisses de l’étranger disposent en principe de l’intégralité des droits de codécision. Il serait judicieux de débattre de la durée pendant laquelle la nationalité suisse peut être transmise par les Suisses de l’étranger aux générations suivantes».

Cela ne signifie pas que les droits civiques doivent être retirés aux Suisses de l’étranger, comme l’a souligné l’un des auteurs de l’étude devant différents médias. Mais il faudrait discuter du droit de vote qui en découle automatiquement. Pour les Suisses de l’étranger de la première génération, le droit de vote est légitime. Mais à partir de la troisième génération au plus tard, il n’y a «plus guère d’arguments parlant en faveur du droit de vote.» Dans un cas extrême, ce groupe de la population pourrait même avoir le mot de la fin dans un scrutin sans jamais avoir vécu en Suisse.

La directrice de l’OSE défend les droits des Suisses de l’étranger

La directrice de l’OSE, Ariane Rustichelli, rejette vigoureusement toute limitation des droits politiques pour les Suisses de l’étranger. Une limitation dans le temps priverait une partie de la population suisse de ses prérogatives: «De fait, cela reviendrait à créer différentes catégories de citoyens.» En outre, un grand nombre des projets soumis au peuple ont de l’importance pour les Suisses de l’étranger, indépendamment de la durée de leur séjour hors du pays, notamment les questions touchant à l’AVS, aux conventions internationales ou aux relations avec l’UE. En fin de compte, la majorité des 752 000 Suisses de l’étranger (plus de 482 000) vivent dans un pays européen, et bon nombre d’entre eux reviennent régulièrement en Suisse. De plus, le point de vue extérieur de ces citoyens suisses de l’étranger constitue aux yeux d’Ariane Rustichelli une richesse.

La Suisse n’est pas la seule à appliquer les règles en vigueur, bien au contraire: il ressort d’un rapport du Conseil fédéral de 2016 à ce sujet que la majorité des États européens «ne fixent aucune condition particulière à l’octroi des droits politiques à leurs expatriés». Les mêmes conditions s’appliquent donc aux votants résidant en Suisse. L’Allemagne, la Suède et la Grande-Bretagne fixent par ailleurs des conditions supplémentaires au droit de vote des expatriés. En Suède, ceux-ci n’obtiennent le droit de vote que s’ils ont résidé auparavant dans le pays. En Grande-Bretagne, les expatriés doivent avoir été enregistrés comme électeurs dans leur cercle électoral britannique au cours des 15 dernières années. Et l’Allemagne exige de ses expatriés qu’ils aient séjourné au moins trois mois dans le pays après leur 14e anniversaire et que ce séjour ne remonte pas à plus de 25 ans.

Sujet lié: L’inscription au registre électoral: un jeu d’enfant!

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    Pierre-Andre Ney, France 12.01.2024 At 18:42

    Je suis intéressé de voter pour mon pays. Je réside en France, mais je resterais toujours Suisse.

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    Ruedi Giezendanner, Malaysia 17.04.2019 At 07:40
    I would like to see specific numbers:
    - How many Swiss abroad regularly vote?
    - How many of them are 1st generation emigrants?
    - How many are 2nd generation?
    - How many are 3rd generation?

    Is it a real issue that later generation people who've rarely if ever been to Switzerland can vote, or are there in fact very few such people who do vote? Why make rules for a very very tiny group?

    As for dual nationality, there is no reason why dual nationals shouldn't vote in two countries. They are knowledgeable about and committed to two countries, so why shouldn't they vote in both?
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    Davide, Royaume-Uni 15.04.2019 At 12:14
    J'aimerais partager mon opinion sur le vote électronique:
    Je partage avec vous l'opinion qu'il est indispensable que chaque suisse, en Suisse ou à l'étranger, puisse voter sans entraves. Cependant, le vote élétronique a été sujet d'études et elles ont démontré qu'il n'est pas sûr à 100%. Cette fallibilité du e-voting fait dommage à notre démocratie et remet en question le résultat du vote. C'est pourquoi je ne soutiens pas le vote électronique.
    En tant que Suisse à l'étranger, je reçois les papiers de vote bien à l'avance du vote et j'ai toujours eu le temps de voter avec ponctualité. Si certaines personnes reçoivent les papiers de vote trop tard, elles devraient contacter les autorités pour qu'elles envoient les bulletins plus rapidement. Il est bien sûr indispensable que chacun puisse voter sans obstacles.
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    Hans Rudolf Roth, Schweiz, Aarau 13.04.2019 At 20:14
    Adding my opinion as 92 years' old, with 62 years status as "Auslandschweizer" in Ghana (Westafrica) where I am on record as founder of the Swiss Society , followed as co-founder of the Swiss School in Accra in the early 1960's. I have all my time in Ghana retained exclusive Swiss citizenship and as such paid Swiss taxes where due and supported Swiss charities. So let the authorities in Switzerland consider their approaches to those of us who have made and are continuing to make substantial contributions to Switzerland's current ranking status in economic and political world affairs.
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    Franz Muheim, United Kingdom 06.04.2019 At 18:51
    Sehr viele Auslandschweizerinnen und Auslandschweizer, und vor allem die 450'000, welche in EU Ländern wohnen, haben zum Teil sehr enge Verbindungen mit der Schweiz. Wir haben oft Jahrzehnte oder unser ganzes Arbeitsleben in die AHV und 2. Säule einbezahlt. Wiele von uns bezahlen Steuern in der Schweiz, z.B. als Erbe eines Elternhauses, oder wir tragen in unserem Arbeitsleben direkt oder indirekt zum Wohlstand der Schweiz bei. Jede dritte Abstimmung hat die Sozialleistungen oder das Schweizer Verhältnis zu Europa als Thema und betrifft uns direkt. Deshalb ist es selbstverständlich, dass wir in der Schweiz über Bundesvorlagen abstimmen dürfen und für den Nationalrat wählen und gewählt werden können.

