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  • Courrier des lecteurs

Lettres à la rédaction

16.03.2015

Une histoire allemande

Suite à l’intéressant article sur John Knittel, j’aimerais revenir sur un détail. Dans son roman «Via Mala», John Knittel a traité les dossiers du tribunal d’un meurtre commis contre le propriétaire tyrannique d’une scierie. Cette dernière est située dans l’actuelle commune de Kirchensittenbach, près de Nuremberg. Pour en améliorer l’impact, John Knittel a déplacé l’action de son roman dans l’effrayante Via Mala. Mais le dernier film a été tourné dans le canton de Berne. Or, le hasard veut que depuis 40 ans, la Société suisse de Nuremberg célèbre sa fête nationale à Kirchensittenbach, raison pour laquelle nous connaissons cette histoire.

Vreni Fenske-Gmür, présidente de la Société suisse de Nuremberg

Il faut nourrir le cerveau

Depuis que je lis la «Revue Suisse», je suis mieux informé que lorsque j’habitais encore en Suisse. Je vous remercie de votre niveau et je vous en félicite. Aussi l’article sur nos langues nationales de décembre 2014 stimule la pensée locale et globale. J’aimerais y ajouter deux faits: les neuropsychologues et les «neurosavants» nous enseignent qu’il faut nourrir le cerveau déjà avant la naissance et surtout celui du bébé avec notre langue et celles des autres. Commençons alors le plus tôt possible et profitons de notre privilège de quatre langues nationales en les offrant aux écoles dès le début avec l’anglais! Ce dernier pour donner à nos enfants la meilleure chance dans le monde international. Quand les professionnels de notre pays se réunissent aujourd’hui dans les différentes régions de la Confédération, ils se servent de l’anglais. Celui qui lutte contre l’esprit du temps, est, parfois malheureusement, condamné à perdre. 

Pierre Saubermann, médecin, Huningue, France

De grâce, épargnez-nous ça!

La publication d’un tel article sur le livre «Die Befragung der Zeit» de ­Verena Stefan relève du cynisme pur et simple. J’ai été particulièrement choqué par la phrase suivante: «L’image d’une société empreinte de mesquinerie et d’hypocrisie en est encore plus impressionnante, selon les termes du docteur Brunner? <L’avortement reste le mode de contraception le plus sûr. Ces Messieurs des Autorités le savent pertinemment, eux qui n’hésitent pas à y recourir fréquemment pour leurs épouses et leurs maîtresses.>» Comment peut-on qualifier l’avortement de «mode de contraception le plus sûr»?! L’avortement est un meurtre. Aucune discussion – aussi élevée puisse-t-elle être sur le plan académique – n’y changera rien, car lors de la division cellulaire, une vie humaine est «activée» dès la première seconde. De grâce, à l’avenir, épargnez-nous ce genre de calamités partialement féministes. Merci.

René Lütold, ing. dipl., Chiang mai et Berne

Bunkers 5 étoiles

La transformation des forteresses des Alpes en parc d’attractions pour les fortunés de la planète m’a profondément choquée. En faire autre chose c’est très bien, mais encore une fois, se mettre à genoux devant les nantis de ce monde, c’est misérable!

Qui peut se payer une nuit d’hôtel ou un coffre XXL dans ces bunkers de luxe et combien ont coûté ces relookages? L’image d’Epinal des Suisses, tous riches, va encore se renforcer auprès de nos amis étrangers. Une phrase de votre article est un bon sujet de philo: «Les anciennes forteresses ne servent plus à protéger le peuple et l’Etat, mais les biens.» A méditer, non?

Rolande Michoud, Pludual, France

La «NZZ», porte-parole du PLR 

«La ligne libérale mais critique de la NZZ»! Eh bien, Madame ­Engel, qui vous a donc suggéré ça? La «NZZ» est LE porte-parole du PLR, partie prenante du coup d’État du 12 décembre 2007 (n.d.l.r.: destitution du conseiller fédéral Christoph Blocher), malheureusement aujourd’hui encore ignoré. La «NZZ» ne publie pas d’analyses nuancées, mais des opinions clairement de centre-gauche (bien que teintées d’une certaine note économico-libérale), ce qui fait parfaitement l’affaire des hautes sphères financières et économiques! Marais d’incompétence et ragots idéologiques créent les conditions idéales pour se mouvoir incognito et créer des faits accomplis, à savoir la Suisse comme «Zone Economy» de l’UE.