    Wohin es führt, wenn dieses Recht beschnitten wird, hat man bei der Brexit-Abstimmung gesehen. Von über einer Million Briten, welchen vom Ausgang direkt betroffen sind, konnte eine grosse Anzahl nicht an der Abstimmung teilnehmen, da sie seit mehr als 15 Jahren in der EU arbeiteten oder als Rentner lebten.

    Wenn Politiker wie Caroni (FDP, AR) und Keller (SVP, NW) mit dem Argument, dass Ausländer in der Schweiz nicht abstimmen können, die Beschneidung des Stimm- und Wahlrechtes der Auslandschweizer und Auslandschweizerinnen fordern, liegen sie grundfalsch. Dass ein Viertel der in der Schweiz lebenden Erwachsenen von wenigen Ausnahmen abgesehen nicht an lokalen Abstimmungen teilnehmen dürfen, auch wenn sie seit Jahrzehnten oder ihrer Geburt in der Schweiz leben, ist auch falsch.

    Die Mehrheit der Auslandschweizerinnen und Auslandschweizer, nehmen ihr Stimm- und Wahlrecht nicht wahr. Dies ist eine persöhnliche Entscheidung, welche jede und jeder von uns dies selber fällen muss. Es gibt ganz klar gute und ehrenwerte Gründe für ein Nichtteilnehmen und dies wird auch respektiert.

    Andererseits haben sich 172'000 Auslandschweizerinnen und Auslandschweizer im Stimmregister einer Schweizer Gemeinde eingetragen. Dies entspricht der Stimmbevölkerung des Kantons Thurgau. Wir wollen abstimmen und wir sind besorgt über die populistischen Vorstösse einiger Politiker, welche das Stimm-und Wahlrecht der Auslandschweizerinnen und Auslandschweizer begrenzen wollen. Dies ist Diskriminierung von Schweizer Bürgern. Stellen Sie sich den Aufschrei vor, wenn man allen Thurgauern das Stimm- und Wahlrecht entziehen würde.
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      Philipp Hallen, Wien 13.04.2019 At 16:20
      Ich bin als Doppelbürger Deutschland/Schweiz geboren und mache immer von meinem Stimmrecht Gebrauch. Ich wohne seit nunmehr 13 Jahren in Österreich und interessiere mich immer noch sehr für die gesellschaftlichen und politischen Zusammenhänge der Schweiz. Es stimmt natürlich dass man als Auslandsschweizer über Sachen abstimmen darf, welche einen nicht direkt betreffen. Allerdings gibt es auch Bereiche welche einen als Auslandsschweizer stärker oder ausschließlich betreffen wie z.B die Bilateralen oder Doppelbesteuerungsabkommen. Ausserdem haben wir als Auslandsschweizer nicht nur Rechte wie das Stimmrecht sondern ebenso Pflichten wie z.B Militärdienst bzw. Ersatssteuer.
      Ich fände es für die Schweiz, als Aushängeschild von gelebter Demokratie falsch Bürger erster und zweiter Klasse zu erschaffen.

      Wenn aber das Wahlrecht entzogen werden sollte, gibt es eigentlich auch kein plausibles Argument mehr in der Schweiz wohnenden Ausländern das Stimmrecht zu verweigern.
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    Henry F Roth, UAE, Dubai 31.03.2019 At 14:25
    Ich schliesse mich dem Kommentar von Mark Schmid, Brisbane, voll an. Jeder Auslandschweizer und jede Auslandschweizerin, der oder die durch geleisteten Militärdienst, bestehende Steuerpflichten, generellem Einsatz zu Gunsten des schweizerischen Gesamtwohls (z.B. Spenden an in der Schweiz beheimateten Organisationen), Familien- und Geschäftsverbindungen oder durch regelmässige Reisen in die Schweiz einen Bezug zur Schweiz demonstrieren kann und keine Doppelbürgerschaft besitzt, sollte ein unabdingbares Recht haben, an Abstimmungen teilzunehmen und auch wählbar zu sein. Ansonsten sind die Bürgerrechte in unangebrachter Form geschmälert und diskriminiert.
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    Elsbeth Link, Palm Beach Gardens, USA 29.03.2019 At 00:51
    Ich lebe schon lange in den USA. Ich arbeitete in Zürich, als wir Frauen endlich stimmen konnten. Am Anfang stimmte ich hier auch, ich sprach viel mit meiner Schwester und war auf dem Laufenden. Aber mit der Zeit hatte ich das Gefühl, dass ich ja nicht in der Schweiz wohne. Ich verstehe die Leute, die noch stimmen wollen, denn viele sind der Schweiz noch sehr nahe und reisen viel in ihr Heimatland. Ich besuchte die Schweiz jedes Jahr und war gerade immer 'zu Hause'. Aber zu wissen, was die Schweiz braucht und darüber abzustimmen, das ist etwas anders.
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    Beatrice Silverstein, Palm Desert, CA, USA 25.03.2019 At 16:09
    Je suis Suissesse, nee en Suisse, de mere Suisse et de pere Italien. Je n'ai recu ma nationalite suisse que lorsque j'avais 10 ans selon la loi de cette epoque qui ne permettait pas a une mere suisse de transmettre sa nationalite. Je vis depuis 10 ans aux Etats Unis avec mon mari americain. Ensemble nous avons vecu en Suisse pendant 38 ans. A la retraite nous avons decide de nous installer en Californie. Je suis et reste Suisse, pas de double nationalite en ce qui me concerne, contrairement a mes enfants et petits enfants qui sont suisses et americains. Je suis fiere de pouvoir continuer de voter en Suisse. Je rentre regulierement au pays et me tiens au courant de tout ce qui se passe sur le plan politique. Ma mere et moi nous nous sommes battues pour obtenir le droit de vote en Suisse et je suis fiere de pouvoir continuer de l'exercer maintenant que j'habite aux USA.
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    Daniela van der Heijden, Forest Row, UK 25.03.2019 At 08:39
    Ich stimme immer ab, es gibt mir ein Gefühl der Zugehörigkeit. Ich bin Schweizerin, obwohl ich in England lebe. Speziell seit dem Brexit-Referendum bin ich froh, dass ich nicht eine Bürgerin von nowhere bin. Natürlich ist es wahr, dass Nichtspieler das Maul halten sollen, aber ich sehe mich nicht als Nichtspielerin. Mein Leben - seit 30 Jahren - im Ausland hat meine Sichtweise erweitert, das ist doch ein Plus! Speziell in einer Zeit, wo die nationalistische, fremdenfeindliche Nabelschau weltweit so im Zunehmen ist. Meine Stimmabgabe ist doch kein Nachteil für die Schweiz! Es sollten wenn schon mehr Leute abstimmen, nicht weniger.
    PS: Hätten die ‘Auslandbriten’ abstimmen können, dann wäre den Briten vielleicht diese Horrorshow erspart geblieben...
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    Michel Piguet 24.03.2019 At 07:38
    Qu'apporte un vote des Suisses à l'étranger pour la Suisse? En fait c'est cela la vraie question qu'il faudrait pouvoir se poser.

    Une chose fondamentale, qui dérange les esprits un peu renfermés, une vision du monde moins nombriliste et cela est essentielle pour un pays qui pense être un des nombrils du monde.

    Évidement, pour ceux qui vivent repliés sur eux-même, ce n'est pas bien venu de mettre en doute que la terre tourne aussi ailleurs.
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      Jolyon Kay, Cyprus 26.03.2019 At 14:23
      I am Jolyon Kay. I have been Swiss for only a year since my mother was Suissesse. I lived in Switzerland for three years, but I was taught by my grandfather of the importance of voting in Switzerland. Having acquired that right I should be dismayed to lose it. I think the concept of two classes of Swiss apalling.
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    Mark Schmid, Brisbane 24.03.2019 At 04:44
    Ich bin Schweizer, in der Schweiz geboren und habe den vollen Militärdienst geleisted. Habe AHV und Steuern bezahlt. Dank dem Internet bin ich informeirt was in der Schweiz läuft und wenn ich wieder einmal in der Schweiz bin und mit Einwohnern über Sachbestände diskutiere stellt sich schnell heraus das ich besser informiert bin als die meisten.
    Jetzt kommen diese Politiker und wollen mir das Recht zum Abstimmen wegnehmen. Wovon haben sie wohl Angst? Soll es denn zwei Klassen Bürger geben, solche die in der Schweiz leben und abstimmen können und solche die es nicht können. Als Schweizer Bürger habe ich das Recht jederzeit wieder zurück zu kehren, als sollches interessiert es mich sehr wie sich die Schweiz entwickelt. Mir das Recht zu entziehen ist schlichtweg absurd und diktatorisch
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    Marco Ili, Arguineguin, Gran Canaria, Spanien 23.03.2019 At 11:29
    Ich lebe seit einigen Jahren auf Gran Canaria. Das Recht, mitzubestimmen, liegt mir sehr am Herzen. Es gibt doch immer wieder Entscheidungen, die mich als Auslandschweizer ohne Doppelpass direkt betreffen, grad in den Fragen über die Beziehungen mit der EU. In Fragen, die nur die "internen" Interessen der Schweiz betreffen, pflege ich mich der Stimme zu enthalten. Da muss ich nicht unbedingt mitreden.
    Eher weniger sinnvoll empfinde ich es, sich als "Volksvertreter" für die Diaspora wählen zu lassen. Zu gross sind da nur schon unterschiedlichen Interessen der in verschiedenen Ländern lebenden Expats. Wie soll da ein Vertreter der 5. Schweiz diese Interessen vertreten, ohne zwangsläufig in ein unlösbares Dilemma zu geraten?
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    Kurt Stauffer, Südafrika 23.03.2019 At 08:52
    Wir Leben in Südafrika als Pensionierte und besitzen nur den Schweizerpass, somit haben wir in Südafrika kein Stimmrecht! Also warum sollten wir in der Schweiz das Stimmrecht verlieren? Unsere zweite Heimat bleibt die Schweiz und wir interessieren uns mehr um die schweizerischen Angelegenheiten als um die Südafrikanischen, da diese hier zu kompliziert und beinahe unlösbar geworden sind! Wir lieben das ausgeglichene Klima in unserer Gegend in Südafrika, das für unsere Gesundheit besondere Vorteile hat! Die Winterzeit in der CH ist uns zu kalt und dauert zu lange!
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    Thinh Nguyen-Dang, Vietnam 23.03.2019 At 01:58
    Je suis venu a Lausanne en 1969 et je suis parti a l'etranger en 1989 pour des raisons professionnelles mais je rentre en Suisse 1 ou 2 fois par an. Et je vote regulierement, par correspondance et depuis quelque tems on-line.
    Je dirais si on peut separer les affaires locales (communales, cantonales) et celles du pays. En tant que Suisse j'aimerais au moins voter pour celles qui affectent mon pays.
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    Christine Keller, California, USA 22.03.2019 At 22:50
    The Swiss abroad voting policy needs to be updated. It needs to be nuanced so it's not regressive i.e.) does not discourage Swiss from taking jobs overseas. Gradations of eligibility could go a long way to eliminating a sense of unfairness both within and without Switzerland.

    1. A person should have been born in Switzerland, have lived there at least 5 years and still speak one of its languages well. Helpful would be evidence of continued interest by frequent visits say, every 1-4 years.