Markus Immer, Philippines

Remarquable

Je lis la «Revue Suisse» depuis de nombreuses années et je vous remercie de vos intéressants articles et comptes rendus réfléchis que nous recevons ainsi sur la Suisse. J’ai trouvé particulièrement remarquable, dans le dernier numéro, l’article de Georg Kohler sur le parlement, la polarisation, la classe politique et la voix du peuple. Il montre de manière objective et compréhensible quelle est l’importance du consensus dans le travail des partis politiques pour le fonctionnement de la démocratie directe et dans quelle mesure les initiatives trop polarisantes et la polémique à l’encontre d’une «classe politique» sont précisément une menace pour cette forme de démocratie. A l’occasion de cette année électorale 2015, j’aimerais que ce type de texte soit distribué à tous les ménages de Suisse.

Hans Rudolf Leu, Munich 

Brillante analyse

L’analyse de Georg Kohler sur l’évolution de notre système politique est brillante. Lorsqu’il parle, en évoquant l’année électorale, de notre petite planète comme un îlot autonome à l’orientation souvent très globalisée, il suscite une discussion que l’explosion du franc suisse face à l’euro pourrait bien encore intensifier. Domicilié en Allemagne depuis trois ans et assistant aux indicibles discussions autour des mouvements tels que ­PEGIDA, LEGIDA ou d’autres protestations comparables, je suis d’avis que les partis politiques devraient, à la veille de leurs campagnes électorales, se concentrer sur les principaux sujets d’avenir de la Suisse. Aucune réorientation raisonnable ne peut naître de provocations réciproques. Chaque parti, en particulier l’UDC, doit se rendre compte que la société a plus à perdre qu’à gagner d’un climat délétère.

Wilhelm Tschol, Allemagne

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Commentaires :

  • user
    Robert Wecker 17.04.2015 à 09:47
    Ungleichmäßige Verteilung der konsularischen Vertretungen in Deutschland.

    Meine Frau und ich wurden aufgefordert, von Düsseldorf nach Frankfurt zu kommen, zwecks Datenerfassung für unsere neuen Pässe. Im Rhein-Ruhrgebiet wohnen ca. 10 Millionen Einwohner. In der Metropolregion Frankfurt/Rhein-Main aber nur ca. 2 Millionen. Es kann logischerweise angenommen werden, dass im Rhein-Ruhrgebiet 5-mal mehr Schweizer wohnen als in und um Frankfurt. Es wäre sicher besser gewesen, das Düsseldorfer Konsulat beizubehalten. Die Schweizer im Frankfurter Raum bräuchten nur etwas mehr als 1 Stunde, um zur nächsten Schweizer Konsulat nach Stuttgart zu fahren. Es ist schon eine Zumutung, die Schweizer im Rhein-Ruhrgebiet auf eine 2 Stunden Fahrt nach Frankfurt zu schicken. Wir sind 75 und 72 Jahre alt. Es ist auch eine Zumutung, uns mit solchen Strapazen zu belasten. Wir sind auch verärgert über den hohen Preis eines neu auszustellenden Schweizer Passes. Ein Deutscher Pass kostet um die € 100.-- weniger!
    Das unverschämteste aber war, dass bei der Benachrichtigung des Schweizer Konsulates in Frankfurt an uns anstelle eines freundlichen Grußes am Ende stand: „Keine öffentliche Toilette im Gebäude“.
    Robert Wecker, Ratingen
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  • user
    Robert Wecker 17.04.2015 à 09:44
    Ungleichmäßige Verteilung der konsularischen Vertretungen in Deutschland.