    2. If you're a citizen without the above criteria but you pay taxes in Switzerland -- you should be allowed to vote.

    3. If you're # 1 and hold a dual passport, you should not be allowed to vote. CH cannot tell whose interests you're voting for.

    4. If you're #2 and hold a dual passport, you should be allowed to vote because taxes are a proxy for loyalty to and continuing personal interest in Swiss affairs.

    5. Those who were born in CH but didn't live there 5 years, have lived somewhere else all this time, probably don't speak any of the languages well, should not be allowed to vote-- even if they follow political events and return often to see relatives. I would apply this criterion to myself even though I speak French and Italian relatively well.

    6. Those who were not born in CH but became citizens through other means, have another citizenship, vote elsewhere and probably don't speak the languages well should not be allowed to vote.

    7. It's an insult to Switzerland to imply that it creates 2nd class citizens by regulating voting -- especially by those who vote elsewhere. I find it to be an incredible privilege to retain an expired Swiss passport which can be used to prove my citizenship. This means that, at any time, I could return and re-register and have my full citizenship plus voting rights restored. And what *that* means is that voting rights are not permanently taken away. For those who don't qualify to vote from overseas, they're just mothballed until you return.

    8. Part of the revised Swiss Government policy on voting should be that such reversibility is easily obtained, without a lot of red tape, once a citizen returns home.

    9. Running for office while abroad is absurd and should be out of the question. As the representative living in Berlin found out. He couldn't do a decent job of representing his constituency from long distance.

    10. Although I agree with him, I have no relation to Peter Keller, SVP
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    Jeannette Serre, France 22.03.2019 At 22:24
    J'ai la double nationalité parce-que je suis de mère Suisse et de père français. Je vis en France où se trouve ma famille et je passe mes vacances en Suisse où se trouve ma famille.
    Qu'est-ce qui détermine l'appartenance à un pays? La où on travaille et où on produit de la richesse et où parfois on vit de l'aide social, ou là où l'on dépense son argent, ou là où on est propriétaire ou locataire et où on paie des impôts ou, où on ne paie pas d'impôts parce-que on ne gagne pas assez ?
    Parce-que aujourd'hui on demande si les expatriés doivent voter, mais demain la question se posera pour les plus pauvres qui sont au chômage et ne paient pas d'impôts. Ont-ils eux aussi le droit de voter ?
    La question est plutôt que doit refléter le vote? Sinon la diversité des opinions. A rester en vase clos on se sclérose. A s'ouvrir à d'autres idées on s'adapte mieux.
    N'opposons pas les Suisse de l'intérieur à ceux de l'extérieur.
    Partout là où je vais je fais l'éloge de la Suisse à laquelle je suis profondément attachée. Et j'ai encouragé des amis cadres supérieurs à s'y installer pour la faire prospérer, parce-que la Suisse manque de main d'oeuvre qualifiée.
    Je vote lorsque j'estime apporter une plus-value et m'abstiens lorsque la votation porte sur un sujet pour lequel je pense ne pas avoir mon mot à dire.
    Et pour finir. Voter de l'étranger n'est pas simple. Donc si l'on fait cette démarche, c'est que l'on est impliqué dans la vie du pays.
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    Adrien (Adriano) Pescia, France, Le Cannet (Côte d’Azzur) 22.03.2019 At 21:52
    Bonjour, j’ai quitté le Tessin à 22 ans pour m’engager à la Légion Étrangère ou j’ai servi pendant 11 ans puis 19 ans dans l’armee Française. J’ai des parents au Tessin mais depuis le décès de ma mère en 2000 je ne me suis plus rendu à Lugano. Naturalise français je me sent toujours suisse et je vote à Lugano. Je lis tous les jours le Corriere del Ticino (j’avais travaillé à la Tipografie où on imprimait ce journal). Je suis et m’interesse depuis presque 60 ans à la vie de mon canton et à la Suissé. Je pense que c’est une chance dans la vie d’avoir et cultiver mes racines dans un monde bien souvent sans racines...
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  • user
    Frederic Perrin, USA 22.03.2019 At 21:48
    I left Switzerland 25 years ago (I am 50 today) and have lived in several countries ever since. I currently live in the US. In spite of having been away for a long time, I feel quite strongly about voting in Switzerland. Although I don't know if I will ever return to live in Switzerland, I remain interested in taking part of the democratic process. When I tell my friends and colleagues that I vote over a dozen times a year on all sorts of topics, they tend to be in awe. This is part of what makes Switzerland great, and by voting regularly, one gets the opportunity to remain well aware of the issues (unlike in countries where you only elect someone every few years).

    My older daughter turned 18 last year, and while she has never lived in Switzerland, she is thrilled to vote. It's a great opportunity for her and I to discuss about relevant political choices in Switzerland and for her to understand her country better.

    This is a difficult issue, and I understand and accept some of the arguments made by those suggesting Swiss citizens who have never lived in Switzerland should not be allowed to vote. However, it would in my opinion set a dangerous precedent (as mentioned by one of the persons in the article): there would be first and second class Swiss citizens. For those with dual nationality, it could be argued that voting rights could be subject to specific conditions.
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  • user
    Martina González-Burger, Salamanca, Spanien 22.03.2019 At 20:42
    In meiner Familie erfuhr ich, als ich klein war, dass man sich eingehend über die Abstimmungsthemen informieren muss und dass man stets sein Stimmrecht wahrnehmen soll. (Les absents ont tourjours tort.)

    Wer sich aber so weit von der Schweiz abgenabelt hat, dass er kaum weiss, was in diesem Land vor sich geht, wird sich gewiss nicht um sein Stimmrecht bemühen.

    Ich wohne seit 36 Jahren in Spanien, fahre aber jedes Jahr mindestens zweimal in die Schweiz. Meine Familie wohnt dort und mein Sohn, ein Doppelbürger, arbeitet nun auch in der Schweiz und hat vor, dort zu bleiben.
    Ich interessiere mich daher auch für das politische Geschehen in meinem Heimatland und begrüsse es, dass ich von hier aus zumindest auf Bundesebene abstimmen kann.

    Trotzdem mein Mann ein gebürtiger Spanier ist, musste ich einige Jahre warten, bis ich die spanische Staatsbürgerschaft erwerben konnte. Ich musste beweisen, dass ich Spanisch sprechen konnte und zwei Spanier mussten bezeugen, dass ich mich in Spanien integriert habe. Bis zu diesem Zeitpunkt konnte ich selbstverständlich nicht an den hiesigen Wahlen teilhaben. Will ein in der Schweiz lebender Ausländer das Stimmrecht erhalten, sollte er sich um die Einbürgerung bemühen und somit bekunden, dass ihm dieses Land etwas bedeutet.
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  • user
    Jean-Marc Delforge, France 22.03.2019 At 19:55
    J ai obtenu la nationalité Suisse après 7 ans de mariage. Je vis en Alsace avec ma Femme originaire de Bâle, toute ma vie j ai travaillé en Suisse, et c est avec beaucoup d intérêts que je suis la vie dans ce pays.
    Laissez la possibilité de voter a ceux qui le veulent.
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  • user
    Gertrud Jeffries, Kalifornien, USA 22.03.2019 At 17:57
    Ich lebe schon seit 34 Jahren in den USA und habe vom Stimmrecht am Anfang gebrauch gemacht. Aber habe es wieder aufgegeben, weil ich 1. nicht in der CH wohne und auch nicht vorhabe, zurückzukehren. 2. Um mich wirklich zu informieren, müsste ich viel mehr lesen als die CH Revue und die NZZ, und dazu habe ich schlicht keine Zeit. 3. Ich muss mit dem Wahlresultat nicht leben, warum also diktieren wollen was in der CH läuft? Die einzigen Auslandschweizer die an Wahlen teilnehmen können sollten die sein, die nur für einige Jahre beruflich ins Ausland ziehen.

    Allerdings sollte man dann mit der Militärpflicht für Auslandschweizer auch abfahren. Es ist zwar nur eine Formalität, aber eine die nicht zu verpassen ist.
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  • user
    Lylla Frey USA 22.03.2019 At 17:36
    It makes sense to allow Swiss abroad to vote only if they have lived or visited Switzerland in their lifetime. I’m a Swiss living abroad and meet many 2/3 rd generation Swiss who are clueless about Switzerland today or in the past 20-30 years as they have never lived in CH or visited CH in their life time. I moved out of CH 20 yrs ago, but keep my connection by making sure I visit every 2/3 yrs to keep in touch with what’s happening there. Plus I love visiting the beautiful mountains and villages there.
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    Leah Pillet Canada 22.03.2019 At 17:27
    I am a Swiss Citizen living in Canada. I am Swiss because my Dad was born in Switzerland and grew up there but he then moved to Canada and so I was born here. I am involved in the political process in Canada but have to say it never occurred to me to vote in a country I have never lived in and only visited. While I don't relish the idea of taking away rights, I do think that there should be some requirements met for a Swiss that lives abroad in order to vote or run for office. If you don't live in the country how would you know the issues, what is resonating with the people or like the article stated, attend your parliamentary duties? I would not like people not living in Canada to vote in Canada for the same reasons. Perhaps a happy medium could be met. If you were born in Switzerland and grew up there you can vote even if you move abroad, going on the premise that you know the country. If you were not born there but wish to engage in politics then you are required to live there for a certain amount of time before you have the right to vote. And if you run for and are elected to office you need to live in the country (prior to and during your term in office). Unnecessary spending by governments around the world needs to stop. You are either committed to your position or not. I am proud to say I am Swiss even though I never lived there. It is a beautiful country with a great culture. We all want to know our heritage and I am glad I am able to hold a Swiss passport but the people impacted by the voting are the ones that should have a say.