    Meine Frau und ich wurden aufgefordert, von Düsseldorf nach Frankfurt zu kommen, zwecks Datenerfassung für unsere neuen Pässe. Im Rhein-Ruhrgebiet wohnen ca. 10 Millionen Einwohner. In der Metropolregion Frankfurt/Rhein-Main aber nur ca. 2 Millionen. Es kann logischerweise angenommen werden, dass im Rhein-Ruhrgebiet 5-mal mehr Schweizer wohnen als in und um Frankfurt. Es wäre sicher besser gewesen, das Düsseldorfer Konsulat beizubehalten. Die Schweizer im Frankfurter Raum bräuchten nur etwas mehr als 1 Stunde, um zur nächsten Schweizer Konsulat nach Stuttgart zu fahren. Es ist schon eine Zumutung, die Schweizer im Rhein-Ruhrgebiet auf eine 2 Stunden Fahrt nach Frankfurt zu schicken. Wir sind 75 und 72 Jahre alt. Es ist schon eine Zumutung, uns mit solchen Strapazen zu belasten. Wir sind auch verärgert über den hohen Preis eines neu auszustellenden Schweizer Passes. Ein Deutscher Pass kostet um die € 100.-- weniger!
    Das unverschämteste aber war, dass bei der Benachrichtigung des Schweizer Konsulates in Frankfurt an uns anstelle eines freundlichen Grußes am Ende stand: „Keine öffentliche Toilette im Gebäude“.
    Robert Wecker, Ratingen
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      Peter Bandi 07.08.2016 à 13:13
      Hallo Robert Wacker
      Sind Sie überrascht, ich nicht, denn ich wohne in Mallorca und muss nach Barcelona, denn auf der Insel gibt es keine Möglichkeit. Haben Sie noch nicht bemerkt, dass Sie aus einem Abzockerland kommen. Dies ist nicht nur bei Gebühren, sondern auch bei den Krankenkassenprämien. Wir sind im selben Alter wie ihr.
      Grüsse von der Insel nach Düsseldorf
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    Urs Möckli 21.03.2015 à 10:42
    Urs Möckli, Philippinen
    Lieber Klaus Wehrlin, Sie denken Natasha Bulajic-Prostran hat diese Auslegung falsch verstanden. Wie denken denn die Schweizer die in der Schweiz leben, was ein Auslandschweizer ist? Vorsicht, Sie könnten das ganze genau so Missverstehen. Wer was, wie versteht, kann man nur begreifen, wenn mann es so beschreibt, dass ein Irrtum ausgeschlossen ist und man sich ein Feedback des Gegenüber einholt. Das ist ja Heute ein riesen Problem. Wir sprechen deutsch und glauben das unser deutsch sprechendes Gegenüger uns somit genau verstehen muss. Achtung grosser Irrtum ! Löst den jedes Wort bei jedem die selben Gefühle und Sichtweisen aus ? Zudem ist Heute die Mehrheit daran interessiert seine Meinung durch zu ringen. Man hört einander gar nicht mehr richtig zu, weil man zu stark auf das eigene Wort konzentriert. So sehe ich das Ganze, aus Beobachtungen von Politsendungen, Streitgesprächen und auch aus eigener positiver und negativer Erfahrung. Es freut mich wenn der eine oder andere ein bisschen über meine Meinung nachdenkt.
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      aeye ophir 27.03.2015 à 18:22
      Ja,Ihr Werten, so ist es halt wenn kleingeistige Orthographie zu grosser Philosophie wird... Haupsache, es gibt keine wirkliche Probleme. Arye Ophir.
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      aeye ophir 27.03.2015 à 18:22
      Ja,Ihr Werten, so ist es halt wenn kleingeistige Orthographie zu grosser Philosophie wird... Haupsache, es gibt keine wirkliche Probleme. Arye Ophir.
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    Natasha Bulajic-Prostran 19.03.2015 à 15:01
    Mich irritiert der Titel "Auslandschweizer"..könnte mir mal den jemand bitte erklären? Wie lange ist denn ein Ausländer - Ausländer...wie viele Generationen muss ein Zuwanderer schon gelebt haben, damit er als vollwertiges Schweizer Mitglied bezeichnet werden kann ?? Überall auf der Welt reisen Menschen umher, lassen sich nieder, werden Bürger des entsprechenden Landes..bereits ab Geburt! Ich kann noch 100 Jahre in der Schweiz zu Hause sein, werde aber stets als Auslandschweizer bezeichnet - wie bitte soll ich mich denn dabei fühlen, als was soll ich mich eigentlich bezeichnen - bin weder Fisch noch Vogel. Ich finde das sehr, sehr traurig!!
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      Klaus Wehrlin, Süd Afrika 20.03.2015 à 16:01
      Falsch verstanden Natasha Bulajic-Prostran. Auslandschweizer sind nicht Schweizer "ausländischer" herkunft, sondern Schweizer die im Ausland leben und sich trotzdem noch als Schweizer fühlen.
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