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    Alain BARTHELEMY, vivant en France à Sautron en Loire Atlantique 22.03.2019 At 16:27
    J'estime qu'il serait proprement scandaleux d'exclure les Suisses de l'étranger de tout droit de vote, sous prétexte qu'ils ne vivent pas en Suisse.
    Et quoi encore ? Je vis en France car j'y ai ma vie (une carrière de fonctionnaire qui m'empêche toute mutation extra-territoriale, des proches qui eux aussi ont des attaches fortes à la France).
    MAIS cela ne remet pas en cause le lien affectif que j'ai avec la Suisse. Y voter me permet justement de manifester mon intérêt pour ce pays, pour lequel je me sens un attachement profond.
    J'ai délibérement décidé de transmettre ma nationalité helvète à mes deux enfants.
    Ils feront ce qu'ils voudront de leurs vies : vivant en France ou en Suisse. Ce sera à eux d'en juger.
    Mais nous remettre à ce point en question serait un acte vexatoire sans appel. Une chose que j'aurais du mal à accepter.
    Et pourquoi ne pas nous demander d'ailleurs de rendre notre passeport, tant qu'on y est.
    Sommes-nous des délinquants qu'il faudrait déchoir de leur nationalité ? Car le premier exercice de la nationalité, n'est-il pas le vote ?
    Voyons un peu de réflexion et moins d'ostracisme !
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      Gilbert RIBAUX, France, domicilies à Montady 23.03.2019 At 09:56
      Bravo M. Alain BARTHÉLÉMY pour votre article. Je suis tout-à-fait d’accord avec vous.
      Nous habitons ma femme et moi dans le Sud de la France depuis 2006. , Nous sommes toujours intéressés par la politique fédérale, cantonale et communale du pays . Nous recevons très régulièrement les documents pour les différents votes . Nous ne manquons pas d’exercer notre droit. Nous sommes nés en Suisse . Nos enfants sont restés au pays.
      Nous sommes suisses et nous le resterons .
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    Bernard Moret, Hawaii, USA 22.03.2019 At 13:35
    Je suis né et ai grandi en Suisse; à l'age de 22 ans je suis parti aux Etats-Unis; je suis revenu en Suisse 31 ans plus tard; et finalement, après 10 ans en Suisse, je suis retourné aux Etats-Unis pour y finir mes jours. Vivre dans deux pays assez différents ouvre l'esprit et permet de comprendre l'impact global de décisions et coutumes locales. Donc pouvoir voter dans chaque pays est important, plus pour les pays eux-memes que pour les individus votants. Je n'y vois que des avantages pour tous: le nombre de tels votes est suffisament petit qu'il n'ira (presque) jamais faire basculer les résultats, mais suffisament grand pour se faire remarquer and exercer une influence modeste qui reflète une perspective plus large. Les Suisses vivants à l'étranger qui font l'effort de voter sont des gens qui s'intéressent aux questions posées et qui souhaitent le mieux pour leur pays, mais aussi qui voient ces questions aussi bien du dehors que du dedans.
    Cela étant dit, je suis tout à fait d'accord que de tels droits ne devraient pas s'étendre au fil des générations à des gens qui ne sauraient rien de la Suisse. Il me semblerait raisonnable de ne donner le droit de vote qu'à ceux qui auraient vécu au moins 5-6 ans (sans compter l'enfance) en Suisse.
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      Nicole Tunnell, Leadville, U.S.A. 24.03.2019 At 20:02
      Je suis tout-à-fait d'accord avec vous. J'ai un parcours de vie très similaire à ce que vous décrivez (grandi en Suisse, vécu aux U.S.A., revenue en Suisse, et maintenant domiciliée au Colorado). Je vote régulièrement dans les deux pays, et je me sens privilégiée de pouvoir le faire. Ce qui est intéressant, c'est que maints sujets de votation se ressemblent dans un pays ou dans l'autre. Ce sont des thèmes généraux (AVS, globalisation, environnement, port d'armes, etc.) qui commencent à concerner tous les pays. Le petit nombre de votants suisses de l'étranger amènent une perspective un peu différente qui contribue à la politique du pays.
      Cependant, je serais en faveur de restreindre ce "privilège" aux suisses qui ont vécu en Suisse un certain temps, et d'obliger un élu à avoir sa résidence principale en Suisse.
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    Redaktion "Schweizer Revue" 22.03.2019 At 13:16
    Die nachfolgende Kantone ermöglichen ihren im Ausland lebenden Bürgerinnen und Bürgern die elektronische Stimmabgabe:
    AG, BE, BS, FR, GE, LU, NE, SG, TG und VD.

    Mehr zum Thema: https://www.aso.ch/files/webcontent/direction/Factsheets/ASO_Factsheet_E-Voting.pdf
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    Isabelle Balli, Barcelona (Spanien) 22.03.2019 At 11:58
    Ich lebe seit über 30 Jahren in Barcelona (Spanien). Ich habe aber auch einen festen Wohnsitz in der Schweiz, wo ich Steuern bezahle. Ich bin auch öfters in der Schweiz und sehe deshalb nicht ganz ein, warum ich nun plötzlich in meinem Heimatland nicht mehr am politischen Geschehen teilhaben darf. Wenn schon, dann sollte man genau bestimmen, welche Auslandschweizer davon ausgeschlossen werden sollen, und welche nicht.
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    Corinna Bianchi, Tunisie, Hammamet 22.03.2019 At 11:40
    Je me sentirais triste et plutôt exclue, si je n'avais plus le droit de vote. Bien entendu, je ne vote que pour les questions dont j'ai (et j'adquier) une bonne connaissance et pour les thèmes qui nous concernent aussi, les expatriés suisses-. Je ne me permettrais pas de seulement voter puisqu'en ayant le droit. Mais j'apprécie de ne me pas sentir exclue et c'est aussi une bonne motivation pour continuer à m'interesser de ce qui se passe dans mon propre pays d'origine...
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      Eliane Valton, France, Ain 07.04.2019 At 10:09
      Je suis d'avis qu'on laisse le droit de vote aux Suisses habitant à l'étranger car le droit le permet et ceux qui ne s'intéressent pas ou ne souhaitent pas exprimer leur droit de vote ne sont pas obligés de le faire. Ainsi je vis près de la frontière en France et m'intéresse toujours à la vie politique Suisse y ayant vécu et travaillé de nombreuses années. Mes enfants sont domiciliés en Suisse et je souhaite continuer à exercer mes droits de citoyenneté en Suisse.
      Bonne continuation.
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    Nathalie Von Niederhäusern Dordogne France 22.03.2019 At 10:44
    Je suis née en Suisse, j'ai vécu jusqu'à mes 30 ans dans mon pays de cœur ou j'ai toujours mes parents, je suis double nationale Suissesse et Française, vivant depuis plus de 15 ans en France je ne me sent pas vraiment concernée pas la politique Suisse que je n'ai pas le temps de suivre, j'ai le droit de vote mais je ne vote pas ! Je me demande toujours comment font les personnes vivant à l'autre bout du monde et n'ayant jamais vécu en Suisse pour voter...
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    Ginette Membrez, France Dordogne 22.03.2019 At 10:21
    Suisse par mariage et Française d origine, j ai vécu 28 ans en Suisse ce, sans aller voter en France dont la frontière était à quelques kilomètres, depuis 23, mon mari et moi vivons en France sans voter en Suisse, mais dès lors je vote en France. Tout ceci pour dire que nous trouvons inadmissible de s insérer dans la politique de la patrie où nous ne vivons pas, seul devrait être autorisés à voter les personnes résidentes dans le pays et cela devrait en être défini par une loi, de ce fait, je trouverais normal que ce sujet soit soumis à votation. On ne peut, ni ne doit imposer ses idées dans un pays où on ne vit pas, ce n est que pure logique intelligente. Je suis très fière d être Suisse, pays que je cite souvent en exemple, bien que je sache que nul n est parfait.
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      Fernand Voutat, Suisse vivant à Higüey, en République Dominicaine 22.03.2019 At 15:46
      Je suis 100% d'accord avec vous, chère Madame. Je vis depuis 11 ans en République Dominicaine et je n'ai jamais imaginé voter des lois qui ne me concernent plus...
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      Gérard-Joseph-Charles Thum, France, Levallois-Perret 23.03.2019 At 18:44
      Bonjour,
      Je suis tout à fait d'accord avec Ginette Membrez. Je suis né en France, j'ai la double nationalité. Je m’intéresse beaucoup à ce qui se passe en Suisse. J'y ai vécu quelques années, mon fils y a fait ses études supérieures, mais je suis totalement largué en ce qui concerne la politique intérieure. Je vote en France et j'y ai beaucoup réfléchi. Puis, j'ai pris la décision de ne pas m'inscrire sur les listes électorales suisses. Par contre, cela est la décision de chacun et je la respecte. J'estime donc qu'il est scandaleux de vouloir interdire aux suisses de l'étranger de voter, s'ils le désirent. S'il advenait que je retourne vivre en Suisse, ce serait le contraire. Je ne voterai plus en France et je n’inscrirai sur les listes électorales de ma résidence. Par contre, bien que cela semble contradictoire, je trouve indispensable que les suisses de l'étranger soient représentés. A lors, comment faire, car, c'est là que les choses se compliquent.
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      Abraham Meyer 23.03.2019 At 21:39
      Cette question pourrais engendrer un autre problème, si la Suisse commmence a débattre dur ce point , ne risquerions nous pas de nous retrouver avec un référendum demandant , que tout suisse ne vivant pas dans son pays, ou étant suisse par filiation (père ou mère) soit également destitué de sa nationalité ? On commence par le droit de vote , et on va plus loin .. je trouve que c'est précurseur de référendum plus osés envers qui est suisse et qui ne l'est pas ...
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      Richard Baer, Cannes (France) & Genève (Suisse) 17.05.2019 At 14:39
      Bonjour, je ne suis pas du tout de l'avis de Madame Ginette Membrez, car bien que Français de naissance, je me sens tout autant français que suisse. Il y a 10 ans j'ai pu acheter un appartement à Genève, car je souhaitais quitter la France et résider durablement en Suisse, ayant des liens forts familiaux et des amis. Pour des raisons complexes je n'ai à ce jour pas encore effectué ce changement. Mais, même si je ne viens en Suisse pas aussi souvent que je le souhaiterais, je suis totalement concerné par la vie en Suisse, aussi depuis 10 ans mon épouse et moi participons à toutes les votations. Peut-être que l'on pourrait envisager de limiter le droit de votre aux seules personnes ayant un logement en Suisse, mais pour ma part je trouverais cette discrimination trop restrictive. Mais me voir supprimer mon droit de vote en Suisse serait pour moi une totale incompréhension et une incroyable déception.
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      Stephane Augsburger, France, Toulon 16.10.2019 At 00:54
      Je crois que quand on aime la Suisse, on se sent concerné par ce qui s'y passe, comment la Suisse évolue, et vers quel futur elle se dirige. Dès lors on est heureux de pouvoir voter en Suisse d'où que l'on soit sur la planète, même si on vote déjà ailleurs. Je crains que ne pas vouloir agir, ne pas se sentir concerné dans le sens profond du terme, dénote simplement une absence d'amour pour son pays. Je vous invite à réfléchir aux raisons pour lesquelles vous gardez un passeport suisse et quelle pourrait être votre contribution pour rester fière de la Suisse à long terme.
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    Patrik Müller, Deutschland 22.03.2019 At 09:11
    In einer Demokratie entscheiden nun aber oft Menschen über Dinge welche sie nicht direkt betreffen. Wenn zum Beispiel Rentner über Schulreformen abstimmen betrifft sie dies nicht persönlich. Muss man dann nicht konsequent sein und dies dann auch begrenzen?
    Aus meiner Sicht gibt es durchaus Abstimmungen welche mich als Auslandsschweizer betreffen und ich würde mich als Bürger zweiter Klasse fühlen, dürfte ich nicht mehr abstimmen. Gerade ein Land wie die Schweiz, welches die Demokratiefahne immer sehr hoch hält, sollte vermeiden Bürgerinnen erster und zweiter Klasse einzuführen.

    Schon immer habe ich es für mich persönlich so gehalten, dass ich zu Themen welche mich nicht direkt betreffen nicht abgestimmt habe, selbst als ich noch in der Schweiz lebte. Doch diese Entscheidung sollte den Bürgerinnen und Bürgern selbst überlassen sein. Dies nennt man Demokratie.
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      Markus Küng, Dominikanische Republik, Santiago de los Caballeros 22.03.2019 At 15:00
      Ich finde es gut, wenn ich als Auslandschweizer stimmen kann. Da ich pensioniert bin, habe ich viel Zeit die Schweiz von der Ferne das Geschehen zu beobachten. So geht es sicher vielen anderen auch, es gibt dadurch auch andere Ansichten. Auch Rentner haben z.B. Interesse bei Abstimmungen über Schulreformen, es sind schliesslich ihre Grosskinder die es betrifft. So können sie ihre Lebenserfahrung mit einbringen (die heute leider immer weniger gefragt wird).
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    Joanna Hayne, Grande Bretagne 22.03.2019 At 08:08
    J'ai acquis la nationalite Suisse et y vivait pendant quartorze ans. Cela fait maintenant vingt ans depuis que je suis partie, mais j'y vote toujours sans faillite. Le seule pays ou je n'ai jamais vote, c'est mon pays de naissance. Si vous ne vous saissisent pas de votre droit de vote, c'est a vous de decider, mais ce serait injuste d'inferer que les Suisses a l'etranger n'y s'interessent pas, parce que vous n'y s'interessez pas.
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      Roselyne Wipf, Harare, Zimbabwe 22.03.2019 At 14:09
      Ich stimme Ihnen voll und ganz zu. Wer stimmen möchte, soll es dürfen, die anderen müssen ja nicht.
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    Daniel und Anni Schwizer, Didsbury, Alberta, Canada 22.03.2019 At 03:38
    Wir leben schon seit bald 25 Jahren in Canada. In all den Jahren haben wir nie Gebrauch gemacht vom Recht zu wählen. Ich hätte gar nichts dagegen, wenn sie uns Auslandschweizern das Stimmrecht aberkennen würden. Wieso soll ich den in der Schweiz Lebenden sagen, wie und was sie zu tun haben. Wir sind sehr stolz auf unsere Herkunft und die politischen Gegebenheiten in der Schweiz: Macht weiter so. Aus dem wunderschönen Alberta, Daniel Schwizer und Familie.
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    Peter Schmutz, Philippinen, Dumaguete City 22.03.2019 At 02:13
    Ich wohne seit meiner Pensionierung auf den Philippinen. Ich würde ja gerne abstimmen, aber die Unterlagen kamen jeweils nach der Abstimmung. Jetzt habe ich sie abbestellt, bis man endlich eine elektronische Lösung anbieten kann. De facto habe ich momentan kein Stimm- und Wahlrecht.
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      Walter Böhlen, Thailand 22.03.2019 At 08:43
      Geht mir genau so! Lebe seit meiner Pensionierung in Thailand. Meine Rechte als Schweizer kann ich nicht wahrnehmen, meine Pflichten (beschränkte Steuerpflicht) wetden jedoch pingelig genau vom CH-Fiskus eingefordert. Irgendwie beschämend, dass ein Land wie die Schweiz nicht in der Lage ist, ein e-Voting einzuführen!!
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      Gerd Lellé 22.03.2019 At 10:09
      Der eine beschwert sich, dass er nicht abstimmen kann, weil die Post zu spät ankommt, der andere fordert ebenso das e-voting ein, welches es schon lange gibt.
      Ich selber wohne auch in Thailand und kann rechtzeitig mit dem e-voting auf Bundesebene abstimmen.
      Sich vorher schlau machen was gilt, wäre natürlich Voraussetzung dazu.
      Und bei Doppelbürgern sehe ich ein, dass diese nicht wählen sollen, auch bei solchen, die nie in der Schweiz gelebt haben.
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      Walter Böhlen, Thailand 22.03.2019 At 12:34
      An Gerd Lelle:
      Vielleicht haben Sie auch mitbekommen, dass das e-Voting nur in wenigen Kantonen funktioniert, bitte nehmen Sie das zur Kenntnis, oder machen Sie sich schlau darüber.
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    Jessica Pacifico, Pays-Bas, La Haye 22.03.2019 At 00:35
    Intéressant! Un sujet d’actualité, certainement quelques polémiques à venir...
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    Urs Bauder, Hawaii 21.03.2019 At 22:15
    Nichtspieler maulhalten. Nach 50 Jahren im Ausland sollte ich theoretisch das Recht haben, zu kandidieren. Scheint mir ein Blödsinn.
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    Therese Saladin-Davies, Emu Plains NSW, Australia 21.03.2019 At 21:39
    I who whole heartedly agree with Andrea Caroni "it is strange that people who have never lived in Switzerland and are not planning on returning have the right to vote and stand for election here while completely integrated foreigners in Switzerland are not given the right to vote on issues that affect them directly”. Swiss 'Dual Citizen' should not be able to vote when they live somewhere and vote in that new country also if they became naturalized in that country. I am in Australia since 1970 and this is my permanent home, hence I believe I have no right to tell Swiss people how to live their lifes.
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      Cecilia T, Sydney, Australien 17.04.2019 At 07:09
      I have been living in Australia for 47 years now and have visited Switzerland only four times in all those years. I have become estranged from my country of birth and have never considered exercising my right to vote in Switzerland, especially after accepting Australian citizenship and being able to vote for the first time (as a woman) in a Federal election, in my new home country.

      The last time I visited Switzerland was in 2005 and I felt like a stranger, a tourist, who fumbled with money I didn't recognize anymore, didn't realize (or too slow) that "Halbtax" didn't have anything to do with "Steuern", that "police" didn't have anything to do with "Polizei" but an insurance policy, almost got lost in the town I grew up in, etc. I never contributed anything to AHV or, on an apprentice wage, not much, and do not receive, nor expect, any support from Switzerland. I left as a young person and returned as an oldie visitor.

      When it gets to that stage it is really high time to accept that 'we' are not really Swiss anymore and should not have the right to meddle in Swiss politics. The reason I am writing in English? Because it comes easier to me. Though, I think my spoken Swiss language is still pretty good and, funnily enough, much of it is that of a 20 year old from the late sixties because I have never really learnt Swiss adult speak.
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      Stephane Augsburger, France, Toulon 16.10.2019 At 00:27
      I guess when you love Switzerland you feel concerned about what is taking place in Switzerland, about how the country is doing, and about what might be its future. As a result, you are happy to vote in Switzerland from wherever you are in the world, even if you also vote in your residency country. I am afraid that not being interested, not feeling concerned, just might show that you simply do not love Switzerland. I would suggest that you try and think on the reasons why you keep on holding a swiss passport.
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